Recueil historique à l’occasion des 125 ans du Yukon


Le Yukon a fêté ses 125 ans comme entité politique canadienne séparée des Territoires du Nord-Ouest en 2023. L’Aurore boréale a célébré cet anniversaire en publiant des photos et des anecdotes de la vie des francophones du territoire, témoignant de leur présence et de leur vitalité tout au long de ces 125 dernières années. Le tout est maintenant disponible dans un recueil feuilletable en ligne que nous vous invitons à découvrir ici : https://auroreboreale.ca/yukon125/.

Mise en candidature pour la présidence de la FCFA

Vous vous démarquez par votre leadership et votre passion pour la francophonie? Vous êtes prêt ou prête à amener votre engagement francophone à un autre niveau? En juin, les membres de la Fédération choisiront une présidence pour un mandat de deux ans.

La présidence de la FCFA est une fonction névralgique. La personne qui l’occupe est porte-parole principale de la Fédération auprès des parlementaires et des médias. Elle est l’interlocutrice du Premier ministre du Canada et de nombreux ministres fédéraux en ce qui a trait aux obligations linguistiques du gouvernement. Elle représente également la FCFA auprès du gouvernement du Québec, de l’Organisation internationale de la Francophonie, de la Conférence ministérielle de la francophonie canadienne et d’une variété d’autres intervenants de la société civile. Elle préside par ailleurs les rencontres du conseil d’administration et du bureau de direction, et maintient des liens de communication étroits avec les 18 organismes membres de la FCFA.

Enfin, et surtout, la présidence de la FCFA joue un rôle de leader dans l’identification des priorités stratégiques de la Fédération ; de concert avec le conseil d’administration et le bureau de direction, elle prend les décisions qui influencent la direction que prend le positionnement de la FCFA.

Contribuer votre énergie, votre imagination et votre expérience à l’avancement de la francophonie vous intéresse? Voici comment poser votre candidature :

  • Lisez le profil de compétences pour le poste ;
  • Communiquez avec l’un des 18 organismes membres de la FCFA afin qu’il endosse votre candidature ;
  • Avec cet organisme, remplissez le formulaire de mise en candidature ;
  • Préparez un texte de motivation de 500 mots (maximum) qui présente les raisons pour lesquelles vous souhaitez être élu ou élue et ce que vous souhaitez accomplir durant votre mandat ;
  • Soumettez le tout, avec des notes biographiques de 250 mots (maximum) et une photo de style portrait, d’ici le 21 mai 2019, à :

Comité de mise en candidatures, a/s Dorine Kanyamuneza, adjointe exécutive

Les organismes porte-parole membres de la FCFA éliront également un représentant ou une représentante des organismes porte-parole.

Documents

Mémoire de la FCFA sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles

La FCFA a présenté aujourd’hui au Comité sénatorial permanent des langues officielles son mémoire sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles. Ce mémoire pose un regard lucide sur un demi-siècle de problèmes structurels endémiques que seule une modernisation de fond en comble peut régler.

La FCFA propose quatre grandes modifications de fond à la Loi sur les langues officielles, soit :

  • Que la présidente ou le président du Conseil du Trésor soit chargé de la responsabilité de mettre en œuvre la Loi sur les langues officielles, appuyé par un rôle de leadership politique accru en matière de langues officielles de la part du Bureau du Conseil privé ;
  • L’inclusion d’un droit des communautés de langues officielles en situation minoritaire de participer à la mise en œuvre de la Loi, notamment par la création d’un Conseil consultatif formel ;
  • Le développement de mécanismes de surveillance et d’imputabilité plus contraignants, notamment la création d’un tribunal administratif chargé d’entendre les doléances concernant la mise en œuvre de la Loi ;
  • La refonte des droits que confère la Loi, des obligations qu’elle impose et des principes qui l’inspirent, notamment pour enchâsser le bilinguisme comme critère obligatoire pour les juges à la Cour suprême.

Cliquez ici pour lire le mémoire de la FCFA

This document is available in English

Allocution du président de la FCFA, Jean Johnson à l’ouverture de la 12e Journée de réflexion sur l’immigration francophone

Monsieur le président de l’ACFA,

Représentants et représentantes des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux,

Distingués invités, amis de la francophonie,

Le privilège de vous accueillir et de vous souhaiter officiellement la bienvenue en Alberta revient à mon collègue Marc Arnal, qui vous adressera la parole dans quelques minutes. Mais je tiens à vous dire que c’est une immense fierté pour moi, comme Franco-Albertain, de nous voir tous et toutes réunis ici à Calgary pour la 12e Journée de réflexion sur l’immigration francophone.

