Statement of the FCFA Upon the Kick-Off of the Federal Election Campaign

The FCFA of Canada acknowledges Prime Minister Harper’s decision to visit the Governor General earlier than anticipated in order to dissolve Parliament and formally kick off the election campaign.

However, for the FCFA, the campaign has already been under way for a number of months. Since the beginning of the year, the Federation has met with many of the three major parties’ MPs, individually, specifying the Francophone and Acadian communities’ expectations and priorities in relation to the next government.

More recently, we worked with our member organizations in an effort to provide citizens who wish to question candidates on Francophonie issues with the tools they may need, whether when the candidates are campaigning door-to-door or at the parties’ summer activities.

The commitments that we are asking for are simple. We want the next government to assure the Francophone and Acadian communities their fair share of the country’s annual immigration. We want the next government to ensure that our public broadcaster, Radio-Canada, has the means to fulfill its mandate. We want the next government to invest in the French-language services, organizations, institutions, community centres, media and the events created by our communities for our communities, and that enable Francophones to live in French in day-to-day life. We want the next government to commit to never again accept anything less than excellence in complying with the Official Languages Act.

The FCFA’s attention will now be turned to Francophone citizens living in the nine provinces and three territories. Starting the day after Labour Day, the Federation’s priority will be to get the Francophone vote out on October 19 and ensure that Francophones have all the information needed to exercise their right to vote.

The FCFA is a national organization that brings together nine provincial and three territorial associations representing Francophone interests, as well as nine national organizations. Its role is to defend and promote the rights and interests of French-speaking population living outside Québec.

Rapport sur l’avenir de CBC/Radio-Canada : la FCFA demandera aux partis de se prononcer

C’est avec beaucoup d’incrédulité que la FCFA a pris connaissance du rapport publié hier par le Comité sénatorial des Transports et des Communications quant à l’avenir de CBC/Radio-Canada. La FCFA ne peut adhérer à une transformation radicale du rôle du diffuseur public comme celle qui est proposée dans ce rapport, sans qu’il y ait eu un débat public à ce sujet.

« Il y a plein de contradictions là-dedans : d’un côté, on reconnaît que Radio-Canada joue un rôle de premier service pour les régions et pour les minorités linguistiques, ce qui est bien, mais de l’autre on dit que la SRC devrait se cantonner dans ce que le secteur privé ne fait pas. On veut que le diffuseur public fasse plus de contenus historiques et culturels, mais en même temps on veut qu’il dépende moins des crédits parlementaires », souligne la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

La FCFA trouve pour le moins étonnant que le comité dise n’avoir entendu aucun argument probant démontrant qu’une augmentation du financement parlementaire de Radio-Canada est nécessaire pour lui permettre de remplir son mandat. « En mai, les gouvernements du Québec et de l’Ontario ont publié le rapport Houle, qui montre sans l’ombre d’un doute que CBC/Radio-Canada n’a plus les moyens de remplir son mandat. Dans tout ce qui est proposé par le comité comme modes de financement alternatifs, il n’y a rien qui, à notre avis, règle l’enjeu fondamental du fossé entre ce qu’on attend du diffuseur public et les ressources qu’on est prêt à lui donner », commente Mme Lanthier.

La Fédération note que ce rapport est publié à la veille des élections fédérales prévues à l’automne. Cela signifie qu’il n’y aura vraisemblablement pas de réponse formelle du gouvernement aux recommandations qui y sont formulées. La FCFA tient donc à ce que les partis politiques prennent position sur la vision de CBC/Radio-Canada qui est présentée dans ce rapport. « On est en train de proposer ici une vision assez radicalement différente du rôle et de la structure de financement du diffuseur public canadien. Il nous semble important d’entendre ce que les partis ont à dire là-dessus avant que les Canadiens et les Canadiennes se rendent aux urnes », explique Mme Lanthier.

