La présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante sur les nominations au Sénat annoncées ce matin par le Premier ministre, dont celle du président de la Société nationale de l’Acadie, René Cormier :
« Je tiens tout d’abord à féliciter René Cormier pour sa nomination au Sénat. L’Acadie et l’ensemble de nos communautés gagnent un ambassadeur de taille à la Chambre haute, et je sais qu’il remplira ses fonctions avec la passion de la francophonie qu’on lui connaît.
Ceci dit, comme la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, nous sommes quelque peu déçus de ne pas voir aujourd’hui un nouveau sénateur ou une nouvelle sénatrice provenant de la communauté acadienne de cette province, qui n’est plus représentée à la Chambre haute depuis le départ du sénateur Gérald Comeau.
Sachant que d’autres nominations doivent prochainement avoir lieu pour combler les sièges vacants en Ontario, la FCFA en profite pour rappeler l’importance de nommer au moins un sénateur franco-ontarien ou une sénatrice franco-ontarienne, dans la lignée de Jean-Robert Gauthier et de Marie Poulin. »
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Rapport du CLO sur la petite enfance: Un portrait frappant des défis auxquels font face les communautés
« L’urgence d’appuyer concrètement la petite enfance en français a été clairement démontrée à plusieurs reprises. Le commissaire Fraser lance le message une fois de plus que c’est le temps pour le gouvernement d’agir ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de la FCFA du Canada, Sylviane Lanthier, concernant le rapport d’étude sur la petite enfance lancé aujourd’hui par le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser.
Le rapport peint un portrait frappant des défis auxquels font face les communautés, notamment, en matière de garderies en français. Le commissaire y souligne entre autres les lacunes en termes d’infrastructures, la pénurie de main-d’œuvre dans les services de garde de langue française, le soutien inégal à ces services selon les provinces et territoires, ainsi que l’absence d’un standard national. De façon plus générale, on y apprend que le Canada se classe au dernier rang des pays occidentaux en ce qui concerne les politiques de la famille et le développement de la petite enfance.
« D’emblée, les services de garde au Canada coûtent cher. Les garderies en français, quant à elles, sont loin d’être disponibles partout, les infrastructures sont souvent inadéquates et les listes d’attentes sont longues. Il arrive trop souvent que les parents se découragent et inscrivent leur enfant à la garderie anglophone, ce qui crée souvent un effet domino où on finit par inscrire l’enfant à l’école de langue anglaise plus tard », déplore Mme Lanthier.
Le commissaire Fraser recommande notamment au gouvernement d’intégrer une composante francophone au cadre national pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants qui doit bientôt être développé, et de prévoir dans le prochain plan d’action sur les langues officielles un investissement continu dans le développement de la petite enfance en français. La FCFA est d’avis que le gouvernement pourrait aussi prévoir des mesures spécifiques aux communautés dans son plan d’investissements en matière d’infrastructures.
« Le gouvernement peut s’y prendre de diverses manières pour appuyer le développement de nos communautés, et la petite enfance est un élément capital. Quand on perd nos enfants à la langue de la majorité, c’est dévastateur. Pour que nos communautés s’épanouissent, il faut que nos enfants puissent s’identifier au français dès leur plus jeune âge », souligne Mme Lanthier.
Rapport d’étude conjoint FCFA-FJCF-PAJR : quels facteurs sont importants pour les jeunes francophones lorsqu’ils décident où s’établir?
La famille, les perspectives d’emploi, le sentiment d’appartenance et les amis sont les principaux facteurs qui motivent les jeunes francophones à rester dans leur région d’origine ou à y revenir. C’est ce que révèle une étude réalisée pour le compte de la FCFA, la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) et Place aux jeunes en région (PAJR).
Le rapport produit par les consultants Maurice Chiasson et Isabelle Déry s’appuie notamment sur les résultats d’un sondage auquel ont participé près de 1 000 jeunes à la grandeur du pays, ainsi que sur un inventaire des actions gouvernementales et communautaires en matière de mobilité des jeunes. Ce rapport constitue la deuxième phase d’une vaste étude sur ce thème commandée par la FCFA, la FJCF et PAJR.
« Pour nous, il est important de comprendre ce qui influence les décisions des jeunes francophones par rapport à leur avenir. Le rapport indique que miser sur le retour ou la rétention des jeunes dans leur milieu d’origine ne suffit pas. Il faut aussi consacrer plus d’efforts à créer des communautés attrayantes pour les jeunes migrants et les immigrants », souligne la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.
S’inspirant des réponses au sondage, le rapport suggère la mise en place de mesures d’intégration économique propices à l’établissement des jeunes migrants, comme l’appui à l’entrepreneuriat jeunesse et la valorisation du français sur le marché du travail. Il recommande également aux communautés d’être plus inclusives et de se montrer à l’écoute des aspirations et des besoins des jeunes, entre autres en favorisant leur participation au sein des conseils d’administration des organismes communautaires.
« Les résultats de la consultation démontrent clairement que les jeunes à travers le pays sont informés par rapport au phénomène migratoire. Il est primordial pour les communautés de leur offrir des possibilités de vivre pleinement en français tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel », déclare le président de la FJCF, Justin Johnson.
En ce qui a trait aux initiatives des gouvernements provinciaux et territoriaux pour favoriser le retour des jeunes dans leur milieu d’origine, le rapport conclut qu’il existe peu de mesures ou d’actions spécifiques au milieu francophone minoritaire.
