Découvrez notre plan stratégique 2024-2029

La FCFA est fière de vous présenter son plan stratégique pour la période 2024-2029! Vous pouvez le consulter sous deux formats :

Fruit d’un processus de consultation auprès des membres, des partenaires, des administrateurs et administratrices et du personnel de la Fédération, ce plan inclut les grands éléments suivants :

Notre vision : Une francophonie épanouie

Notre mission : Voix nationale des communautés francophones et acadiennes, travaillant avec son réseau pour leurs droits et intérêts.

Notre but social : La francophonie, vecteur de développement pour le Canada et la communauté internationale.

Nos rôles

  • Agir à titre de voix politique des communautés francophones et acadiennes;
  • Favoriser la concertation et la collaboration au sein du réseau de la francophonie canadienne, incluant le rapprochement avec le Québec;
  • Renforcer les capacités d’action du réseau de la francophonie canadienne;
  • Favoriser le rayonnement de la francophonie canadienne au sein de la société canadienne et à l’international;
  • Être cheffe de file de la mise en œuvre de la stratégie communautaire nationale en immigration francophone;
  • Favoriser le vivre-ensemble et le sentiment d’appartenance à la francophonie canadienne.

Nos axes stratégiques

  1. Agir pour une francophonie inclusive et en croissance
  2. Tirer profit des nouveaux leviers offerts par la Loi sur les langues officielles modernisée
  3. Renforcer les synergies au sein du réseau pour augmenter notre impact
  4. Amplifier la présence de la francophonie canadienne dans l’espace public
  5. Accroitre la capacité organisationnelle de la FCFA

Des lignes d’arrivée, de nouveaux départs : notre rapport annuel 2023-24

La FCFA est fière de vous présenter son rapport annuel 2023-2024, sous la thématique Des lignes d’arrivée et de nouveaux points de départ. Vous y verrez comment la Fédération et ses membres ont franchi des lignes d’arrivée historiques, notamment avec la modernisation de la Loi sur les langues officielles et l’ajout de protections pour le financement des garderies francophones au projet de loi sur les services de garde au Canada. Vous y apprendrez également comment la FCFA a entamé de nouveaux départs, notamment, en matière d’équité, diversité et inclusion (EDI) et d’actions pour favoriser le vivre-ensemble dans une francophonie inclusive.

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Recueil historique à l’occasion des 125 ans du Yukon


Le Yukon a fêté ses 125 ans comme entité politique canadienne séparée des Territoires du Nord-Ouest en 2023. L’Aurore boréale a célébré cet anniversaire en publiant des photos et des anecdotes de la vie des francophones du territoire, témoignant de leur présence et de leur vitalité tout au long de ces 125 dernières années. Le tout est maintenant disponible dans un recueil feuilletable en ligne que nous vous invitons à découvrir ici : https://auroreboreale.ca/yukon125/.

Mise en candidature pour la présidence de la FCFA

Vous vous démarquez par votre leadership et votre passion pour la francophonie? Vous êtes prêt ou prête à amener votre engagement francophone à un autre niveau? En juin, les membres de la Fédération choisiront une présidence pour un mandat de deux ans.

La présidence de la FCFA est une fonction névralgique. La personne qui l’occupe est porte-parole principale de la Fédération auprès des parlementaires et des médias. Elle est l’interlocutrice du Premier ministre du Canada et de nombreux ministres fédéraux en ce qui a trait aux obligations linguistiques du gouvernement. Elle représente également la FCFA auprès du gouvernement du Québec, de l’Organisation internationale de la Francophonie, de la Conférence ministérielle de la francophonie canadienne et d’une variété d’autres intervenants de la société civile. Elle préside par ailleurs les rencontres du conseil d’administration et du bureau de direction, et maintient des liens de communication étroits avec les 18 organismes membres de la FCFA.

Enfin, et surtout, la présidence de la FCFA joue un rôle de leader dans l’identification des priorités stratégiques de la Fédération ; de concert avec le conseil d’administration et le bureau de direction, elle prend les décisions qui influencent la direction que prend le positionnement de la FCFA.

Contribuer votre énergie, votre imagination et votre expérience à l’avancement de la francophonie vous intéresse? Voici comment poser votre candidature :

  • Lisez le profil de compétences pour le poste ;
  • Communiquez avec l’un des 18 organismes membres de la FCFA afin qu’il endosse votre candidature ;
  • Avec cet organisme, remplissez le formulaire de mise en candidature ;
  • Préparez un texte de motivation de 500 mots (maximum) qui présente les raisons pour lesquelles vous souhaitez être élu ou élue et ce que vous souhaitez accomplir durant votre mandat ;
  • Soumettez le tout, avec des notes biographiques de 250 mots (maximum) et une photo de style portrait, d’ici le 21 mai 2019, à :

Comité de mise en candidatures, a/s Dorine Kanyamuneza, adjointe exécutive

Les organismes porte-parole membres de la FCFA éliront également un représentant ou une représentante des organismes porte-parole.

Documents

Mémoire de la FCFA sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles

La FCFA a présenté aujourd’hui au Comité sénatorial permanent des langues officielles son mémoire sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles. Ce mémoire pose un regard lucide sur un demi-siècle de problèmes structurels endémiques que seule une modernisation de fond en comble peut régler.

