Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante concernant les propos de la ministre ontarienne Caroline Mulroney en ce qui a trait au rôle de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario :
« Je suis déçu de lire des propos qui accusent l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario de jouer des jeux politiques de manière partisane. Je trouve que ces propos traduisent une mauvaise compréhension du rôle d’un organisme porte-parole francophone. Un organisme ne sert pas de porte-voix pour un parti mais pour une communauté. Sa seule allégeance, c’est à la francophonie de sa province ou de son territoire.
Le rôle de l’AFO, et des organismes porte-parole des communautés francophones et acadiennes ailleurs au pays, est de porter auprès des deux paliers de gouvernement les attentes de la collectivité qu’ils représentent. Dans le cas de l’Ontario, l’AFO porte clairement une attente de la collectivité franco-ontarienne : que tant la ministre Joly que la ministre Mulroney agissent en championnes de la francophonie, au-delà de la politique partisane.
J’ai toujours dit que la dualité linguistique est une valeur fondamentale qui doit rassembler tous les partis. La FCFA a d’ailleurs sans cesse invité les partis politiques fédéraux à envisager la modernisation de la Loi sur les langues officielles comme un enjeu non-partisan. Aujourd’hui, je réitère cette position en invitant tant la ministre Mulroney que la ministre Joly à élever le discours sur la meilleure manière d’appuyer la francophonie ontarienne.
La FCFA se tient debout aux côtés de l’AFO et défend l’allégeance de celle-ci à la francophonie ontarienne.