La FCFA, la FJCF et PAJR tiennent à remercier le Secrétariat aux Affaires intergouvernementales canadiennes (SAIC) du gouvernement du Québec, ainsi que les gouvernements de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick, du Manitoba, de l’Île-du-Prince-Édouard, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest, pour leur appui financier à la réalisation de cette étude.
Bilan positif pour les sessions d’information sur Mobilité francophone
Plus de 200 individus, représentant une centaine d’employeurs dans quatre provinces, connaissent désormais les avantages de recruter des travailleurs francophones à l’étranger pour combler leurs besoins en main-d’œuvre. Voilà le résultat d’une série de sessions d’information coordonnée, au cours des deux dernières semaines, par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et les Réseaux en immigration francophone (RIF).
Les sessions d’information ont eu lieu dans six villes, soit Vancouver, Kelowna, Regina, Saskatoon, Winnipeg et Mississauga. Le rôle de la FCFA et des RIF a consisté notamment à mobiliser les employeurs pour qu’ils participent à ces sessions, où ils avaient accès entre autres à l’expertise de représentants des ambassades du Canada à Paris, Tunis, Dakar et Rabat. Les employeurs en ont notamment appris davantage sur le volet Mobilité francophone mis en place cette année par le gouvernement fédéral, dans le but de faciliter le recrutement de travailleurs étrangers d’expression française qui s’installeront dans les communautés francophones en situation minoritaire.
« Les employeurs qui ont participé aux sessions ont pour la plupart des besoins immédiats en matière de main-d’œuvre, et ils ont manifesté beaucoup d’intérêt pour le recrutement de travailleurs francophones à l’étranger. Je suis certaine qu’on verra des retombées concrètes de ces sessions d’information, et c’est un scénario gagnant-gagnant pour les employeurs et nos communautés », commente la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.
Les participants aux sessions d’information représentaient divers secteurs d’emploi, dont la construction, la santé, l’agriculture et l’agroalimentaire, le transport de marchandises et l’éducation.
Cette série de sessions d’information a été rendue possible grâce à un partenariat avec l’ambassade du Canada à Paris et à l’appui d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). La FCFA tient également à souligner la collaboration de plusieurs partenaires et membres des RIF.
Déclaration de la présidente de la FCFA à l’occasion des célébrations du Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes
La présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante pour souligner le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes :
« À peine six ans après que le 25 septembre ait été formellement proclamé Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes, cette journée est devenue une institution en soi. À chaque année, les célébrations prennent plus d’ampleur, et je suis particulièrement fière d’apprendre que la Tour de la Paix, au Parlement d’Ottawa, sera illuminée en vert et blanc ce dimanche. Je me réjouis également de la signature, aujourd’hui, d’une nouvelle entente entre les gouvernements de l’Ontario et du Québec en matière de francophonie.
Ce qui me rend également heureuse, c’est de savoir qu’en ce vendredi, des milliers d’enfants francophones partout dans la province prennent le chemin de l’école habillés en vert et en blanc. Des milliers d’enfants qui, déjà, connaissent le poids symbolique des mots « Je suis Franco-Ontarien » et « Je suis Franco-Ontarienne ».
Plus que jamais, les célébrations entourant le 25 septembre illustrent une francophonie jeune, diversifiée, mobilisée, et en pleine croissance.
À tous ceux et toutes celles qui fêtent aujourd’hui dans les écoles, et tous ceux et toutes celles qui fêteront dimanche, je souhaite un formidable Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes! »
Des sessions d’information sur Mobilité francophone pour les employeurs dans neuf villes de l’Ouest et de l’Ontario
Grâce aux efforts des communautés francophones, les employeurs de cinq provinces découvriront, au cours des deux prochaines semaines, les avantages de recruter des travailleurs d’expression française à l’étranger. Au fil d’une série de sessions d’information coordonnée par le FCFA et les Réseaux en immigration francophone (RIF), ces employeurs en apprendront plus, notamment, sur le nouveau volet Mobilité francophone en vigueur depuis le 1er juin.
« Plusieurs employeurs ont besoin de se tourner vers l’international pour combler leurs besoins en main-d’œuvre. Avec Mobilité francophone, ils ont la possibilité de recruter, plus facilement et à moindre coût, des travailleurs qualifiés d’expression française qui viendront s’établir dans nos communautés. C’est une solution gagnant-gagnant », explique la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.
Les sessions d’information se dérouleront à Kelowna, Vancouver, Calgary, Banff, Saskatoon, Regina, Winnipeg et Mississauga, pour se terminer à Toronto le 29 septembre. Les employeurs qui y participeront auront accès à l’expertise de représentantes des ambassades du Canada à Paris, Tunis, Dakar et Rabat ; une conseillère de Pôle emploi mobilité internationale (France) participera également aux sessions.
« Notre objectif est de renseigner les employeurs sur l’accompagnement qu’ils peuvent recevoir tout au long du processus de recrutement, et aussi sur ce que nos communautés peuvent offrir aux nouveaux arrivants en termes d’accueil social et culturel », souligne la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.
Cette série de sessions d’information est rendue possible grâce à un partenariat avec l’ambassade du Canada à Paris et à l’appui d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. La FCFA tient également à souligner la collaboration de plusieurs partenaires et membres des RIF.
Pour plus de renseignements sur les sessions d’informations, visitez le Portail de l’immigration francophone.