La FCFA propose quatre grandes modifications de fond à la Loi sur les langues officielles, soit :

  • Que la présidente ou le président du Conseil du Trésor soit chargé de la responsabilité de mettre en œuvre la Loi sur les langues officielles, appuyé par un rôle de leadership politique accru en matière de langues officielles de la part du Bureau du Conseil privé ;
  • L’inclusion d’un droit des communautés de langues officielles en situation minoritaire de participer à la mise en œuvre de la Loi, notamment par la création d’un Conseil consultatif formel ;
  • Le développement de mécanismes de surveillance et d’imputabilité plus contraignants, notamment la création d’un tribunal administratif chargé d’entendre les doléances concernant la mise en œuvre de la Loi ;
  • La refonte des droits que confère la Loi, des obligations qu’elle impose et des principes qui l’inspirent, notamment pour enchâsser le bilinguisme comme critère obligatoire pour les juges à la Cour suprême.

Cliquez ici pour lire le mémoire de la FCFA

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Allocution du président de la FCFA, Jean Johnson à l’ouverture de la 12e Journée de réflexion sur l’immigration francophone

Monsieur le président de l’ACFA,

Représentants et représentantes des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux,

Distingués invités, amis de la francophonie,

Le privilège de vous accueillir et de vous souhaiter officiellement la bienvenue en Alberta revient à mon collègue Marc Arnal, qui vous adressera la parole dans quelques minutes. Mais je tiens à vous dire que c’est une immense fierté pour moi, comme Franco-Albertain, de nous voir tous et toutes réunis ici à Calgary pour la 12e Journée de réflexion sur l’immigration francophone.

Depuis que la FCFA assume la coordination de la Journée, nous avons cherché à amener cet événement dans différentes régions du pays. En 2016, nous étions à Toronto, où on trouve une francophonie métropolitaine, diversifiée, où les immigrants et les immigrantes sont bien actifs au sein d’une variété d’organismes et d’institutions de langue française.

En 2017, nous étions à Moncton, où nous avons parlé du projet-pilote en matière d’immigration en Atlantique, et des initiatives pour l’accueil des réfugiés syriens. Nous avons réitéré l’importance des services d’établissement de langue française, par et pour nos communautés. Cette question du par et pour a trouvé son écho le lendemain dans la déclaration du premier Forum ministériel sur l’immigration francophone.

Nous voici maintenant à Calgary, dans une ville où la croissance de la francophonie et de l’immigration est plus récente, mais musclée. Cette croissance nous interpelle parce que nous ne voulons pas seulement attirer et recruter des immigrants et des immigrantes francophones. Pour reprendre l’expression de Rodrigue Landry, nous voulons faire communauté avec eux. Je vais y revenir dans quelques minutes.

Auparavant, je veux dire qu’à la FCFA, nous trouvons important que la Journée se déplace d’une année à l’autre parce que les réalités et les besoins de nos communautés, et des immigrants qui choisissent de s’y installer, sont différentes d’une région à l’autre. Je parlais de l’importance du par et pour, et c’est un argument de poids en ce sens.

Nous avons fait d’énormes avancées à ce niveau, et il faut qu’on en parle parce que ce sont des histoires à succès. Je m’en voudrais de ne pas saluer la communauté francophone de Terre-Neuve-et-Labrador, qui a célébré la semaine dernière l’ouverture de COMPAS, le tout premier service d’établissement direct pour les immigrants francophones dans la province. Je vous dis bravo.

Peu à peu, nous avançons, et quand nous regardons où nous sommes maintenant comparativement à il y a 10 ans, nous voyons tout ce que nous avons réussi à faire. La Semaine nationale de l’immigration francophone, ça n’existait pas il y a dix ans. Plusieurs services d’établissement francophones se sont créés dans la dernière décennie. Et nous, les communautés, avons acquis une expertise significative en immigration et en diversité.

Et pour moi, la plus grosse réussite, c’est que nous sommes tous et toutes embarqués dans ce projet de société. Vous êtes ici aujourd’hui parce que vous y croyez, à l’immigration francophone. Les communautés y croient. Les chercheurs y croient.

Les gouvernements y croient, et je salue tous ceux et toutes celles qui sont ici pour le premier symposium tripartite fédéral, provincial et territorial, avec nos communautés, sur l’immigration francophone demain.

 

La francophonie de 2030, de 2040, de 2050 dépend beaucoup de notre engagement à tous et à toutes, et de discussions comme celles que nous avons aujourd’hui et celles que nous aurons demain. Comme je le disais plus tôt, oui, il faut recruter des immigrants et des immigrantes et les accueillir, mais il faut aussi faire communauté ensemble. On ne peut pas se permettre de penser qu’une fois un immigrant établi, notre travail est fini. Une francophonie réellement plurielle, c’est une francophonie qui est forte parce que tous ceux et toutes celles qui en font partie y participent et sont des membres actifs de leur communauté et de la société, peu importe leurs origines.

C’est à ça que nous vous invitons à réfléchir aujourd’hui, et c’est sur ça que nous vous invitons à agir.

 Je vous remercie et je vous souhaite d’excellentes discussions.

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