Accueil de réfugiés syriens: La francophonie canadienne dit elle aussi #BienvenueAuxRéfugiés

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et ses organismes membres participent activement aux efforts déployés dans l’ensemble du pays pour accueillir les 25 000 réfugiés syriens attendus d’ici la fin de février 2016.

« Nous saluons les efforts impressionnants des gouvernements et des organismes communautaires pour relever ce défi et accueillir ces réfugiés avec dignité », affirme la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, soulignant que « dans la francophonie canadienne, les 13 Réseaux en immigration francophone (RIF) travaillent de concert avec leurs partenaires gouvernementaux et communautaires, pour organiser et coordonner l’arrivée des réfugiés et, dans notre cas en particulier, leur permettre d’être accueillis et servis en français. »

De la Colombie-Britannique à l’Ile-du-Prince-Édouard, en passant par le Yukon, la Saskatchewan, l’Ontario et la Nouvelle-Écosse par exemple, les organismes offrent leur appui en matière d’accueil, recherche de logements, transport, recherche de dons, coordination de bénévoles et plus encore. Au Manitoba, la seule province où la communauté francophone reçoit un appui financier du gouvernement fédéral pour offrir des services de réétablissement en français, l’Accueil francophone et la communauté franco-manitobaine se préparent à appuyer la réinstallation de jusqu’à 200 réfugiés syriens.

La FCFA et les coordonnateurs des 13 RIF participent aujourd’hui à une table ronde avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) sur l’accueil des réfugiés au sein des communautés francophones et acadiennes, entre autres pour examiner l’apport possible des communautés francophones ainsi que les capacités et  initiatives actuelles dans ces communautés. Une autre question importante est de savoir quelles mesures peuvent être prises pour que les réfugiés syriens parlant français soient informés et aiguillés vers les services qui peuvent les accueillir et les appuyer dans la langue officielle du Canada qu’ils connaissent le mieux.

« Lorsque possible, être accueilli dans une langue qu’il comprend et dans laquelle il peut s’exprimer est, pour un réfugié, extrêmement important pour son bien-être et contribue à la réussite de son installation au pays. Quand on nous indique que le tiers des réfugiés auront moins de 16 ans, c’est encore plus important d’être en mesure de le faire », déclare Mme Lanthier.

Enfin, la FCFA invite la population canadienne à s’informer et participer à l’accueil des réfugiés en :

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que neuf organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Premier discours du Trône du gouvernement Trudeau: Un discours engageant pour les communautés francophones et acadiennes

Aux termes d’une semaine de rentrée parlementaire chargée en événements, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada se réjouit de voir dans le premier discours du Trône du gouvernement Trudeau des éléments encourageants pour le développement futur des communautés francophones et réitère sa volonté de travailler avec le gouvernement dans un esprit d’ouverture et de collaboration.

Soulignant que la diversité fait la force du Canada, le gouvernement s’engage en particulier à encourager l’utilisation des langues officielles au pays. « Nous voyons dans cette formulation une volonté d’agir pour que les langues officielles prennent leur place au pays, tant dans l’offre de services en français de la part du gouvernement que dans l’appui à la vitalité des communautés elles-mêmes. Cet engagement est soutenu par les propos de la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, alors qu’elle s’adressait récemment à des leaders de la francophonie canadienne rassemblés à Ottawa », indique la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

Tout en rappelant les besoins pressants en immigration francophone, la FCFA reconnaît aussi l’urgence d’agir dans le dossier des réfugiés syriens et souligne que les communautés francophones sont déjà engagées à collaborer avec les gouvernements et les organismes voués à l’établissement des réfugiés dans leurs milieux.  « Dans les provinces et territoires, les partenaires réunis autour des Réseaux en immigration francophone (RIF) mettent leurs ressources à la disposition du secteur, en particulier en ce qui concerne l’offre de services en français », souligne Mme Lanthier.

La FCFA accueille avec intérêt la mise sur pied d’un processus non partisan en ce qui concerne les nominations au Sénat. « Il est important de rappeler le rôle du Sénat envers la protection des minorités », indique Sylviane Lanthier. Dans sa décision sur le Renvoi relatif à la réforme du Sénat, la Cour suprême a en effet affirmé : « Avec le temps, le Sénat (…) a servi de tribune aux femmes ainsi qu’à des groupes ethniques, religieux, linguistiques et autochtones auxquels le processus démocratique populaire n’avait pas toujours donné une opportunité réelle de faire valoir leurs opinions » (paragraphe 16). Pour la FCFA, il est primordial que le processus de nomination annoncé prenne en compte la représentation des communautés francophones et acadiennes au Sénat.

