La FCFA comparaît à l’Assemblée nationale du Québec sur le projet de loi 96

La FCFA a comparu, cet après-midi, à la Commission de la culture et de l’éducation de l’Assemblée nationale dans le cadre des audiences sur le projet de loi 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec : le français. Dans ses remarques, la présidente, Liane Roy, a déclaré que la Fédération y était « par solidarité pour l’affirmation et la protection du français, et dans une volonté de rapprochement réciproque avec le Québec ».

Au nom de cette solidarité, la Fédération appuie fermement l’intention du projet de loi 96, soit le renforcement du français au Québec. Elle reconnaît également la prérogative du gouvernement québécois de prendre les mesures qui s’imposent pour protéger le français sur son territoire.

Le projet de loi 96 inclue plusieurs mesures concernant le rapprochement entre le Québec et les communautés francophones et acadiennes, ce que la FCFA accueille avec enthousiasme. Elle a formulé les commentaires visant à renforcer et clarifier ces mesures, mais apprécie fortement l’engagement du Québec envers les francophonies ailleurs au pays. Ces mesures incluent :

  • Une volonté du Québec d’assumer un leadership en matière de francophonie, rôle que la FCFA invite le gouvernement québécois à jouer à toutes les tables fédérales-provinciales-territoriales;
  • Une intention d’engager l’ensemble de l’Administration québécoise, par le biais de plusieurs ministères, au service du rapprochement avec les communautés francophones et acadiennes;
  • L’élimination de frais de scolarité supplémentaires pour les jeunes francophones des autres provinces/territoires poursuivant des études postsecondaires au Québec, lorsque le programme d’études n’est pas offert dans leur province/territoire d’origine.

La FCFA reconnaît aussi la prérogative de l’Assemblée nationale de modifier la Constitution canadienne pour y intégrer deux caractéristiques fondamentales : que le Québec forme une nation et que le français en est la langue officielle. La Fédération note qu’il existe une voie alternative pour arriver à ce résultat qui pourrait susciter davantage d’esprit collaboratif des autres provinces et territoires envers le français et la francophonie.

« Soyons clairs : l’enchâssement constitutionnel de ces deux caractéristiques fondamentales du Québec est un objectif plus que légitime. La FCFA suggère simplement une façon d’y arriver qui pourrait être bénéfique pour la protection du français au Québec et sur l’ensemble du territoire », a souligné Liane Roy.

De par son rôle, la FCFA a apporté à la Commission des points de vue uniques sur les impacts du projet de loi 96, dont la possibilité que se produisent d’autres situations où le Québec et nos communautés se retrouvent en opposition devant les tribunaux, notamment, en ce qui a trait aux droits linguistiques scolaires.

Toutefois, la Fédération tient à ce que sa comparution soit vue comme une expression d’appui à la démarche d’affirmation du français par le Québec. « Nous connaissons trop bien la fragilité de notre langue. Nous savons trop bien à quel point il faut toujours demeurer vigilants. Des différends politiques ou juridiques peuvent surgir entre nous. C’est normal. Mais ne laissons pas ces différends freiner notre volonté d’affirmation de la langue française au Québec et sur l’ensemble du territoire canadien », a déclaré la présidente de la FCFA.

Lire le mémoire de la FCFA sur le projet de loi 96

La FCFA exprime sa solidarité avec les peuples autochtones et invite les francophones à la prise de conscience

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada invite les francophones, les Acadiens et les Acadiennes partout au pays à réfléchir, aujourd’hui, au rôle que peuvent jouer nos communautés dans la réconciliation avec les peuples autochtones.

« L’année 2021 a jeté un éclairage brutal sur des enjeux sur lesquels les peuples autochtones tentent d’attirer notre attention depuis des années : la tragédie des écoles résidentielles, bien entendu, mais aussi le fait que plusieurs communautés autochtones vivent encore sans eau potable. Notre solidarité avec les peuples autochtones est une obligation morale; la poursuite d’un dialogue avec eux, un devoir », souligne la présidente de la FCFA, Liane Roy.

La FCFA soulignera quant à elle la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation en offrant une formation à son personnel, ainsi qu’aux élus et élues et aux équipes de ses organismes membres.

Intitulée Vers la réconciliation, cette formation donnée par Diane Campeau, directrice de l’éducation autochtone au Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique, permettra d’en apprendre sur l’historique des pensionnats autochtones au Canada et leur impact intergénérationnel, et de réfléchir au rôle des communautés francophones et acadiennes dans la réconciliation avec les Premières nations, les Métis et les Inuits.

