Déclaration à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée national de la vérité et de la réconciliation :

« En ce 30 septembre, je nous invite à ouvrir nos oreilles pour entendre et comprendre, et à ouvrir nos cœurs tout entiers aux témoignages qui nous sont racontés. Je nous invite à la prise de conscience, dans le respect et la gratitude envers les personnes autochtones qui acceptent de nous accompagner dans ce processus, et sachant que plusieurs portent en eux la blessure et la douleur des écoles résidentielles.

Le 30 septembre n’est pas une journée de vacances. C’est une journée d’éveil. Comme l’an dernier, la FCFA offre à l’ensemble de son réseau une activité de réflexion et de sensibilisation, avec un visionnement en groupe du film Nous n’étions que des enfants.

Nous, francophones, disons souvent que nous agissons selon des valeurs d’équité et de justice. C’est en fonction de ces valeurs que nous devons demeurer engagés dans la réconciliation avec les peuples autochtones. Non pas à cause de notre langue, mais tout simplement parce qu’il s’agit de la bonne chose à faire, de la chose juste à faire.

Enfin, je tiens à ce qu’on se souvienne que la réconciliation est un devoir continu et non pas ponctuel. Puisse la prise de conscience que nous faisons aujourd’hui être un pas en avant – mais pas le dernier – dans ce cheminement ».

L’ACUFC, la FCFA et RDÉE Canada lancent un rapport d’étude sur les besoins en main-d’œuvre

Dans le contexte d’une pénurie de main-d’œuvre sans précédent, trois organismes nationaux ont lancé aujourd’hui le rapport d’une vaste étude sur les besoins des communautés francophones en situation minoritaire à cet égard. L’étude, menée par l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), présente notamment des constats sur la démographie de la main-d’œuvre disponible dans ces communautés, ainsi que la place qu’y occupe les jeunes, les femmes et la population immigrante.

L’étude révèle que plus de la moitié de la main-d’œuvre dont la première langue officielle parlée est le français n’utilise pas le français au moins régulièrement au travail. On observe aussi que les femmes représentent plus de 60 % des travailleuses et travailleurs francophones dans la plupart des industries principales des CFSM. De plus, en raison de nombreuses barrières entravant leurs accès au marché du travail, la population immigrante se retrouve parfois dans des emplois précaires et à faible salaire.

L’étude conclut également à un manque de données particulièrement significatif et appelle les gouvernements à agir pour combler cette lacune. Elle comprend une série de recommandations afin de documenter de manière plus spécifique les besoins de main-d’œuvre dans divers secteurs, d’appuyer les efforts en matière d’immigration francophone et de participation au marché du travail, d’accroitre l’offre de formations initiales et continues adaptées aux secteurs économiques prioritaires et de faciliter la reconnaissance des acquis et des titres de compétence étrangers.

L’étude a été rendue possible grâce à l’appui financier d’Emploi et Développement social Canada, d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et d’Innovation, Science et Développement économique Canada.

Rapport d’étude, volume 1

Rapport d’étude, volume 2

Faits saillants et recommandations

Citations

« Une personne est plus susceptible de travailler en français si elle a fait ses études postsecondaires en français. En ce sens, les établissements postsecondaires ont un rôle à jouer afin d’offrir des formations sensibles aux réalités des communautés et qui permettent de produire une main-d’œuvre qualifiée et outillée pour travailler en français dans les secteurs économiques cruciaux. Cette étude sera utile afin de mieux cibler le travail à venir. »

Lynn Brouillette, présidente-directrice générale, ACUFC

« Cette étude est le premier pas pour résoudre la pénurie de main-d’œuvre qui sévit dans nos communautés, mais ce n’est certainement pas le dernier. On a besoin d’agir sur plusieurs fronts, du recrutement à l’immigration à la reconnaissance des acquis et titres de compétence étrangers. Il faut surtout se donner les outils pour mesurer avec précision ce qui pose problème ».

Liane Roy, présidente, FCFA du Canada

« Cette étude nous permet d’aller un pas plus loin dans la bonne direction. Nous avons maintenant une meilleure compréhension de certains enjeux et de plusieurs défis à relever pour les prochaines années. Les entreprises francophones et acadiennes en contexte minoritaire peuvent très certainement jouer un rôle déterminant afin de s’attaquer aux problèmes de main-d’œuvre. Toutefois, bien du chemin reste à parcourir. Nous espérons pouvoir utiliser les résultats contenus dans la présente étude afin d’aider les entreprises en contexte minoritaire afin de s’outiller pour l’avenir. »

Jean-Guy Bigeau, président-directeur général du RDÉE Canada

Déclaration à l’occasion du Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes, célébré ce dimanche 25 septembre :

« Notre francophonie est bâtie sur la force du rassemblement. Et cette année, au sortir de la pandémie, les francophones de l’Ontario se rassemblent à nouveau aux quatre coins de la province. De Toronto à North Bay à Orléans, des milliers d’élèves s’afficheront à nouveau en vert et blanc, ces couleurs qui flotteront aussi dans le ciel ontarien et qui illumineront la Tour du CN.

