Des questions capitales pour les francophones partout au pays devant la Cour suprême

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada se réjouit que la Cour suprême du Canada ait accepté d’entendre l’appel de la décision de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique en matière d’éducation en langue française. La cause qui sera entendue par le plus haut tribunal du pays touche des questions capitales en ce qui a trait au financement de l’éducation en français, dont l’équivalence réelle entre les écoles de langue française et de langue anglaise et l’idée, évoquée par la Cour d’appel, que fournir aux francophones les édifices scolaires auxquels ils ont droit coûterait trop cher.

« Ce sont des questions fondamentales et d’envergure nationale qui sont maintenant devant la Cour suprême du Canada. Je suis content que la Cour ait accepté d’entendre cet appel, et maintenant il faut qu’on travaille fort pour gagner cette cause. En ces temps de contestation de la dualité linguistique, on ne peut pas laisser en place une jurisprudence qui permet à des considérations politiques de primer sur nos droits en ce qui a trait au financement de nos écoles », déclare le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA salue le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique et la Fédération des parents francophones de la Colombie-Britannique, qui avec d’autres ont porté cette cause jusqu’au plus haut tribunal du pays.

Déclaration du président de la FCFA en appui à l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante concernant les propos de la ministre ontarienne Caroline Mulroney en ce qui a trait au rôle de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario :

« Je suis déçu de lire des propos qui accusent l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario de jouer des jeux politiques de manière partisane. Je trouve que ces propos traduisent une mauvaise compréhension du rôle d’un organisme porte-parole francophone. Un organisme ne sert pas de porte-voix pour un parti mais pour une communauté. Sa seule allégeance, c’est à la francophonie de sa province ou de son territoire.

Le rôle de l’AFO, et des organismes porte-parole des communautés francophones et acadiennes ailleurs au pays, est de porter auprès des deux paliers de gouvernement les attentes de la collectivité qu’ils représentent. Dans le cas de l’Ontario, l’AFO porte clairement une attente de la collectivité franco-ontarienne : que tant la ministre Joly que la ministre Mulroney agissent en championnes de la francophonie, au-delà de la politique partisane.

J’ai toujours dit que la dualité linguistique est une valeur fondamentale qui doit rassembler tous les partis. La FCFA a d’ailleurs sans cesse invité les partis politiques fédéraux à envisager la modernisation de la Loi sur les langues officielles comme un enjeu non-partisan. Aujourd’hui, je réitère cette position en invitant tant la ministre Mulroney que la ministre Joly à élever le discours sur la meilleure manière d’appuyer la francophonie ontarienne.

La FCFA se tient debout aux côtés de l’AFO et défend l’allégeance de celle-ci à la francophonie ontarienne.

Volte-face du commissaire aux langues officielles sur une plainte de l’ANIM: une saga aberrante qui appelle une action décisive pour moderniser la Loi sur les langues officielles

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) s’unissent pour condamner l’issue déplorable d’une plainte déposée au commissaire aux langues officielles il y a six ans, par l’Alliance nationale de l’industrie musicale (ANIM).

Après avoir donné raison à l’ANIM contre le Conseil de la Radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) dans un rapport d’enquête l’an dernier, le commissaire fait un virage à 180 degrés en signant, il y a un mois, un nouveau rapport qui juge la plainte de l’Alliance non fondée. La cause : un jugement de la Cour fédérale, au printemps 2018, qui conclut que l’obligation des institutions fédérales d’adopter des mesures positives pour appuyer le développement des communautés (partie VII) ne vaut pas le papier sur lequel elle est écrite.