La FCFA anticipe donc avec plaisir de rencontrer rapidement les ministres responsables des principaux dossiers de la francophonie et de collaborer avec le gouvernement à la mise en œuvre de politiques publiques qui rejoignent les préoccupations et aspirations des communautés francophones et acadiennes ainsi que l’ensemble des Canadiens et Canadiennes.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que neuf organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Célébrations du 40e anniversaire de la FCFA: Trois jours de rencontres pour ouvrir la porte sur l’avenir

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a convié jeudi dernier ses membres et ses partenaires à célébrer avec elle son 40e anniversaire ; souligner 40 ans de réflexions, de démarches et d’actions en appui au développement et au rayonnement de la vie en français dans l’ensemble des communautés et ouvrir la porte sur la cinquième décennie d’action de la FCFA et de son réseau, tels étaient les objectifs alors que les leaders de la francophonie canadienne tenaient trois jours de rencontres à Ottawa.

« Ce que nous avons accompli ensemble, en 40 ans, c’est énorme. Nous sommes capables de grandes choses lorsque nous mettons nos forces en commun », a rappelé la présidente, Sylviane Lanthier lors de la réception du 40e, ajoutant : «  nos défis, nous les relèverons ensemble, nos opportunités, nous les saisirons ensemble, et nous aurons encore dans 40 ans des communautés fortes que nous continuerons de célébrer, d’accompagner, de bâtir ».

La nouvelle ministre du Patrimoine canadien, l’honorable Mélanie Joly, était elle aussi présente à la réception. Elle rencontrait ainsi pour la première fois l’ensemble des représentants des communautés francophones et acadiennes. Mme Joly a réitéré son engagement à travailler en collaboration avec les communautés, notamment, pour la mise en place d’un nouveau plan pluriannuel visant à favoriser l’épanouissement des communautés francophones et anglophones en situation minoritaire.

D’ailleurs, dès le lendemain, les membres du Forum des leaders, formé de 42 organismes voués au développement et à l’épanouissement des communautés, ont amorcé des discussions sur ce que pourrait être ce plan.

« À la rencontre du Forum des leaders et à celle du Conseil d’administration de la FCFA le samedi, l’enthousiasme était palpable. Les gens veulent travailler au bénéfice de la francophonie avec l’ensemble de leurs partenaires, tant aux gouvernements que dans la société civile. C’était d’ailleurs le message de notre tout premier président,

Hubert Gauthier (président en 1975-1976), venu nous rappeler les circonstances dans lesquelles est née la Fédération des francophones hors Québec en 1975, mais surtout venu nous rappeler l’importance pour notre réseau de mettre la vision, la cohésion, l’engagement et la collaboration au centre de notre travail », commente Mme Lanthier

Renouvellement de l’entente de coopération entre le Québec et la FCFA

Le ministre québécois des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-Marc Fournier, était également présent lors de la rencontre du Forum des leaders. Le ministre et la présidente de la FCFA ont alors signé une nouvelle entente de coopération entre le Québec et la FCFA qui permet de raffermir les liens entre le gouvernement du Québec et les communautés francophones et, en particulier, de maintenir un dialogue étroit et constructif entre le gouvernement du Québec et la FCFA.

« La présence du ministre et la signature de cette entente, c’est un geste de confiance envers la FCFA comme partenaire privilégié et nous l’apprécions beaucoup. Bâtir des liens de solidarité entre nos communautés et le Québec, c’est un travail continu et nous le faisons avec enthousiasme et énergie », souligne Mme Lanthier.

Le gouvernement du Québec et la FCFA ont ainsi convenu de tenir tous les deux ans des rencontres de concertation avec l’ensemble des membres du Forum des leaders. Ils collaboreront à des projets mis de l’avant dans le cadre du 150e anniversaire de la Confédération en 2017, dont celui du circuit touristique et patrimonial de la francophonie canadienne. Ils travailleront aussi ensemble à la promotion du Centre de la francophonie des Amériques et au récent Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que neuf organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Jugement de la Cour suprême dans la cause Caron-Boutet : amère déception pour tous les francophones du pays

C’est avec une immense déception que la FCFA a pris connaissance du jugement de la Cour suprême du Canada dans l’affaire Caron-Boutet. Dans une décision partagée rendue ce matin, le plus haut tribunal du pays a rejeté l’argument voulant que l’Alberta ait l’obligation constitutionnelle de publier ses lois dans les deux langues officielles. Six des neuf juges ont émis l’opinion que la protection des droits linguistiques n’était pas explicitement identifiée dans les documents historiques présentés en preuve.

