Bilan de la campagne électorale : les francophones ont des choix clairs en termes d’engagements des partis

« Pour la première fois depuis plusieurs années, la grande majorité des partis politiques fédéraux présentent des options sérieuses aux électeurs et aux électrices en matière de francophonie et de langues officielles. Le 20 septembre, les francophones ont des choix clairs en termes d’engagements des partis ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, au lendemain du débat sur la francophonie, animé par Mathieu Nadon et diffusé en direct sur RDI.

Au cours de ce débat, auquel participaient des candidats et candidates du Parti libéral, du Parti conservateur, du NPD, du Bloc Québécois et du Parti Vert, il a été question de modernisation de la Loi sur les langues officielles, d’appui aux institutions postsecondaires de langue française en milieu minoritaire, de relance économique de la francophonie après la pandémie et d’appui aux arts et à la culture en français.

« Le débat d’hier soir et notre analyse des plateformes montrent que les partis ont une philosophie et une réflexion à offrir sur la question de la protection et de la promotion du français au pays. Les approches sont différentes, bien entendu, et c’est là que les citoyens et les citoyennes devront faire leur choix – mais ils ont justement l’embarras du choix », estime Mme Roy.

Le débat et les plateformes montrent, par ailleurs, que les enjeux francophones ont été pris au sérieux par les partis. « Dans les déclarations des chefs, des candidats et des candidates, dans les programmes, on reconnaît des expressions, des tournures de phrase qui proviennent de notre réseau. C’est un reflet de tout le travail fait pour cultiver des liens avec tous les partis représentés au Parlement », souligne la présidente de la FCFA.

Au cours de la campagne, la FCFA et ses membres ont notamment rencontré 93 candidats et candidates des cinq principaux partis, en plus d’avoir initié des démarches pour que Radio-Canada organise le débat sur la francophonie d’hier soir. La Fédération a aussi produit deux tableaux d’analyse des programmes des partis sur les principales priorités de la francophonie. Enfin, la FCFA a mis en ligne le site www.monvotefrancophone.ca pour outiller les citoyens et les citoyennes pour qui l’avenir du français compte.

« J’invite les Canadiens et les Canadiennes à voter en grand nombre. C’est un devoir civique, mais c’est aussi notre droit et notre voix. Les mesures sanitaires sont en place pour vous permettre de le faire en toute sécurité, donc ne laissez rien vous arrêter et faites-vous entendre », déclare Mme Roy.

Élection fédérale : la FCFA lance le site monvotefrancophone.ca

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a lancé aujourd’hui un microsite pour encourager l’engagement citoyen des francophones au cours de la campagne électorale. Sur www.monvotefrancophone.ca, les citoyens et citoyennes d’expression française peuvent écrire à leurs candidats et candidates pour demander des gestes concrets en appui à la francophonie.

« Les deux grandes priorités de la FCFA et des communautés qu’elle représente sont la modernisation de la Loi sur les langues officielles et des mesures adaptées à la francophonie dans le plan de relance post-pandémie des partis. En travaillant ensemble, du national au local, partout au pays, on peut se faire entendre », explique la présidente de la FCFA, Liane Roy.

Plus précisément, la FCFA tient à ce qu’un projet de loi pour moderniser la Loi sur les langues officielles soit déposé dans les trois mois suivant l’élection du 20 septembre. Elle s’attend aussi à des engagements concrets pour pallier la perte de vitalité de la francophonie au cours des 18 derniers mois, notamment, à cause de la fermeture des centres culturels et communautaires, de l’annulation des festivals et événements en français, des difficultés éprouvées par plusieurs institutions postsecondaires et de l’aggravation de la pénurie de main-d’œuvre en éducation, en culture, en santé, en petite enfance et en développement communautaire.

« On entre dans la période la plus importante de la campagne, celle où les partis ont presque terminé la nomination des candidats et des candidates, et où les gens reviennent de vacances et s’informent sur les positions des partis. S’il y a un moment pour s’engager dans la campagne, c’est maintenant », souligne Mme Roy.

La FCFA entreprend également une série de tables rondes partout au pays avec des candidats et candidates des cinq principaux partis, dans le but de les informer sur les enjeux de francophonie et de langues officielles. La Fédération encourage également les citoyens et les citoyennes à demander que ces enjeux soient soulevés lors des trois débats des chefs.

Enfin, la FCFA produira, dans la semaine du 13 septembre, une analyse comparative des plateformes des partis en ce qui a trait à la francophonie et aux langues officielles.

