Traitement des demandes de permis d’études provenant d’Afrique : la FCFA comparaît au comité permanent sur l’immigration

Le directeur général de la FCFA, Alain Dupuis, s’adressant au Comité sur la citoyenneté et l’immigratoin

La FCFA a comparu aujourd’hui au Comité permanent sur la citoyenneté et l’immigration de la Chambre des communes concernant l’enjeu du traitement de demandes provenant de jeunes francophones d’Afrique souhaitant étudier en français au Canada. Il a beaucoup été question dans les médias, dernièrement, du nombre de ces demandes qui sont refusées par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

La Fédération a notamment dénoncé qu’un seul bureau de visas, celui de Dakar, desserve 16 pays de l’Afrique de l’Ouest. Elle a aussi souligné une contradiction entre les raisons données pour les refus – soit un manque de preuve que l’étudiant ou l’étudiante entend retourner dans son pays après ses études – et les objectifs du Canada en matière d’immigration francophone.

La FCFA a notamment recommandé :

  1. D’examiner les critères d’admissibilité des visas étudiants, pour identifier et corriger les discriminations systémiques qui pourraient exister à l’endroit des étudiants africains d’expression française.
  2. D’augmenter substantiellement la capacité de traitement de visas dans les pays d’Afrique francophone, afin de faciliter le traitement des demandes.
  3. D’émettre une directive à l’ensemble des bureaux de visa canadiens pour rappeler les obligations du gouvernement en matière d’immigration francophone, ainsi que l’objectif de favoriser la rétention de ces étudiants au Canada après l’obtention de leur diplôme.
  4. De rendre permanente la passerelle temporaire ouverte en 2021 entre la résidence temporaire et la résidence permanente pour les personnes d’expression française à l’extérieur du Québec.

Cliquez ici pour lire l’allocution de la FCFA

Déclaration à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner le début de Mois de l’histoire des Noirs :

« En ce Mois de l’histoire des Noirs, la FCFA invitera les francophones à découvrir, par une campagne sur les médias sociaux, des personnalités qui se distinguent par l’envergure de leur contribution à l’avancement de nos communautés. Ces capsules sont l’occasion de prendre pleinement la mesure de tout ce que les personnes noires apportent à notre capacité de vivre en français. Iels enseignent à nos enfants, fournissent des soins de santé dans notre langue, créent des entreprises de langue française, font avancer la connaissance en français dans nos collèges et universités et, de plus en plus, assument des positions de leadership au sein de nos associations et organismes.

Il est aussi plus important que jamais, ce mois-ci, de prendre conscience du racisme individuel et systémique que vivent les personnes racisées au Canada et de passer à l’action en adoptant des comportements antiracistes. En 2020, la FCFA s’est engagée à soutenir cette prise de conscience de façon continue et non pas ponctuelle. C’est pourquoi nous avons lancé, vendredi dernier, Le Labo – un espace de discussion en ligne pour faire avancer les connaissances et partager des outils et des façons de faire pour l’inclusion et la promotion de la diversité.

Le Mois de l’histoire des Noirs, ça nous concerne tous et toutes, parce que les personnes noires de langue française font partie du « Nous » collectif.

À tous et à toutes, je souhaite un Mois de l’histoire des Noirs informatif et riche en apprentissages ».

L’adhésion de la Société Santé en français à la FCFA renforce les collaborations et l’avancement de la santé en français

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est heureuse d’annoncer qu’elle compte depuis dimanche un 21e organisme membre, avec l’adhésion de la Société Santé en français (SSF).

Créée en 2002, la SSF a pour objectif de promouvoir le développement de la santé en français pour les communautés francophones et acadienne en situation minoritaire. Elle le fait en collaboration avec 16 réseaux régionaux, provinciaux et territoriaux qui œuvrent à améliorer l’accès à des services de santé en français avec les partenaires en santé.

« Plus que jamais, la FCFA est une voix qui rassemble. Chaque organisme qui se joint à notre grande famille nous permet de porter la voix des francophones avec plus de force, plus de représentativité et la conviction de plonger nos racines vraiment dans les aspirations de nos communautés », souligne la présidente de la FCFA, Liane Roy.

« La santé avec ses déterminants sociaux est au cœur de la vitalité de nos communautés, a déclaré la présidente du conseil d’administration de la SSF, Mme Anne Leis. S’il est vrai que certains membres de la FCFA en adressent plusieurs aspects dans leurs missions respectives, ce sera un grand honneur d’apporter notre propre expertise de la santé en français, accompagnée de notre expérience terrain pour renforcer l’impact de la FCFA dans sa représentation de l’ensemble des besoins de nos communautés et des services qui devraient y répondre ».

Déclaration à la suite du décès de Josée Forest-Niesing

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante à la suite du décès de l’honorable Josée Forest-Niesing, sénatrice franco-ontarienne et ancienne présidente de la Fédération des associations de juristes d’expression française (FAJEF) :

« C’est le cœur très lourd que nous avons appris le décès de Josée Forest-Niesing. Nous savions que tout récemment, elle avait été hospitalisée, mais elle venait de rentrer chez elle pour poursuivre sa convalescence et nous avions bon espoir qu’elle se rétablisse pleinement.

