Déclaration concernant la nomination de la juge Mary T. Moreau à la Cour suprême

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante concernant l’annonce, par le Premier Ministre Trudeau, du choix de Mary T. Moreau pour combler le siège vacant à la Cour suprême du Canada :

« Le Premier Ministre a fait un excellent choix et pour les communautés francophones et acadiennes, c’est une avancée formidable. Franco-Albertaine, la juge Moreau possède une connaissance extensive non seulement des réalités de la francophonie, mais aussi des droits linguistiques. Au cours de sa carrière à la Cour du Banc du Roi de l’Alberta et précédemment dans les tribunaux supérieurs aux Territoires du Nord-Ouest et au Yukon, elle a jugé plusieurs causes ayant trait aux droits de la communauté francophone.

La FCFA félicite chaleureusement la juge Moreau pour sa nomination au plus haut tribunal du pays ».

Immigration francophone : la FCFA réagit aux propos du ministre Miller

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante en réaction à la comparution, hier, du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté Marc Miller au Comité permanent des langues officielles :

« Les propos du ministre Miller sur ses intentions en termes de nouvelles cibles en immigration francophone ne rassurent pas la FCFA. Une cible de 6 % en matière d’immigration francophone ne serait ni suffisante, ni acceptable.

La nouvelle Loi sur les langues officielles inclut une obligation pour le gouvernement de voir au rétablissement du poids démographique de nos communautés à ce qu’il était il y a 50 ans. Depuis avril 2022, la FCFA demande que cette cible se situe à 12 %. Les projections sont claires : aucune cible en-deçà de 8 % ne parviendra à freiner le déclin démographique de la francophonie.

On parle ici d’un enjeu existentiel pour la francophonie canadienne. Nous ne doutons nullement de la bonne volonté et de l’engagement du ministre Miller, mais il faut qu’il aille plus loin ».

Déclaration à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation :

« Le rapport de la Commission de vérité et réconciliation (2015) comporte 94 appels à l’action qui interpellent les gouvernements, la société civile et les citoyens et citoyennes. C’est dire qu’il y a, dans ces appels à l’action, de l’espace pour que tous et toutes trouvent une manière de s’engager envers la réconciliation avec les peuples autochtones.

La FCFA comprend qu’en tant que leader de la francophonie et organisme de la société civile, elle a le devoir de travailler – de manière continue et non pas ponctuelle – à cette réconciliation et à la création de liens d’amitié avec les Premières Nations, les Métis et les Inuits. Ce devoir s’inscrit sur le long terme, requiert une écoute active et une ouverture à réévaluer l’histoire telle que nous la racontons, et nous demande de toujours chercher à aller plus loin dans notre engagement.

Je pense notamment à la revitalisation des langues autochtones, un chantier qui interpelle naturellement la FCFA et son réseau.

Enfin, je pense avec compassion et respect aux nombreuses personnes autochtones pour qui le souvenir de la douleur vécue dans les pensionnats autochtones rend cette journée particulièrement difficile ».

Déclaration à l’occasion de la Journée des langues officielles

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée des langues officielles :

« Cette journée est une belle occasion de souligner que le Canada a fait un grand pas en avant vers l’égalité réelle du français avec l’anglais, en juin dernier, avec l’adoption d’une Loi sur les langues officielles modernisée. La nouvelle Loi crée un nouveau paradigme en reconnaissant que le français est vulnérable et requiert des mesures spécifiques de protection, en conférant de nouveaux pouvoirs au commissaire aux langues officielles et en centralisant davantage la coordination des langues officielles au sein de l’appareil fédéral.

Cette loi est le résultat de six ans de travail sans relâche pour non seulement réaffirmer la place du français et de l’anglais comme incarnations de notre histoire et de notre identité nationale, mais aussi mettre de l’avant toute la pertinence de nos deux langues officielles dans le contexte diversifié du XXIe siècle. Je pense, notamment, à tous ceux et toutes celles, dans la fonction publique et ailleurs, qui utilisent le français même s’il ne s’agit pas de leur langue maternelle.

