La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada se réjouit que la Cour suprême du Canada ait accepté d’entendre l’appel de la décision de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique en matière d’éducation en langue française. La cause qui sera entendue par le plus haut tribunal du pays touche des questions capitales en ce qui a trait au financement de l’éducation en français, dont l’équivalence réelle entre les écoles de langue française et de langue anglaise et l’idée, évoquée par la Cour d’appel, que fournir aux francophones les édifices scolaires auxquels ils ont droit coûterait trop cher.
« Ce sont des questions fondamentales et d’envergure nationale qui sont maintenant devant la Cour suprême du Canada. Je suis content que la Cour ait accepté d’entendre cet appel, et maintenant il faut qu’on travaille fort pour gagner cette cause. En ces temps de contestation de la dualité linguistique, on ne peut pas laisser en place une jurisprudence qui permet à des considérations politiques de primer sur nos droits en ce qui a trait au financement de nos écoles », déclare le président de la FCFA, Jean Johnson.
La FCFA salue le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique et la Fédération des parents francophones de la Colombie-Britannique, qui avec d’autres ont porté cette cause jusqu’au plus haut tribunal du pays.