Depuis que la FCFA assume la coordination de la Journée, nous avons cherché à amener cet événement dans différentes régions du pays. En 2016, nous étions à Toronto, où on trouve une francophonie métropolitaine, diversifiée, où les immigrants et les immigrantes sont bien actifs au sein d’une variété d’organismes et d’institutions de langue française.

En 2017, nous étions à Moncton, où nous avons parlé du projet-pilote en matière d’immigration en Atlantique, et des initiatives pour l’accueil des réfugiés syriens. Nous avons réitéré l’importance des services d’établissement de langue française, par et pour nos communautés. Cette question du par et pour a trouvé son écho le lendemain dans la déclaration du premier Forum ministériel sur l’immigration francophone.

Nous voici maintenant à Calgary, dans une ville où la croissance de la francophonie et de l’immigration est plus récente, mais musclée. Cette croissance nous interpelle parce que nous ne voulons pas seulement attirer et recruter des immigrants et des immigrantes francophones. Pour reprendre l’expression de Rodrigue Landry, nous voulons faire communauté avec eux. Je vais y revenir dans quelques minutes.

Auparavant, je veux dire qu’à la FCFA, nous trouvons important que la Journée se déplace d’une année à l’autre parce que les réalités et les besoins de nos communautés, et des immigrants qui choisissent de s’y installer, sont différentes d’une région à l’autre. Je parlais de l’importance du par et pour, et c’est un argument de poids en ce sens.

Nous avons fait d’énormes avancées à ce niveau, et il faut qu’on en parle parce que ce sont des histoires à succès. Je m’en voudrais de ne pas saluer la communauté francophone de Terre-Neuve-et-Labrador, qui a célébré la semaine dernière l’ouverture de COMPAS, le tout premier service d’établissement direct pour les immigrants francophones dans la province. Je vous dis bravo.

Peu à peu, nous avançons, et quand nous regardons où nous sommes maintenant comparativement à il y a 10 ans, nous voyons tout ce que nous avons réussi à faire. La Semaine nationale de l’immigration francophone, ça n’existait pas il y a dix ans. Plusieurs services d’établissement francophones se sont créés dans la dernière décennie. Et nous, les communautés, avons acquis une expertise significative en immigration et en diversité.

Et pour moi, la plus grosse réussite, c’est que nous sommes tous et toutes embarqués dans ce projet de société. Vous êtes ici aujourd’hui parce que vous y croyez, à l’immigration francophone. Les communautés y croient. Les chercheurs y croient.

Les gouvernements y croient, et je salue tous ceux et toutes celles qui sont ici pour le premier symposium tripartite fédéral, provincial et territorial, avec nos communautés, sur l’immigration francophone demain.

 

La francophonie de 2030, de 2040, de 2050 dépend beaucoup de notre engagement à tous et à toutes, et de discussions comme celles que nous avons aujourd’hui et celles que nous aurons demain. Comme je le disais plus tôt, oui, il faut recruter des immigrants et des immigrantes et les accueillir, mais il faut aussi faire communauté ensemble. On ne peut pas se permettre de penser qu’une fois un immigrant établi, notre travail est fini. Une francophonie réellement plurielle, c’est une francophonie qui est forte parce que tous ceux et toutes celles qui en font partie y participent et sont des membres actifs de leur communauté et de la société, peu importe leurs origines.

C’est à ça que nous vous invitons à réfléchir aujourd’hui, et c’est sur ça que nous vous invitons à agir.

 Je vous remercie et je vous souhaite d’excellentes discussions.

Allocution de la vice-présidente de la FCFA, Audrey LaBrie à l’occasion de la soirée Célébrons nos acquis

Madame la ministre du Patrimoine canadien,

Madame la leader du gouvernement à la Chambre et ministre de la Petite entreprise et du Tourisme,

Monsieur le président de RDÉE Canada,

Monsieur le directeur général de la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures,

 

Je suis très heureuse d’être ici avec vous ce soir. Je veux tout d’abord vous transmettre les salutations du président de la FCFA, Jean Johnson, qui est présentement à une autre célébration, celle de la remise des insignes de commandeur de l’Ordre de la Pléiade à l’ancienne sénatrice franco-albertaine Claudette Tardif. Il s’envole plus tard ce soir pour Calgary, où se trouve déjà une bonne partie l’équipe de la FCFA et plusieurs organismes de la francophonie, pour la 12e Journée de réflexion sur l’immigration francophone qui a lieu demain.