Ces rassemblements ne sont pas que des occasions de célébration : ils sont l’expression de la volonté d’affirmation de quelque 700 000 Ontariens et Ontariennes d’expression française. Ils sont la manifestation vivante des grandes devises franco-ontariennes : « Nous sommes, nous serons » et « L’avenir est à ceux qui luttent ».

Je tiens aussi à saluer la mémoire de deux grandes personnalités franco-ontariennes qui nous ont quitté au cours des derniers mois : Gisèle Lalonde et Mariette Carrier-Fraser, décédée la semaine dernière. Puisse le souvenir de ce qu’elles ont fait et, surtout, de ce qu’elles ont été, toujours inspirer l’engagement individuel et collectif des francophones.

À tous les francophones de l’Ontario, je souhaite d’excellentes célébrations du 25 septembre ».

La FCFA devient un organisme accrédité auprès de l’OIF

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est fière d’annoncer qu’elle a obtenu une accréditation à titre d’organisme au statut consultatif auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie. À ce titre, la FCFA devient membre de la Conférence des organisations internationales non-gouvernementales (COING) de la Francophonie et participe à l’Assemblée plénière de ce regroupement qui a lieu aujourd’hui.

« Nos communautés ont beaucoup à contribuer à la Francophonie internationale, que ce soit en termes de savoir-faire, d’expériences et de surtout de principes sur comment nous pouvons faire du français une langue de diversité, d’inclusion, de solidarité et de justice sociale », commente la présidente de la FCFA, Liane Roy.

Dans un monde qui comptera 750 millions de francophones à l’horizon de 2050, la FCFA estime essentiel que la francophonie canadienne s’investisse pleinement à l’international pour renforcer l’avantage canadien en matière de dualité linguistique, tant en termes de collaborations économiques et d’échanges culturels que de mobilité étudiante et de la main-d’œuvre.

« L’ouverture de la francophonie à l’international, c’est gagnant-gagnant. C’est une belle occasion de mettre en valeur nos communautés comme espaces de vie en français et de partager tout ce qu’on a appris en matière de vivre-ensemble, de développement et de gouvernance dans un contexte minoritaire et de mise en réseau d’organismes et d’institutions », explique Mme Roy.

La COING regroupe 130 organisations francophones des quatre coins de la planète.

La FCFA félicite le nouveau chef du Parti conservateur du Canada

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante à la suite de l’élection du nouveau chef du Parti conservateur et chef de l’Opposition officielle :

« Je tiens à féliciter Pierre Poilievre pour sa victoire dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada. M. Poilievre devient par le fait même chef de l’Opposition officielle et à ce titre la FCFA tient à lui offrir toute sa collaboration pour l’avancement du français et de la dualité linguistique au pays.

Je suis encouragée par les propos tenus samedi soir par M. Poilievre sur son attachement personnel à la langue française. Nous espérons que l’excellente collaboration établie avec le Parti conservateur sur la question de la modernisation de la Loi sur les langues officielles se poursuivra. Je suis certaine de trouver en M. Poilievre un allié pour une Loi efficace, efficiente, qui met réellement le gouvernement au service de la population.

C’est avec plaisir que nous rencontrerons M. Poilievre pour discuter de ces questions avec lui dès que possible ».

Déclaration à la suite du décès de la reine Elizabeth II

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante à la suite du décès de la reine Élisabeth II plus tôt aujourd’hui :

« La reine Élisabeth II était chef d’État du Canada, une chef d’État qui parlait d’ailleurs couramment le français – certainement un exemple à suivre en matière de dualité linguistique. C’est aussi elle qui a ratifié la Charte canadienne des droits et libertés, qui a consacré et enchâssé le statut du français et les droits constitutionnels à l’éducation dans la langue de la minorité.

Je suis consciente qu’il existe, dans la francophonie comme dans la société canadienne, des différences de vues et de sentiments quant à l’institution monarchique et ce qu’elle représente.

Il reste qu’aujourd’hui, on rend hommage à une personne qui s’est dédiée à sa charge avec un immense sens du devoir pendant 70 ans. C’est un moment profondément historique que la fin de ce règne aux débuts duquel la grande majorité d’entre nous n’étions pas nés. C’est la fin d’une époque ».

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