Pas de bureaux de scrutin spéciaux sur les campus: la FJCF et la FCFA inquiètes pour la participation des jeunes

La Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) et la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada trouvent très inquiétant d’apprendre que les bureaux de scrutin spéciaux disponibles en 2019 sur les campus des collèges et universités ne seront pas offerts pour l’élection du 20 septembre. Pour les deux organismes, l’absence de ces bureaux spéciaux, ainsi que le peu d’information transmise aux jeunes, risque d’avoir un impact majeur sur la participation de ceux-ci à l’élection.

« À quelques semaines des élections, nous apprenons avec stupéfaction que les bureaux spéciaux ne seront pas disponibles sur les campus. Les étudiant.e.s s’attendent à obtenir le même service que par le passé. En 2019, les jeunes recevaient plus d’information de leur collège/université pour leur présenter les moyens pour voter.  Ce n’est pas le cas cette année.  Nous craignons que l’absence des bureaux de vote spéciaux affecte drastiquement les capacités de vote pour les étudiant.e.s, ce qui pourrait affecter leurs habitudes de vote au long terme », affirme la présidente de la FJCF, Sue Duguay.

Les bureaux de scrutin spéciaux sur les campus des collèges et universités permettent aux étudiants et étudiantes de voter dans leur circonscription de résidence, même si celle-ci est éloignée du lieu où ils étudient. La pandémie a forcé leur élimination pour 2021, quoique Élections Canada ait exprimé une détermination à les remettre en place ultérieurement.

« On comprend le contexte dans lequel se tiennent ces élections, mais on parle ici de jeunes qui se préparent à exercer leur droit de vote pour la première fois. On veut leur faciliter la tâche au maximum pour que ce soit une expérience positive qu’ils aient le goût de refaire aux élections suivantes. On n’y parviendra pas sans mesures adaptées et, surtout, sans s’assurer qu’ils soient au courant de ces mesures », déplore la présidente de la FCFA, Liane Roy.

La FJCF et la FCFA sont prêtes à travailler avec Élections Canada pour un effort de communication majeur vers les jeunes, et sollicitent l’appui des collèges, universités et associations étudiantes à cet effet. Les deux organismes comptent par ailleurs sur Élections Canada pour remettre en place les bureaux de scrutin spéciaux sur les campus et en faire une composante permanente des élections au pays.

Le ministre Mendicino et la présidente de la FCFA, Liane Roy, invitent les résidents temporaires d’expression française à se prévaloir de voies vers la résidence permanente

Le 12 juillet 2021 – Bathurst (Nouveau-Brunswick) – L’immigration est essentielle à la vitalité des communautés francophones du Canada, y compris les communautés acadiennes du Nouveau-Brunswick. C’est pourquoi, l’honorable Marco E. L. Mendicino, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, et Mme Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, ont visité aujourd’hui Bathurst pour inviter les résidents temporaires d’expression française à se prévaloir de la nouvelle voie vers la résidence permanente, récemment lancée par le gouvernement du Canada.

Bien que cette nouvelle voie fasse une différence au Canada, elle est particulièrement essentielle pour l’avenir des communautés francophones et acadiennes en situation minoritaire, comme à Bathurst. Elle contribuera à retenir des enseignants francophones pour combler la pénurie d’enseignants de français au Canada. Afin de promouvoir les langues officielles du Canada, les volets destinés aux candidats francophones ou bilingues ne comportent aucune limite quant au nombre de demandes pouvant être reçues.

Jusqu’au 5 novembre 2021, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) acceptera les demandes des candidats francophones ou bilingues qui ont l’intention de vivre à l’extérieur du Québec, dans le cadre des trois volets suivants pour :

  • les travailleurs temporaires dans le domaine des soins de santé
  • les travailleurs temporaires d’autres professions essentielles sélectionnées
  • les étudiants étrangers qui ont obtenu un diplôme dans un établissement d’enseignement canadien

À mesure que nous laissons la pandémie derrière nous et nous tournons vers l’avenir, l’immigration demeure essentielle à notre reprise économique en s’assurant que nous disposons des travailleurs dont nous avons besoin pour assurer la prospérité de nos entreprises et créer plus de bons emplois au pays.

Grâce à une voie accélérée vers la résidence permanente, ces initiatives ciblées encourageront les travailleurs temporaires essentiels et les étrangers diplômés à s’établir au Canada et nous aideront à retenir les travailleurs talentueux dont nous avons besoin, particulièrement dans nos hôpitaux et nos foyers de soins de longue durée. De cette façon, nous reconnaissons le service extraordinaire de tant de travailleurs essentiels pendant la pandémie, dont beaucoup sont de nouveaux arrivants qui ont joué un rôle crucial dans la lutte contre la COVID-19.