La FCFA a comparu devant le Comité sénatorial des Transports et des Communications dans le cadre de l’étude qui a mené à ce rapport. Elle a notamment recommandé un moratoire immédiat sur les compressions prévues dans la stratégie quinquennale 2015-2020 de CBC/Radio-Canada, ainsi que la mise sur pied d’une commission indépendante sur l’avenir du diffuseur public.

Déclaration de la présidente de la FCFA à l’occasion de l’ouverture des Jeux panaméricains

La présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante pour souligner l’ouverture des Jeux panaméricains, aujourd’hui à Toronto :

« En cette journée d’ouverture des Jeux, je me réjouis de savoir que ceux et celles qui visiteront Toronto au cours des prochaines semaines pourront voir et vivre la francophonie canadienne. Qu’il s’agisse des Lisa LeBlanc et Damien Robitaille qui se produiront sur scène pendant Panamania, des nombreux spectacles en français au Square Yonge-Dundas à l’occasion de la Franco-Fête, ou encore des nombreux athlètes francophones qui participeront aux compétitions, nous nous sommes donné une belle vitrine. C’est l’occasion de montrer que 400 ans après le voyage de Champlain en Ontario, nous sommes plus nombreux et plus fiers que jamais.

Je tiens à remercier et à féliciter tous les intervenants qui ont travaillé ensemble pour qu’il y ait cette présence francophone aux Jeux, dont l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures, les organisateurs des spectacles, ainsi que tous ceux et toutes celles qui, de diverses manières, ont porté le français pendant le relais de la flamme.

Enfin, je souhaite bonne chance et bon succès à tous et toutes nos athlètes, et à ceux et celles qui nous visitent d’un des 41 pays participants, bienvenue chez nous! »

La FCFA et Place aux jeunes en région rendent publique une étude sur les migrations des jeunes francophones

Il existe un réel besoin et des défis tangibles en ce qui a trait à la migration des jeunes francophones dans plusieurs régions du Canada. C’est ce que confirme une étude commandée conjointement par la FCFA et Place aux jeunes en région (PAJR). Réalisée par l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (ICRML), cette étude brosse un portrait des migrations des jeunes adultes francophones ainsi que des actions possibles dans les francophonies canadiennes quant à cet enjeu.

On y apprend notamment que 34 des 63 régions à présence francophone obtiennent un solde migratoire négatif important, c’est-à-dire que les jeunes sont plus nombreux à quitter ces régions qu’à s’y établir. Il s’agit de quatorze régions de l’Atlantique, de douze régions de l’Ontario ainsi que de huit régions de l’Ouest. L’étude révèle également l’impact de cette migration des jeunes sur la pérennité des communautés francophones et l’avenir  du fait français au Canada.

«Cette étude démontre que le phénomène de migration des  jeunes ainsi que les motivations qui les poussent à quitter les régions au profit des centres urbains sont sensiblement les mêmes que ceux observés dans les différentes régions du Québec, mais que les impacts sont d’autant plus importants puisqu’ils influent également sur l’avenir du fait français au Canada», souligne R. Mathieu Vigneault, directeur général de PAJR.

L’étude repose sur une combinaison de sondage auprès de plus de 360 intervenants concernés par la migration des jeunes francophones ainsi que d’un portrait statistique des migrations des jeunes adultes francophones.

Les répondants sont convaincus, dans une proportion de 96 %, de la nécessité d’élaborer une stratégie provinciale ou territoriale sur l’enjeu de la migration des jeunes francophones.

« Il est très clair que les répondants veulent de l’action afin de concerter et de mobiliser les intervenants autour de stratégies provinciales qui tiendront compte des besoins et des réalités spécifiques de chaque région. En termes de marche à suivre, cela nous semble approprié », déclare Suzanne Bossé, directrice générale de la  FCFA.

Cette étude a été réalisée pour le compte de PAJR et de la FCFA grâce à l’appui financier d’Industrie Canada, du Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes (SAIC) du Québec ainsi que de l’appui des gouvernements des provinces  de l’Ontario, du Manitoba, de la Nouvelle-Écosse, ainsi que du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest.