Déclaration à l’occasion du Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes, célébré demain le 25 septembre :

« C’est un grand privilège pour moi de saluer, pour la première fois à titre de présidente de la FCFA, les quelque 700 000 Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes qui célébreront aujourd’hui et demain.

Vous vous rassemblez de façon différente cette année. Mais peu importe comment vous vous rassemblez, l’esprit qui vous anime est le même qui animait ceux et celles qui ont lutté contre le Règlement 17, ceux et celles qui étaient présents au premier lever du drapeau en 1975 à Sudbury, ceux et celles qui ont déferlé dans les rues pour Montfort en 1997 et pour l’Université de l’Ontario français en 2018.

Le titre du méga-spectacle virtuel prévu en cette matinée du 24 septembre est tellement juste : Encore ensemble. On a beau vivre un contexte sans précédent; tant que les élèves porteront le vert et le blanc dans les écoles, tant que vous vibrerez, même virtuellement, aux sons des artistes de l’Ontario français, vous êtes encore ensemble. Et comme le dit si bien votre devise, vous êtes… et vous serez ».

Coup d’envoi aux états généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire

L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) et la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada donnent aujourd’hui le coup d’envoi aux États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire au Canada, avec un évènement inaugural à midi (HE) qui porte sur l’urgence d’agir.

L’objectif de ce premier évènement est de brosser un portrait global de la situation du postsecondaire en français en milieu minoritaire dans un contexte où il y a urgence d’agir pour stabiliser ce secteur et lui permettre de se développer. L’ACUFC et la FCFA invitent les gouvernements, les citoyens et citoyennes des communautés francophones et acadiennes ainsi que les établissements postsecondaires eux-mêmes à prendre part au dialogue.

Au cours des prochains mois, six consultations thématiques et une série de forums citoyens régionaux auront lieu afin de poursuivre les réflexions et d’identifier des solutions, à l’échelle pancanadienne, aux défis que doit surmonter le postsecondaire en français en milieu minoritaire.

L’ACUFC et la FCFA lancent également le site egpostsecondaire.ca, qui deviendra la référence pour tout savoir sur les étapes des États généraux au cours de la prochaine année. C’est notamment par ce site qu’on peut s’inscrire aux activités de consultation et accéder aux documents préparatoires.
Les deux organismes appellent tous ceux et toutes celles qui tiennent à l’éducation postsecondaire en français à en parler sur les réseaux sociaux en utilisant le mot-clic #OnEnParle.

Citations

« Nous nous réjouissons de pouvoir lancer cette démarche très attendue dans le secteur postsecondaire en contexte francophone minoritaire. Nous espérons rallier les acteurs de la francophonie ainsi que toutes les parties prenantes afin de dresser un portrait tangible de la situation, en prenant compte de leurs visions, leurs besoins et leurs aspirations à l’égard du secteur postsecondaire. »

Lynn Brouillette, présidente-directrice générale, Association des collèges et universités de la francophonie canadienne

« Nos collèges et nos universités ont besoin d’appui pour continuer à offrir des possibilités d’études postsecondaires en français à nos jeunes. On a besoin d’avoir une conversation de fond, maintenant, sur comment on peut assurer la stabilité de ces institutions, et j’espère que les citoyens, les citoyennes, les gouvernements, les organismes communautaires et les établissements eux-mêmes seront nombreux à y participer. »

Liane Roy, présidente, Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada

À propos de l’ACUFC

L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) regroupe les 22 établissements d’enseignement postsecondaire francophones ou bilingues situés dans huit provinces. Notre vision : accroitre l’accès à l’enseignement postsecondaire en français pour établir un réel continuum de l’éducation en français, de la petite enfance au postsecondaire, dans les communautés francophones en situation minoritaire. Sur les scènes nationale et internationale, l’ACUFC appuie ses membres, qui ont une triple vocation : un mandat éducationnel et de recherche, un engagement ferme en faveur de la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire et un rôle de vecteur économique et d’immigration, d’un bout à l’autre du pays. L’ACUFC soutient également les initiatives du Consortium national de formation en santé (CNFS) et celles du Réseau national de formation en justice (RNFJ). ACUFC.ca

À propos de la FCFA

La FCFA du Canada est la voix nationale de 2,7 millions de Canadiens et de Canadiennes d’expression française vivant dans neuf provinces et trois territoires. Elle regroupe 20 membres, soit 12 organismes porte-parole provinciaux et territoriaux et huit organismes nationaux actifs dans divers secteurs de développement et auprès de clientèles spécifiques.