Citations  

« Un des avantages du Canada sur la scène internationale est sa nature bilingue. Donc, soutenir la croissance des communautés francophones en situation minoritaire fait partie du plan de croissance économique et de prospérité à long terme de notre gouvernement. Notre nouvelle voie, qui comporte des volets expressément réservés aux travailleurs francophones et aux étrangers francophones diplômés, veillera à ce que l’immigration contribue directement au développement des communautés francophones. »

– L’honorable Marco E. L. Mendicino, C.P., député, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté

« Puisqu’il n’y a pas de limite au nombre de candidats d’expression française qui peuvent se prévaloir de cette nouvelle voie vers la résidence permanente d’ici le mois de novembre, nous encourageons tous les travailleurs temporaires et récents gradués de nos collèges et universités qui souhaitent s’établir au sein de la francophonie canadienne d’explorer si cette nouvelle option répond à leurs besoins et aspirations. Nous invitons également les organismes et institutions de nos communautés à promouvoir ce programme auprès des résidents temporaires d’expression française au cours des prochaines semaines et des prochains mois. »

Mme Liane Roy, présidente de la FCFA du Canada

 

Faits en bref

  • Les présentes politiques d’intérêt public entreront en vigueur le 6 mai 2021 et prendront fin le 5 novembre 2021.
  • Il n’y a pas de limite quant au nombre de demandes pour les volets réservés aux nouveaux arrivants francophones et bilingues.
  • Les candidats doivent démontrer qu’ils possèdent un niveau de compétence en français d’au moins 4 grâce à un test approuvé par un organisme d’évaluation linguistique désigné par le Centre des niveaux de compétence linguistique canadiens.
  • Pour être admissibles, les travailleurs doivent avoir au moins un an d’expérience de travail au Canada dans une profession de la santé ou une autre profession essentielle désignée.

 

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L’Acadienne Liane Roy élue à la présidence de la FCFA

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a une nouvelle présidente. Liane Roy a été élue par les membres pour un mandat de deux ans.

Acadienne du Nouveau-Brunswick, Liane Roy a dirigé notamment la Société nationale de l’Acadie et la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick. Elle a aussi été sous-ministre adjointe au gouvernement provincial et présidente-directrice générale du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick.

« Je tiens à remercier les membres pour leur confiance. Je m’engage à commencer le travail immédiatement parce que les dossiers et les défis demandent une attention immédiate. J’ai hâte d’apporter mon énergie pour continuer et mener à terme tout ce qui a été entrepris, et il y en a beaucoup, par rapport à la modernisation de la Loi sur les langues officielles, le rapprochement avec le Québec, les états généraux sur le postsecondaire et l’immigration et l’inclusion », a déclaré Mme Roy.

La nouvelle présidente succède à Jean Johnson, qui occupait ce poste depuis quatre ans. Elle a tenu à remercier le président sortant pour son engagement. « Jean Johnson nous a fait beaucoup progresser vers une Loi sur les langues officielles modernisée, et je peux vous garantir que nous allons poursuivre ce travail jusqu’à ce soit complété ».

Denis Simard, président de l’Assemblée communautaire fransaskoise, a aussi été élu au bureau de direction de la FCFA à titre de représentant des organismes porte-parole.

Le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes se termine aujourd’hui sur la notion d’engagement pour l’avenir

Aujourd’hui marque la fin du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes, qui a rassemblé près de 1 000 personnes du Québec et des provinces et territoires du Canada pour des discussions sur l’avenir de la solidarité francophone. L’événement a connu un grand succès et une mobilisation sans précédent.

Fort d’une programmation riche, le Sommet a réuni des francophones lors d’activités variées et interactives ouvertes à toutes et tous.

Les sept ateliers de coconstruction ont été des moments phares du Sommet. Près de 150 organismes de la société civile du Québec comme de partout ailleurs au Canada ont été invités à alimenter des discussions franches et stimulantes sur leur vision du rapprochement et les actions qui pourraient être mises en place pour le solidifier. La qualité et le dynamisme des échanges, la créativité des pistes de rapprochement et le dévouement des participantes et des participants ont, par ailleurs, permis l’établissement de nouveaux liens et l’émergence des idées de collaborations concrètes et structurantes entre les Québécois et Québécoises et les autres francophones et francophiles du Canada.