Le Canada est fort grâce à ces deux langues officielles, qui sont des espaces de rencontre pour des gens provenant d’une myriade d’origines linguistiques et culturelles.

Je souhaite une excellente Journée des langues officielles à tous ceux et toutes celles qui la soulignent aujourd’hui ».

La FCFA inquiète de l’absence d’engagement ferme pour une cible plus élevée en immigration francophone

À la veille de la rentrée parlementaire, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada demande au gouvernement Trudeau de confirmer son intention d’adopter, dès 2024, une cible en immigration francophone suffisamment élevée pour freiner le déclin démographique de la francophonie. Le temps presse puisque le gouvernement annoncera en novembre les niveaux d’immigration du Canada pour les trois prochaines années.

« Il y a un an et demi, nous avons demandé au gouvernement d’adopter dès 2024 une cible de 12 % en matière d’immigration francophone. Rien, dans toutes les discussions que nous avons eues depuis ce temps, ne nous a donné l’assurance que la cible qui sera adoptée sera suffisante pour renverser le déclin démographique de la francophonie comme s’y engage la nouvelle Loi sur les langues officielles. Et avec l’annonce imminente des niveaux pour 2024-2026, il y a une réelle chance de rater le bateau », s’alarme la présidente de la FCFA, Liane Roy.

Pendant plus d’une décennie, le pourcentage d’immigrants et immigrantes d’expression française admis ailleurs qu’au Québec a stagné sous la barre des 2 %, causant un tort irréparable aux communautés francophones en situation minoritaire. Pendant ce temps, leur poids démographique a chuté de 4,4 % en 2001 à 3,1 % en 2021.

« Tout cela a des impacts bien concrets sur la francophonie. On vient de vivre une rentrée scolaire où il manque des milliers d’enseignants et d’enseignantes à la grandeur du pays. Les pénuries sont criantes en petite enfance et en santé. Accueillir des immigrants et immigrantes d’expression française, assurer leur réussite et faire société en français avec eux et avec elles, c’est notre priorité absolue. Nous sommes prêts. Mais on a besoin d’un engagement ferme du gouvernement », souligne le vice-président de la FCFA, Yves-Gérard Méhou-Loko.

La cible de 12 % demandée par la FCFA en avril 2022 reposait sur une étude statistique montrant qu’aucun chiffre sous la barre des 10 % ne suffirait à freiner le déclin démographique de la francophonie.

Or, la Loi sur les langues officielles, modernisée en juin, engage désormais le gouvernement à développer une politique en immigration francophone visant explicitement à rétablir le poids démographique des communautés francophones en situation minoritaire à ce qu’il était en 1971.

« Au cours des dernières semaines, il a été rapporté dans les médias qu’une cible de 6 % serait présentement envisagée. Soyons très clairs, une telle cible ne serait ni suffisante, ni acceptable pour nos communautés », déclare Mme Roy.

Déclaration à la suite du décès de Keith Spicer

Source : Commissariat aux langues officielles

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour rendre hommage au premier commissaire aux langues officielles du Canada, Keith Spicer, décédé ce matin :

« Il y a un demi-siècle, Keith Spicer a assumé la lourde tâche de veiller au respect d’une toute nouvelle loi à une époque où tout restait à faire, tant au niveau de la compréhension des obligations linguistiques que de l’acceptation sociale de l’idée même de deux langues officielles. Il s’est acquitté de cette responsabilité avec patience, persistance et éloquence. Le mandat de M. Spicer, de 1969 à 1977, est aussi la période qui a vu les communautés francophones et acadiennes se lever, se doter d’organismes nationaux comme la FCFA et revendiquer un appui du gouvernement fédéral en vertu de cette nouvelle Loi sur les langues officielles.

Keith Spicer a ouvert la porte et contribué à mettre en mouvement tout ce qui a suivi, jusqu’à la modernisation historique de la Loi sur les langues officielles il y a deux mois à peine.

La dualité linguistique vient de perdre un ambassadeur hors pair. La francophonie canadienne vient de perdre un ami. La FCFA adresse ses condoléances à la famille et aux proches de M. Spicer ».

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