Apprendre, aujourd’hui, qu’elle nous a quittés, c’est tout un coup de massue parce qu’elle faisait partie de la grande famille de la francophonie canadienne. À titre de présidente de la FAJEF, elle a siégé au conseil d’administration de la FCFA. Depuis sa nomination au Sénat, elle acceptait toujours de nous rencontrer pour jaser de modernisation de la Loi sur les langues officielles, avec toute la passion de la francophonie et de l’accès à la justice en français qui l’animait.

Au nom de l’ensemble de la grande famille de la FCFA, j’offre mes condoléances aux proches de Josée Forest-Niesing ».

Déclaration à la suite du décès de Robert Melanson

 

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante à la suite du décès de Robert Melanson, ancien président de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick :

« À la FCFA, nous sommes sous le choc et profondément attristés d’apprendre le décès de Robert Melanson, un an à peine après la fin de son mandat à la présidence de la SANB.

Robert était un homme d’une grande culture, nourrie par le métier de libraire qu’il a exercé pendant des décennies. Il connaissait bien l’histoire de la francophonie sur le continent nord-américain et il savait nous faire voyager avec lui lorsqu’il en parlait avec passion.

Le mandat de Robert à la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick a coïncidé avec de sérieuses tensions linguistiques au Nouveau-Brunswick, et il a fait face aux attaques envers la dualité linguistique avec la résolution et le militantisme acadien qu’on attend d’un président de la SANB. C’est avec cette même résolution et ce même militantisme qu’il a représenté l’Acadie du Nouveau-Brunswick à la table de la FCFA.

Robert est parti trop tôt, alors qu’il avait encore tant à donner. Mais il a mené sa dernière lutte avec le même courage qu’il a montré dans son engagement pour l’Acadie et pour la francophonie.

J’offre toutes mes condoléances à la famille et aux proches de Robert ».

La FCFA comparaît à l’Assemblée nationale du Québec sur le projet de loi 96

La FCFA a comparu, cet après-midi, à la Commission de la culture et de l’éducation de l’Assemblée nationale dans le cadre des audiences sur le projet de loi 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec : le français. Dans ses remarques, la présidente, Liane Roy, a déclaré que la Fédération y était « par solidarité pour l’affirmation et la protection du français, et dans une volonté de rapprochement réciproque avec le Québec ».

Au nom de cette solidarité, la Fédération appuie fermement l’intention du projet de loi 96, soit le renforcement du français au Québec. Elle reconnaît également la prérogative du gouvernement québécois de prendre les mesures qui s’imposent pour protéger le français sur son territoire.

Le projet de loi 96 inclue plusieurs mesures concernant le rapprochement entre le Québec et les communautés francophones et acadiennes, ce que la FCFA accueille avec enthousiasme. Elle a formulé les commentaires visant à renforcer et clarifier ces mesures, mais apprécie fortement l’engagement du Québec envers les francophonies ailleurs au pays. Ces mesures incluent :

  • Une volonté du Québec d’assumer un leadership en matière de francophonie, rôle que la FCFA invite le gouvernement québécois à jouer à toutes les tables fédérales-provinciales-territoriales;
  • Une intention d’engager l’ensemble de l’Administration québécoise, par le biais de plusieurs ministères, au service du rapprochement avec les communautés francophones et acadiennes;
  • L’élimination de frais de scolarité supplémentaires pour les jeunes francophones des autres provinces/territoires poursuivant des études postsecondaires au Québec, lorsque le programme d’études n’est pas offert dans leur province/territoire d’origine.

La FCFA reconnaît aussi la prérogative de l’Assemblée nationale de modifier la Constitution canadienne pour y intégrer deux caractéristiques fondamentales : que le Québec forme une nation et que le français en est la langue officielle. La Fédération note qu’il existe une voie alternative pour arriver à ce résultat qui pourrait susciter davantage d’esprit collaboratif des autres provinces et territoires envers le français et la francophonie.

« Soyons clairs : l’enchâssement constitutionnel de ces deux caractéristiques fondamentales du Québec est un objectif plus que légitime. La FCFA suggère simplement une façon d’y arriver qui pourrait être bénéfique pour la protection du français au Québec et sur l’ensemble du territoire », a souligné Liane Roy.

De par son rôle, la FCFA a apporté à la Commission des points de vue uniques sur les impacts du projet de loi 96, dont la possibilité que se produisent d’autres situations où le Québec et nos communautés se retrouvent en opposition devant les tribunaux, notamment, en ce qui a trait aux droits linguistiques scolaires.

Toutefois, la Fédération tient à ce que sa comparution soit vue comme une expression d’appui à la démarche d’affirmation du français par le Québec. « Nous connaissons trop bien la fragilité de notre langue. Nous savons trop bien à quel point il faut toujours demeurer vigilants. Des différends politiques ou juridiques peuvent surgir entre nous. C’est normal. Mais ne laissons pas ces différends freiner notre volonté d’affirmation de la langue française au Québec et sur l’ensemble du territoire canadien », a déclaré la présidente de la FCFA.

Lire le mémoire de la FCFA sur le projet de loi 96

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