Consulter le sommaire du rapport d’étude (version PDF)

La présidente de la FCFA à la 20e Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne

« Quatre cents ans plus tard, nous sommes aussi déterminés que Champlain l’était, nous portons notre rêve et nous accomplissons le sien, par notre présence partout au pays. Nous  continuons de dire à nos ministres comme il disait aux siens : donnez-nous les moyens, donnez-nous les gens, et nous ferons de grandes choses ». C’est ce qu’a déclaré hier soir la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, aux membres de la Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne réunis à Toronto.

La présidente de la FCFA soulignait ainsi le 400e anniversaire du voyage de Champlain en Ontario. Elle a dressé un parallèle entre les objectifs de ce dernier et ceux des communautés en 2015 : « Le rêve de Champlain, celui de l’établissement de communautés francophones – on appelait ça des colonies – en terre d’Amérique, c’est aussi le nôtre. Et ses défis de l’époque sont aussi les nôtres : Champlain a, sans relâche, eu à convaincre le gouvernement français et ses bailleurs de fonds de rester solidaires avec lui ».

Sylviane Lanthier a aussi tenu à féliciter les gouvernements à l’occasion du 20e anniversaire de la Conférence. « Quand nous vous voyons travailler ensemble, quand nous avons l’occasion de collaborer avec vus, nous savons que nous pouvons aller plus loin, dans des petites comme dans de grandes choses », a-t-elle dit.

Lire les remarques de la présidente de la FCFA

Sylviane Lanthier élue à la tête de la FCFA

La FCFA a une nouvelle présidente. Ce matin, les 21 membres de la FCFA ont élu la Franco-Manitobaine Sylviane Lanthier pour succéder à Marie-France Kenny, à l’occasion de la 40e Assemblée générale annuelle de l’organisme. Cette rencontre avait lieu dans la région d’Ottawa-Gatineau.

Résidente de Saint-Boniface, Mme Lanthier est présentement directrice générale du Centre culturel franco-manitobain et occupait jusqu’à ce matin les fonctions de vice-présidente de la FCFA. Elle a également été rédactrice en chef du journal La Liberté et présidente de l’Association de la presse francophone.

Élue deux jours après la tenue, par la FCFA, d’un panel des partis sur la dualité linguistique et la Loi sur les langues officielles, Mme Lanthier a tenu à transmettre un message clair aux parlementaires à l’approche des élections fédérales : « Nous, les francophones du Canada, sommes plus nombreux que jamais et nous sommes là pour rester. Notre place, notre langue et notre culture ne sont pas négociables ; qu’on se le tienne pour dit ».

Les membres de la FCFA ont également élu une nouvelle vice-présidente. Audrey LaBrie, native du Nouveau-Brunswick et résidente de l’Alberta, succède ainsi à Sylviane Lanthier. Étudiante en droit à l’Université d’Ottawa, Mme LaBrie est notamment connue pour son engagement dans les réseaux de la jeunesse francophone.

La rencontre a aussi donné lieu à un hommage à la présidente sortante, avec notamment des prestations du rappeur fransaskois Shawn Jobin, du poète Oliver Walter Greenhorn et du musicien bien connu Zachary Richard. Dans son discours d’au-revoir, Mme Kenny a appelé les membres de la Fédération à se faire les porte-voix des citoyens et citoyennes comme elle : « Dites aux candidats et candidates que nous n’accepterons plus l’on brime nos droits année après année. Le respect est une des valeurs fondamentales des citoyens canadiens. C’est le temps ou jamais de dire assez, c’est assez, nous méritons mieux que ça », a-t-elle dit.

La 40e Assemblée générale annuelle de la FCFA a enfin été marquée par la présence de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Mme Michaëlle Jean. Dans ses remarques aux participants, Mme Jean a tenu à souligner les 40 ans de travail « sans relâche » de la FCFA, qu’elle a qualifié d’exemple d’engagement collectif sincère et résolu envers une cause juste.

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