 

Comme beaucoup d’entre vous, nos journées sont bien remplies cette semaine. Le succès de la Journée internationale de la Francophonie, on le voit quand on se dit entre nous « Attache ta tuque avec la broche, le 20 mars s’en vient! ». Le calendrier des Rendez-vous de la francophonie, dont on célèbre les 20 ans ce soir, nous propose plus de 3 000 activités. RDÉE Canada nous propose de découvrir le tout nouveau Corridor patrimonial, culturel et touristique francophone. Le 20e anniversaire de la création des conseils scolaires dans plusieurs provinces nous rappelle que depuis la proclamation de la Journée internationale de la Francophonie, il y a 30 ans, le nombre d’écoles de langue française a explosé un peu partout au pays.

 

En mars, partout où l’on se tourne, on voit une célébration de nos acquis, et on prend conscience du nombre et de la diversité croissante des amis et alliés de la francophonie. C’est ce que les Rendez-vous de la francophonie nous ont permis de faire au cours des 20 dernières années, et je les félicite pour cet accomplissement.

 

Mais il ne faut pas que la célébration de la francophonie soit limitée au mois de mars. Le défi que je vous lance, que je nous lance tous et toutes, collectivement, c’est d’avoir l’audace de s’imposer 12 mois par année. D’être une francophonie en marche, militante, qui se fait entendre dans tous les débats sociaux et dans toutes les manifestations culturelles du pays. Une francophonie engagée pour le bien non seulement de la dualité linguistique au Canada mais également en appui aux grandes questions d’équité au sein de notre société. Une francophonie qui prône une place égale pour les femmes dans les lieux de pouvoir et de décision, une francophonie alliée des Premières nations dans cette ère de réconciliation. Une francophonie dynamique et positive, qui attirera par ce qu’elle dégage comme énergie, à laquelle les Canadiens et les Canadiennes auront le goût de s’associer parce qu’ils y verront quelque chose d’unique et de spécial.

 

Comme tous ceux et toutes celles qui ont créé les acquis que nous célébrons aujourd’hui, ayons l’audace de nous imposer. Passons à une autre étape. Et faisons que dans 20 ans, les trois D de la francophonie – dynamisme, dualité, diversité – seront inscrits dans la conscience collective des quelque 40 millions de Canadiens et de Canadiennes que nous serons alors.

 

Je vous remercie.

 

 

Revoir les questions du recensement pour mieux dénombrer ceux et celles qui ont droit à l’éducation en français

Les questions linguistiques posées dans le recensement ne permettent pas à l’heure actuelle de déterminer combien de francophones ont droit à l’éducation de langue française en milieu minoritaire. C’est ce qu’a déclaré ce matin la FCFA au Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes. La Fédération comparaissait dans le cadre d’une étude sur le dénombrement de ceux et celles qui ont ce droit en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.

Présentement, seule la question sur la langue maternelle, posée dans le formulaire court du recensement, permet de déterminer le nombre de personnes qui, en milieu minoritaire, ont droit à l’éducation en française. Or, dans une francophonie en profonde mutation, cette seule question ne permet plus de rejoindre tous les ayants droit.

“Dans mon réseau de connaissance, chez moi au Manitoba, il y a Lassana, un Malien d’origine dont la langue maternelle n’est pas le français mais qui utilise cette langue tous les jours. C’est en français qu’il communique avec sa femme, une Chilienne hispanophone. Leur fille va à l’école de langue française; techniquement, ce sont des ayants droits, même si ni l’un, ni l’autre n’a le français comme langue maternelle”, a souligné la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

La Fédération est d’avis que des questions comme « Dans quelles langues avez-vous reçu votre éducation » et « Dans quelles langues vos parents ont-ils reçu leur éducation » seraient plus utiles. Elles permettraient d’identifier non seulement les individus de langue maternelle non officielle qui ont été éduqués en français, entièrement ou en partie, mais aussi ceux et celles qu’on appelle parfois les « francophones de génération perdue », soit les parents qui ont été éduqués en anglais alors que leurs propres parents avaient, eux, reçu leur éducation en français.

“Dénombrer ces personnes pour leur permettre d’inscrire leurs enfants à l’école de langue française serait conforme à l’objectif corollaire de l’article 23 en termes de réparations, un objectif qui a été reconnu par les tribunaux”, souligne Mme Lanthier.

 

Lire les remarques de la FCFA au comité

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