« Cette histoire illustre tout ce qui ne fonctionne pas avec la Loi sur les langues officielles (LLO) sous sa forme actuelle. D’une part, le jugement a mené le commissaire à modifier sa manière d’enquêter sur les plaintes sous la partie VII de la Loi, discrètement et sans en aviser le Parlement, mais d’une manière qui fait qu’il est beaucoup plus difficile pour nos plaintes d’être jugées fondées. D’autre part, un délai de six ans entre une plainte et un rapport, c’est absolument inadmissible. Ça n’encourage certainement pas les citoyens et les citoyennes à déposer des plaintes », déclare le président de la FCFA, Jean Johnson.

Le président de la FCCF, Martin Théberge, est du même avis : « Impossible de s’expliquer les délais de traitement de ce dossier, sans parler des raisons qui ont motivé la volte-face complète du Commissaire. Nous n’avons pas le choix de sonner l’alarme. La plainte de l’ANIM fait écho aux représentations de la FCCF dans le dossier de la modernisation de la Loi sur les langues officielles. Il faut renforcer la partie VII de la Loi et cimenter la notion des mesures positives. Le gouvernement doit intervenir et exercer son leadership sur cette question. Le Commissaire doit se raviser et revenir à sa décision initiale ».

Pour la FCFA et la FCCF, la saga vécue par l’ANIM dans ce dossier montre l’urgence de moderniser la Loi sur les langues officielles, notamment pour fermer la brèche majeure créée dans la partie VII de la Loi par le jugement de la Cour fédérale, mais aussi pour que les citoyens et les citoyennes puissent obtenir des suivis à leurs plaintes dans des délais plus sérieux.

La FCFA comparaît ce jeudi devant le Comité permanent des langues officielles des Communes et a l’intention de soulever cette question avec les parlementaires.

Sessions d’information sur le recrutement de travailleurs qualifiés bilingues : Des centaines d’employeurs de l’Atlantique et de l’Ontario ont participé

Ottawa, 28 mars 2019 – Entre le 14 et le 26 mars, plus de 300 représentants et représentantes d’entreprises, de chambres de commerce, de municipalités, de gouvernements provinciaux et d’autres partenaires économiques et communautaires ont découvert avec beaucoup d’intérêt les possibilités en matière de recrutement de travailleurs étrangers d’expression française. La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada dresse donc un bilan positif de la série de sessions d’information, d’activités de réseautage et de visites d’entreprises qu’elle a organisée avec les Réseaux en immigration francophone (RIF) ces dernières semaines.

« Le développement de la main-d’œuvre bilingue est un pari gagnant pour les employeurs et pour le Canada tout entier. Le français est appelé à devenir d’ici 2050 la 2e ou 3e langue la plus parlée sur la planète, notamment avec une croissante majeure en Afrique. La capacité de faire des affaires et du commerce en français et en anglais est un atout incroyable pour notre pays dans ce marché de demain », souligne le président de la FCFA, Jean Johnson.

Les sessions d’information, qui se sont déroulées en Atlantique et en Ontario, ont été organisées en partenariat avec les ambassades du Canada en France, en Roumanie et au Maroc, dans huit villes des provinces de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario, de l’Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick.

Depuis six ans, la FCFA coordonne chaque année deux Tournée de liaison et de mobilisation des employeurs pour le recrutement international d’immigrants francophones et l’engouement des employeurs reste constant.

Ces tournées de mobilisation permettent de sensibiliser de nouveaux employeurs mais aussi de nouveaux secteurs d’emploi sur le recrutement d’une main-d’œuvre qualifiée francophone et/ ou bilingue à l’étranger. La FCFA du Canada cherche ainsi à donner l’occasion aux travailleurs temporaires francophones de s’établir de manière permanente au sein des communautés francophones en situation minoritaire.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

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Renseignements :         Emmanuelle Maurin, Agente de promotion, immigration

Tél. : (613) 241-7600, poste 226

promotion.immigration@fcfa.ca

Le projet de l’immigration francophone a atteint un nouveau niveau de maturité

Halifax (Nouvelle-Écosse), 21 mars 2019 – « L’immigration francophone doit devenir un exemple de comment bien faire quelque chose. On a encore beaucoup de travail à faire pour en arriver là, mais je constate que les gens sont prêts, ils sont engagés et ils sont prêts à passer à l’action ». C’est ce qu’a déclaré le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, au terme de la 13e Journée de réflexion sur l’immigration francophone, qui se tenait hier à Halifax. La conférence, organisée par la FCFA, a rassemblé plus de 150 représentantes et représentants des communautés, du milieu de la recherche et des gouvernements.

