Déclaration sur la nomination de la juge Michelle O’Bonsawin pour la Cour suprême

Le vice-président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Yves-Gérard Méhou-Loko, a émis la déclaration suivante concernant l’annonce de la nomination de la juge Michelle O’Bonsawin à la Cour suprême :

« Le Premier ministre Trudeau pose aujourd’hui un geste historique en proposant la nomination de Michelle O’Bonsawin à la Cour suprême. Abénakise, membre de la première nation d’Odanak, la juge O’Bonsawin deviendra, si sa nomination est confirmée, la première autochtone à siéger au plus haut tribunal du pays.

Franco-Ontarienne et parfaitement bilingue, la juge O’Bonsawin incarne la complémentarité qui peut exister entre la représentation des peuples autochtones et la dualité linguistique dans les instances politiques et juridiques du Canada.

C’est la nomination qu’il fallait faire, au moment où il fallait la faire. Nous espérons que le Comité permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes approuvera cette nomination ».

Déclin du français : “Ce que le gouvernement promet de faire depuis des années, il doit le faire immédiatement

L’érosion du français au pays se poursuit. C’est ce qui se dégage, pour la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, des données linguistiques du recensement de 2021, publiées aujourd’hui par Statistique Canada. Pour la Fédération, ces données montrent l’urgence pour le gouvernement fédéral de tenir sa promesse d’agir pour protéger et promouvoir le français partout au pays.

« Nous sommes 2 790 300 à parler le français dans neuf provinces et trois territoires. C’est une légère augmentation de 49 000 comparativement à 2016. Mais si le gouvernement fédéral avait atteint ses cibles en immigration francophone depuis 2008, nous serions au moins 2 860 000. C’est ce qui est frustrant : rien de ce qu’on voit aujourd’hui n’était inévitable », déplore la présidente de la FCFA, Liane Roy.

Les données linguistiques recèlent quelques éléments positifs, comme une croissance du taux de bilinguisme et du français comme langue parlée à la maison en Colombie-Britannique et au Yukon. Elles montrent également une évolution importante au niveau de la langue maternelle : si moins de personnes déclarent avoir le français comme langue maternelle unique, elles sont 76 000 à déclarer le français et l’anglais ou encore le français et une autre langue comme langues maternelles.

Toutefois, comme il était prévisible, le poids démographique de la francophonie est en baisse et l’apprentissage et l’utilisation du français piétinent dans plusieurs régions du pays. La croissance du nombre absolu de francophones a considérablement ralenti par rapport aux recensements précédents.

« En 2019, le gouvernement s’est engagé formellement à protéger le français partout au pays. Le temps d’agir, c’est maintenant. Il faut que le prochain Plan d’action pour les langues officielles soit véritablement un plan de relance pour la francophonie. Il faut une cible de rattrapage et de réparation en matière d’immigration francophone. Il faut une Loi sur les langues officielles modernisée qui vise la promotion et l’égalité du français avec l’anglais partout au pays », martèle Mme Roy.

 

Déclaration à l’occasion de la Fête nationale de l’Acadie

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Fête nationale de l’Acadie :

« Depuis ses origines, l’Acadie tire sa force et sa résilience des individus qui la peuplent et qui la portent, peu importe leurs origines. Cette tradition se poursuit aujourd’hui : l’Acadie est terre d’accueil et d’inclusion, elle est plurielle, elle est ouverte.

Les défis de l’Acadie, comme ceux de l’ensemble de la francophonie, sont bien sûr nombreux. Mais en ce 15 août, nous célébrons le pouvoir et la ténacité de cet esprit acadien qui transcende les lignes géographiques. L’Acadie, aujourd’hui, vit parce qu’elle habite le cœur de tous ceux et toutes celles qui s’en réclament et qui l’affirment avec fierté.

À tous les Acadiens et à toutes les Acadiennes de naissance et de choix, je souhaite un excellent 15 août ».

Déclaration à l’occasion des festivités du 24 juin

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Fête de la Saint-Jean-Baptiste, célébrée dans diverses régions du pays.

« Nous sommes plus de 10 millions à parler le français au pays. Présents et présentes dans chaque province et territoire, les francophones ont des réalités spécifiques, des parcours uniques, des histoires distinctes à raconter. Fête nationale du Québec, le 24 juin est aussi fêté au Manitoba, où le Défilé de la Saint-Jean de La Broquerie remonte à 1897, au Yukon, où est célébrée la fête francophone Solstice Saint-Jean, en Alberta, en Ontario et à bien d’autres endroits.

Tous et toutes, nous avons en commun cette même fierté et cette volonté inébranlable de faire vivre et résonner le français là où nous vivons, de transmettre notre langue aux prochaines générations. Et à 10 millions, nous sommes tellement plus forts lorsque nous agissons ensemble pour affirmer le français en terre canadienne.

À tous ceux et toutes celles qui célèbrent aujourd’hui, je souhaite un 24 juin solidaire. Bonne Saint-Jean-Baptiste, bonne Fête nationale du Québec ».

Déclaration à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée nationale des peuples autochtones :

« En ce 21 juin, il convient d’abord et avant tout de rendre hommage à l’extraordinaire résilience des peuples autochtones. De rappeler, puisque nous sommes en plein Mois de l’histoire autochtone, que ces peuples habitent depuis des milliers d’années les terres où nous trouvons. Que ce sont leurs langues qui, les premières, ont nommé les forêts, les lacs, les rivières, les plaines et les montagnes de ce pays.

Cette longue histoire met en relief le fait que les peuples autochtones ne bénéficient pas, à l’heure actuelle, de la place qui devrait leur revenir au sein du contrat social canadien. L’effort gigantesque et soutenu pour revitaliser, enseigner et promouvoir les langues autochtones, entre autres, mérite l’appui des gouvernements et de la société civile.

Vers cet objectif et dans un esprit d’amitié, la FCFA réitère son engagement à poursuivre avec les Premières Nations, les Inuit et les Métis un dialogue fondé sur l’écoute et la réconciliation ».

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