Le Sommet est loin d’être une fin en soi : il s’agit d’un début vers plusieurs collaborations à venir. Des actions seront prises, et une charte d’engagement a été mise à la disposition des participantes et des participants pour que ceux-ci y indiquent leur mobilisation concrète dans le processus de rapprochement des francophonies canadiennes.

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, M. Jean Johnson, sont les deux premiers signataires de la Charte d’engagement pour le rapprochement des francophonies canadiennes. Au nom du gouvernement du Québec, M. Legault s’est engagé à favoriser l’implication de toutes les composantes de l’Administration québécoise au soutien du rayonnement du français et à l’essor des communautés francophones et acadiennes. Pour sa part, M. Johnson s’est engagé, au nom de la FCFA, à travailler avec les principaux ministères et institutions du gouvernement du Québec pour adopter des mesures qui viseront le rapprochement des francophonies canadiennes. Il s’est aussi engagé à offrir un lieu de dialogue et de collaboration permanent et récurrent entre le Québec et les communautés francophones et acadiennes. Les deux signataires ont également convenu de poursuivre leur collaboration unique, notamment par le renouvellement de l’Entente de coopération entre le gouvernement du Québec et la FCFA.

Le Sommet se terminera au son des accents musicaux de toutes les francophonies canadiennes. Une émission spéciale de Belle et Bum sera présentée ce soir, en primeur, à toutes les personnes qui auront participé au Sommet, avant d’être diffusée, cet automne, sur les ondes de Télé-Québec. Les artistes Luc De Larochellière, Mimi O’Bonsawin, Sympa César, Joseph Edgar, Laurence Nerbonne, Alpha Toshineza, Cindy Bédard, Caroline Savoie et Franck Julien offriront une prestation pour l’occasion.

Rappelons que des activités pré-Sommet ont aussi été présentées par le Centre de la francophonie des Amériques et Les Offices jeunesse internationaux du Québec, tout comme de nombreuses activités partenaires offertes par des organismes de partout au Canada.

Citations :

« La langue française est au cœur de ce qui fait la fierté de la nation québécoise. Elle est également le trait d’union qui nous lie aux communautés francophones et acadienne du Canada, avec qui nous partageons une longue histoire. Le projet de loi no 96, déposé par

mon gouvernement, réitère la responsabilité particulière du Québec et le rôle de premier plan qu’il entend jouer au sein de la francophonie. En tant que premier ministre du seul État de langue française en Amérique du Nord, j’entends favoriser l’engagement de toutes les composantes de l’Administration québécoise à soutenir le rayonnement du français et l’essor des communautés francophones et acadiennes, notamment par le partage de bonnes pratiques et de ressources et l’établissement de partenariats. La poursuite de la collaboration unique de mon gouvernement avec la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada est un premier pas en ce sens. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Je me réjouis du grand succès qu’a connu le Sommet. Cela a été une grande fierté, pour moi, de pouvoir y prendre part. J’ai été fort impressionnée par l’ampleur de la mobilisation et de la motivation des personnes participantes. J’ai déjà hâte aux prochaines étapes qui contribueront au rapprochement des Québécoises et Québécois et des francophones d’ailleurs au Canada. Le Sommet n’était que le début. Au plaisir d’entamer cette nouvelle étape entre le Québec et les communautés francophones du Canada! »

Sonia LeBel, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne

« J’ai vu, durant le Sommet, une volonté manifeste et réciproque des Québécois et des Québécoises et des francophones de nos communautés de créer de nouvelles solidarités. Maintenant, soyons dans l’action pour un rapprochement durable, conformément aux engagements que nous avons pris au terme du Sommet. La FCFA a hâte de travailler avec le gouvernement du Québec et la société québécoise, à cette fin, dans le cadre d’une entente renouvelée. »

Jean Johnson, président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada

« Tout au long du Sommet, j’ai pu constater la vigueur et l’engagement des personnes participantes envers la préservation de la francophonie au Canada, ainsi que l’importance de célébrer ensemble notre héritage. Cela a été un Sommet extraordinaire et je suis fier d’en avoir été le porte-parole. J’ai la conviction profonde que la force de cet esprit de solidarité francophonese répercutera partout au Canada et qu’elle fera rayonner encore plus le milieu culturel et artistique francophone qui me tient tant à cœur. »

Jean-François Breau, porte-parole

Liens connexes :

Prendre connaissance de la charte ainsi que des engagements du premier ministre du Québec et du président de la FCFA, et la signer.

En savoir plus sur le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes et revoir les séances.

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