La FCFA félicite le Premier ministre Trudeau et travaillera pour un suivi rapide aux engagements des libéraux

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada tient à féliciter le Premier ministre Justin Trudeau et le Parti libéral du Canada, qui formeront à nouveau le gouvernement à la suite de l’élection d’hier. La FCFA offre sa collaboration pour mener à terme, rapidement, la modernisation de la Loi sur les langues officielles et concrétiser les autres engagements pris par le parti durant la campagne.

« Voilà déjà quelques années que nous travaillons avec le gouvernement Trudeau sur l’énorme projet visant à doter le Canada d’une Loi sur les langues officielles moderne, respectée, qui met l’accent sur les réalités spécifiques du français. On est presque à la ligne d’arrivée – le Parti libéral s’est engagé à déposer un nouveau projet de loi dans les 100 premier jours du nouveau gouvernement. On les prend au mot et on va collaborer avec eux pour que ça se fasse », déclare la présidente de la FCFA, Liane Roy.

La Fédération s’intéressera aussi de près aux suivis à donner aux engagements en ce qui a trait à un fonds d’appui au postsecondaire en français, aux investissements dans les espaces communautaires de langue française en milieu minoritaire, ainsi qu’à l’accroissement de l’immigration francophone. La FCFA s’attend à ce que le discours du Trône confirme ces engagements.

« Au cours de la campagne, nous avons fait valoir l’importance de mesures de relance de la francophonie après la pandémie. Nous avons eu l’occasion d’en parler à près d’une centaine de candidats et de candidates. Nous comptons sur l’appui de nos alliés et des alliées dans tous les partis au Parlement pour que ces mesures deviennent réalité », indique Mme Roy.

La FCFA remercie chaleureusement tous et toutes les francophones qui ont accepté de travailler aux bureaux de scrutin, dans une campagne où il y avait pénurie de main-d’œuvre, permettant ainsi à leurs concitoyens et concitoyennes de voter dans la langue officielle de leur choix.

La FCFA tient enfin à saluer l’engagement civique de tous les candidats et toutes les candidates qui ont eu le courage et la conviction de se présenter lors de cette élection.

Bilan de la campagne électorale : les francophones ont des choix clairs en termes d’engagements des partis

« Pour la première fois depuis plusieurs années, la grande majorité des partis politiques fédéraux présentent des options sérieuses aux électeurs et aux électrices en matière de francophonie et de langues officielles. Le 20 septembre, les francophones ont des choix clairs en termes d’engagements des partis ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, au lendemain du débat sur la francophonie, animé par Mathieu Nadon et diffusé en direct sur RDI.

Au cours de ce débat, auquel participaient des candidats et candidates du Parti libéral, du Parti conservateur, du NPD, du Bloc Québécois et du Parti Vert, il a été question de modernisation de la Loi sur les langues officielles, d’appui aux institutions postsecondaires de langue française en milieu minoritaire, de relance économique de la francophonie après la pandémie et d’appui aux arts et à la culture en français.

« Le débat d’hier soir et notre analyse des plateformes montrent que les partis ont une philosophie et une réflexion à offrir sur la question de la protection et de la promotion du français au pays. Les approches sont différentes, bien entendu, et c’est là que les citoyens et les citoyennes devront faire leur choix – mais ils ont justement l’embarras du choix », estime Mme Roy.

Le débat et les plateformes montrent, par ailleurs, que les enjeux francophones ont été pris au sérieux par les partis. « Dans les déclarations des chefs, des candidats et des candidates, dans les programmes, on reconnaît des expressions, des tournures de phrase qui proviennent de notre réseau. C’est un reflet de tout le travail fait pour cultiver des liens avec tous les partis représentés au Parlement », souligne la présidente de la FCFA.

Au cours de la campagne, la FCFA et ses membres ont notamment rencontré 93 candidats et candidates des cinq principaux partis, en plus d’avoir initié des démarches pour que Radio-Canada organise le débat sur la francophonie d’hier soir. La Fédération a aussi produit deux tableaux d’analyse des programmes des partis sur les principales priorités de la francophonie. Enfin, la FCFA a mis en ligne le site www.monvotefrancophone.ca pour outiller les citoyens et les citoyennes pour qui l’avenir du français compte.

« J’invite les Canadiens et les Canadiennes à voter en grand nombre. C’est un devoir civique, mais c’est aussi notre droit et notre voix. Les mesures sanitaires sont en place pour vous permettre de le faire en toute sécurité, donc ne laissez rien vous arrêter et faites-vous entendre », déclare Mme Roy.

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