La Journée a débuté avec une minute de silence à la mémoire des victimes du massacre de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, et de toutes les victimes d’actes d’intolérance envers la diversité. Elle s’est poursuivie avec une conférence de la très honorable Michaëlle Jean, qui a encouragé les communautés à poursuivre leur engagement en immigration francophone « sous le signe d’un humanisme solidaire et fraternel ». Les discussions qui ont suivi ont porté sur les défis à relever pour que les personnes issues de l’immigration se sentent réellement partie prenante de la francophonie dans laquelle ils se sont établis.

« Au cours de la Journée, on a entendu très clairement que les jeunes et les femmes, notamment, ont des défis et des réalités spécifiques en matière d’intégration et d’inclusion auxquels il faut absolument s’adresser si on veut bâtir un nous collectif plus fort et avancer ensemble comme francophonie capable d’influencer le pays. Je sors de la Journée confiant que les organismes vont faire ce qu’il faut pour consolider leur collaboration et agir à cette fin », explique M. Johnson.

La thématique de la Journée, d’ailleurs, était 50 ans de langues officielles au Canada : penser l’inclusion et la diversité dans une francophonie qui réaffirme sa légitimité. Les participants et participantes ont réfléchi à comment une Loi sur les langues officielles modernisée pourrait mieux refléter les réalités d’une francophonie plurielle et diversifiée.

La FCFA se réjouit enfin que la ministre responsable des Affaires acadiennes et ministre de l’Immigration de la Nouvelle-Écosse, l’honorable Lena Metlege Diab, ait profité de la Journée pour dévoiler le tout nouveau plan d’action de la province en matière d’immigration francophone.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

 

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Renseignements :         Serge Quinty, directeur des communications

Tél. : (613) 241-7600, poste 1

communications@fcfa.ca

Budget fédéral 2019 : Un signal encourageant du gouvernement fédéral pour l’éducation dans la langue de la minorité

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada trouve encourageant que le gouvernement fédéral s’engage à mettre plus d’argent sur la table pour le Programme d’enseignement des langues officielles en enseignement (PLOE), qui finance l’éducation dans la langue de la minorité partout au pays. Le ministre des Finances, l’honorable Bill Morneau, en a fait l’annonce dans le budget qu’il a présenté cet après-midi.

La FCFA se réjouit également que le gouvernement s’engage à intégrer, dans la négociation du prochain protocole d’entente en matière d’éducation dans la langue de la minorité, des conditions pour les provinces et les territoires en matière de reddition de compte et de consultation régulière des communautés.

« La bonification des fonds du PLOE et l’ajout de ces conditions, surtout pour que les provinces et les territoires consultent régulièrement nos communautés et nos conseils scolaires, c’était notre principale demande lors des consultations prébudgétaires. Au fil des ans, les besoins en éducation ont augmenté mais pas les investissements. À cet égard, nous avons l’impression que le gouvernement a écouté ou en tout cas signalé une intention d’agir », déclare le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA tient toutefois à noter que le gouvernement fédéral n’a pas confirmé un montant spécifique pour la bonification du Programme.

La Fédération accueille aussi positivement l’investissement de 21,6 M $ sur cinq ans pour appuyer les nouvelles dispositions linguistiques dans la Loi sur le divorce. « Nos juristes d’expression française ont travaillé très fort à faire modifier la Loi pour qu’on puisse divorcer en français au Canada. Cette avancée, elle leur appartient », souligne M. Johnson.

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