« C’est une déception non seulement pour les francophones des provinces et territoires concernés par cette décision, mais pour ceux et celles du pays tout entier. Notre vision, c’est que nous sommes citoyens à part entière et que nos droits devraient être respectés peu importe l’endroit au pays où nous choisissons d’habiter », déplore la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

La FCFA estime que ceux et celles qui ont porté cette cause ont présenté un argument étoffé et convaincant à l’effet que la protection des droits linguistiques, notamment le bilinguisme judiciaire, était une condition impérative à l’entrée dans la Confédération, en 1870, pour les habitants des terres qui forment aujourd’hui entre autres l’Alberta, la Saskatchewan et les trois territoires. « On aurait aimé pouvoir célébrer le 150eanniversaire de la Confédération, dans deux ans, avec une reconnaissance historique d’un principe qui, pour nous, fait partie de l’ADN de notre pays », souligne Mme Lanthier.

Le jugement de la Cour suprême n’empêche pas les gouvernements provinciaux et territoriaux concernés de prendre des mesures positives en ce qui concerne le bilinguisme législatif. La FCFA rappelle que la population francophone dans l’Ouest augmente, tout comme la demande pour des services en français. La FCFA encourage ces gouvernements à travailler avec les communautés pour assurer ces services aux citoyens.

« Nous appelons aussi le gouvernement fédéral à travailler avec les provinces et les territoires pour faciliter le développement d’une capacité législative et judiciaire bilingue dans ces juridictions et à y faire progresser le français », déclare Mme Lanthier.

La Fédération tient à remercier les deux appelants, Gilles Caron et Pierre Boutet, qui portent cette cause à bout de bras depuis plusieurs années, ainsi que l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) et l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), qui étaient toutes deux intervenantes dans cette cause.

Assermentation du cabinet Trudeau – un flou demeure au niveau du portefeuille des langues officielles

La FCFA tient à féliciter le Premier Ministre Justin Trudeau et son cabinet, assermentés ce matin à Ottawa, mais s’étonne que pour la première fois en plus d’une décennie, personne au cabinet ne porte le titre de ministre responsable des langues officielles.

« Est-ce la nouvelle ministre du Patrimoine canadien, l’honorable Mélanie Joly, qui est responsable des langues officielles, ou ce portefeuille fait-il partie des responsabilités directes du Premier Ministre, sachant que celui-ci s’est gardé les Affaires intergouvernementales ? Ce n’est pas clair à ce moment. Ce qui est clair, c’est que personne n’en porte le titre, et ça envoie un drôle de message », note la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

La FCFA réitère sa volonté de s’engager dans une collaboration constructive et ouverte avec le nouveau gouvernement, et cherchera à confirmer rapidement qui est l’interlocuteur primaire au niveau des langues officielles. « Notre priorité, c’est que quelqu’un au cabinet puisse avoir l’autorité nécessaire pour veiller à la mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles et coordonner l’élaboration du plan amélioré en matière de langues officielles que le parti s’est engagé à développer avec les communautés », souligne Mme Lanthier.

La Fédération tient également à rencontrer rapidement le nouveau ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, l’honorable John McCallum. « Nous voudrons savoir rapidement quelle sera l’approche du gouvernement Trudeau par rapport au système canadien d’immigration, et de quelle manière les priorités en matière d’immigration francophone seront prises en compte. Il y a beaucoup à faire à ce niveau, il y a des lacunes majeures à combler », note Mme Lanthier.

La FCFA est par ailleurs encouragée de voir que l’ancien ministère de l’Emploi et du Développement social (EDSC) est scindé en deux portefeuilles, celui de la Famille, des Enfants et du Développement social, et celui de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail. « Étant donné les enjeux qui existent dans les communautés en ce qui a trait notamment à la petite enfance, à l’alphabétisation et au développement des compétences, c’est très prometteur », explique Mme Lanthier.

La Fédération espère enfin que le nouveau ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, qui remplace le ministère de l’Industrie, entamera prochainement le travail nécessaire pour remettre en place le questionnaire long en vue du recensement de 2016.

Suivez le lancement officiel de la Semaine nationale de l’immigration francophone en webdiffusion sur Internet!

La FCFA tiendra demain à 10 h (heure centrale) le lancement officiel de la Semaine nationale de l’immigration francophone. L’événement aura lieu à Saint-Boniface (Manitoba), en compagnie de nombreux membres de la communauté franco-manitobaine et du premier ministre du Manitoba, M. Greg Selinger. L’événement sera diffusé sur le web – cliquez ici pour vous brancher et regarder le tout en direct!

Outre M. Selinger, la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, prendra la parole à cette occasion, ainsi que la présidente du conseil d’administration de la Société franco-manitobaine, Jacqueline Blay. Le président de la Table nationale de concertation communautaire en immigration francophone, Ibrahima Diallo, s’adressera également aux participants.

Le lancement a lieu à l’Accueil francophone, une institution qui offre des services d’établissement et de rétablissement aux immigrants de langue française au Manitoba.

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