Déclaration du président de la FCFA à l’occasion de la Fête du Canada

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour marquer la Fête du Canada :

« C’est un grand plaisir pour moi de souhaiter à tous les Canadiennes et Canadiens, un bon 150e anniversaire! Cette fête est une occasion de célébrer toutes les facettes de notre société et de réaffirmer les valeurs qui nous unissent, soit l’ouverture, la diversité et la dualité linguistique. C’est aussi une occasion de commémorer les moments moins glorieux de notre histoire et de renouer notre désir de construire ensemble un pays qui saura faire une place pour tous ses citoyennes et citoyens.

Si nous jouissons de deux langues officielles au Canada et de communautés francophones dynamiques dans toutes les provinces et territoires, c’est parce que nos ancêtres ont su se mobiliser pour faire respecter notre droit de vivre et de nous épanouir en français, comme citoyennes et citoyens à part entière. Aujourd’hui, les communautés francophones et acadiennes constituent des terres d’accueil dynamiques, renforcées par l’apport culturel, intellectuel et économique des nouveaux arrivants venus de partout dans le monde. Ainsi, nos communautés continuent de contribuer à l’essor de notre pays et à faire vivre le bilinguisme et la diversité culturelle, gages de productivité et de compétitivité du Canada à l’international.

Le 150e de la Confédération canadienne est une belle occasion pour tous les Canadiens et les Canadiennes de reconnaître la contribution et l’importance de chacune et chacun à la construction de ce pays et de célébrer ensemble nos histoires et nos cultures dans un esprit d’égalité, de dialogue et de respect.

À tous et à toutes, je souhaite une joyeuse Fête du Canada ».

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Déclaration du président de la FCFA à l’occasion de la Saint-Jean-Baptiste

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Saint-Jean-Baptiste, Fête de la francophonie canadienne :

« Cette année, la célébration de la Saint-Jean-Baptiste, fête des francophones, s’inscrit dans les célébrations de Canada 150. De plus, cette fête de la Saint-Jean-Baptiste s’inscrit dans les festivités de Constellation francophone, un événement présenté dans six villes au travers le Canada pour encourager le dialogue et les échanges entre les différentes communautés francophones du pays. Partout au Canada, les francophones se rassemblent pour célébrer la vitalité, le dynamisme et la diversité de la francophonie canadienne et acadienne.

Il est important de saisir toutes les opportunités d’être présent et de montrer que les communautés francophones et acadiennes sont là, qu’ils ont leur place au Canada, depuis bien avant la Confédération en 1867. Les francophones du Canada ont aidé à bâtir ce pays, ils le font encore aujourd’hui et ils continueront de le faire dans le futur, puisqu’ils sont porteurs des valeurs canadiennes de diversité et de dualité linguistique.

Ce 24 juin, montrons que les francophones du Canada sont fiers, engagés et qu’ils sont présents. Célébrons ensemble notre diversité et notre francophonie.

Je souhaite à tous et à toutes une formidable Saint-Jean-Baptiste ».

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Intérims et délais de nomination dans plusieurs postes-clés : la FCFA presse le gouvernement d’agir

Avec la fin de la session parlementaire, plusieurs postes clés au gouvernement, dont celui de commissaire aux langues officielles et celui de président ou présidente du CRTC, demeurent vacants ou occupés par intérim. Cette situation sans précédent, ainsi que les processus de nomination anormalement longs, inquiètent la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada.

« Depuis le début de la semaine, la FCFA essaie de savoir si on a toujours au moins une commissaire aux langues officielles par intérim, puisque le mandat de Ghislaine Saikaley est échu depuis le 17 juin. On comprend qu’au niveau de la nomination du prochain ou de la prochaine commissaire, il y a un processus à refaire, mais entretemps, c’est quand même une fonction beaucoup trop importante pour qu’on se retrouve devant une chaise vide », déclare le président de la FCFA, Jean Johnson.

En ce qui a trait au CRTC, la FCFA a appris ce matin que Judith LaRocque, qui avait été nommée en novembre dernier pour occuper de façon intérimaire les fonctions de vice-présidente – radiodiffusion au Conseil, a maintenant été nommée présidente par intérim pour quatre mois à la suite de la fin du mandat de Jean-Pierre Blais. Le poste de vice-présidence radiodiffusion, qui attend une nomination permanente depuis l’automne 2015, redevient vacant.

« Il y a de grands renouvellements de licences qui s’en viennent, comme celui de Radio-Canada et celui d’Unis, et ce qu’on entend c’est que le CRTC n’aurait pas quorum en termes de conseillers francophones pour procéder aux audiences publiques. Ça nous met mal à l’aise, parce qu’on ne sait pas ce qui se passe au niveau des nominations », indique M. Johnson.

Les autres nominations qui se font attendre incluent le comité d’experts pour le nouveau Programme de contestation judiciaire. D’autre part, la ministre du Patrimoine canadien a annoncé aujourd’hui la création d’un comité indépendant qui aura pour mandat de mener le processus de sélection pour combler les postes au conseil d’administration de CBC/Radio-Canada.

« Il y a des postes qui sont trop importants pour qu’on attende des mois avant de les combler. Il faut que le gouvernement nous mette en position de continuer à avancer ; et dans les cas où les nominations tardent, il faut que le Premier Ministre explique pourquoi », précise M. Johnson.

La FCFA est d’ailleurs toujours en attente d’une réponse à sa demande de rencontre avec le Premier Ministre.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Entente multilatérale sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants : il faut des mesures concrètes et ciblées pour la petite enfance en français, dit la FCFA

« Que le gouvernement investisse pour améliorer les services de garde partout au pays, c’est très bien. Mais s’il veut réellement que nos communautés bénéficient de ces investissements de façon équitable, il faut aller plus loin et prévoir des mesures concrètes et ciblées au bénéfice de la petite enfance en français ». C’est ce qu’a déclaré le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, à la suite du dévoilement hier de l’entente multilatérale pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants.

L’entente prévoit le transfert d’une somme de 7,5 milliards $ sur 11 ans vers les provinces et les territoires et inclut une mention de l’importance des « besoins particuliers des communautés francophones et anglophones minoritaires », sans préciser toutefois quelles mesures seront prises concrètement pour tenir compte de ces besoins.

« Ce qu’on comprend, c’est que ça va se négocier dans les ententes bilatérales avec chaque province et territoire, d’où l’importance d’assurer que les clauses linguistiques dans ces ententes soient musclées et incluent des mesures ciblées qui garantissent des retombées pour nos communautés, où les besoins en matière de services à la petite enfance en français sont souvent criants », explique M. Johnson.

L’automne dernier, le commissaire aux langues officielles Graham Fraser a émis un rapport brossant un portrait frappant des défis en ce qui a trait à la petite enfance en français. Le commissaire a d’ailleurs recommandé au gouvernement d’intégrer une composante francophone dans son cadre national pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants.

« C’est un enjeu fondamental pour la francophonie. Quand un parent ne peut plus attendre pour une place en français pour son enfant et l’inscrit à un service de garde en anglais, les chances sont grandes que la suite du parcours scolaire va se faire dans cette langue. Les impacts sur la vitalité de nos communautés peuvent être désastreux », souligne M. Johnson.

La FCFA trouve d’ailleurs regrettable que ni la Commission nationale des parents francophones, ni la Fédération nationale des conseils scolaires francophones n’aient été invités à l’annonce d’hier.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Déclaration du président de la FCFA concernant l’annonce de la Politique sur la francophonie du gouvernement de l’Alberta

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante à la suite du dévoilement de la toute première Politique en matière de francophonie du gouvernement de l’Alberta, ce matin à Edmonton :

« C’est une journée historique non seulement pour la francophonie albertaine, mais aussi pour l’ensemble de la francophonie canadienne. De la Nouvelle-Écosse au Manitoba, de l’Ontario aux Territoires du Nord-Ouest, de l’Île-du-Prince-Édouard à l’Alberta, presque toutes les juridictions provinciales et territoriales au pays ont maintenant une loi ou une politique en matière de francophonie et de services en français.

Cela veut dire que la très grande majorité des 2,6 millions de citoyens et de citoyennes d’expression française à l’extérieur du Québec vivent dans une province ou un territoire où le français a un statut reconnu et formalisé par leur gouvernement. C’est une avancée remarquable en cette année du 150e anniversaire de la Confédération.

Je tiens à féliciter le gouvernement de l’Alberta pour son leadership, et à saluer l’Association canadienne-française de l’Alberta qui a travaillé très fort sur ce dossier. J’encourage également le gouvernement du Canada à appuyer l’Alberta pour qu’elle puisse répondre à la demande pour des services en français ».

Rencontres nationales de la francophonie 2017 : Jean Johnson élu à la présidence de la FCFA

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a un nouveau président. Rassemblés à Ottawa pour trois jours de rencontres qui ont culminé avec la 42e assemblée générale annuelle de la FCFA, les membres ont choisi le Franco-Albertain Jean Johnson pour présider aux destinées de l’organisme au cours des deux prochaines années.

Originaire de la région de Rivière-la-Paix, Jean Johnson était jusqu’à tout récemment président de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) ; il est également directeur général du Quartier francophone d’Edmonton. Dix-huitième président de la FCFA, il est le deuxième Franco-Albertain à occuper ces fonctions.

« C’est une période de renouveau pour la FCFA, et je veux agir pour redonner de l’énergie et du dynamisme à notre réseau. Le vote était serré, mais mes conversations par la suite avec les membres m’ont donné le fort sentiment que les gens veulent travailler dans le même sens », a déclaré M. Johnson.

Jean Johnson succède à la Franco-Manitobaine Sylviane Lanthier, qu’il a tenu à remercier pour sa contribution à l’avancement de la francophonie. « Les membres de la Fédération ont choisi une nouvelle approche samedi, mais tout le monde reconnaît que Sylviane Lanthier est une leader francophone qui a beaucoup donné comme vice-présidente puis présidente de la FCFA », indique-t-il.

Le nouveau président signale par ailleurs que la FCFA a l’intention de continuer à insister pour rencontrer le Premier Ministre Justin Trudeau. « Il y a une certaine inquiétude dans le réseau, qui est ressortie clairement pendant nos rencontres. Les gens n’entendent pas beaucoup le Premier Ministre parler d’engagement envers les communautés francophones et acadiennes, et ils veulent que ça change », explique M. Johnson.

Au cours des Rencontres nationales de la francophonie 2017, les membres de la FCFA ont aussi créé un groupe de travail qui se penchera sur la question de la modernisation de la Loi sur les langues officielles. La FCFA note d’ailleurs que la commissaire aux langues officielles par intérim a recommandé au gouvernement, la semaine dernière, d’étudier aussi cette question.

Enfin, les Rencontres ont aussi vu les célébrations du 10e anniversaire du Sommet des communautés francophones et acadiennes. À cette occasion, les 42 organismes membres du Forum des leaders ont adopté un nouveau Plan de concertation stratégique, qui succède au Plan stratégique communautaire qui était en vigueur depuis dix ans. « On entre dans la deuxième décennie du Forum des leaders ; la vision que nous nous sommes donnée en 2007 n’a pas changé, mais nous avons actualisé les chantiers et les moyens de travailler ensemble vers des actions concrètes », souligne M. Johnson.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

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