Participation historique de la FCFA à la Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne:

Jean Johnson, président de la FCFA (2e rangée, 2e à partir de la gauche) avec les ministres, représentants et représentantes des gouvernements à la Conférence.

Pour la première fois depuis la création de la Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a pu s’asseoir à la table pour une session de travail avec les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux à la rencontre annuelle de la Conférence, cette semaine à Iqaluit. Au terme de la Conférence, les gouvernements ont convenu d’agir ensemble pour les services en français et la promotion de la francophonie, une orientation qui réjouit la FCFA.

« Pour réaffirmer la place du français au Canada, on a besoin de la collaboration non seulement entre le fédéral, les provinces et les territoires, mais aussi entre les gouvernements et les communautés. La place qui nous a été faite et l’écoute attentive que nous avons reçue augure assez bien à cet égard », souligne le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA disposait, mercredi, d’une période d’une heure pour présenter aux ministres, représentants et représentantes des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux sa vision de l’avenir de la francophonie canadienne.

« Nous avons mis de l’avant quatre priorités : une immigration francophone grandissante grâce à une meilleure collaboration entre les gouvernements, un accès à l’apprentissage du français pour tous les Canadiens et toutes les Canadiennes, une stratégie de développement économique nationale et internationale qui met à profit nos deux langues officielles, et un plan fédéral-provincial-territorial-communautés pour la promotion du français partout au pays », explique M. Johnson.

La Fédération de la jeunesse canadienne-française, membre de la FCFA, a bénéficié elle aussi d’un temps de présentation pour aborder le thème de la sécurité linguistique avec les ministres.

La FCFA est reconnaissante d’avoir eu cette occasion d’échange avec les gouvernements et souhaite que le dialogue se poursuive lors des prochaines rencontres annuelles de la Conférence.

Raymond Poirier lauréat du prix Boréal 2019 de la FCFA

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada annonce qu’elle décerne le prix Boréal 2019 au Franco-Manitobain Raymond Poirier, bien connu notamment dans les domaines de la petite enfance et du développement économique. M. Poirier recevra le prix Boréal ce jeudi à l’occasion d’une réception à Ottawa.

« Nous sommes fiers de reconnaître la contribution à vie d’un homme qui s’est dévoué à la cause et qui a fait une réelle différence chez lui, au Manitoba, et pour toute la francophonie canadienne », a déclaré le président de la FCFA, Jean Johnson.

Le prix Boréal est remis annuellement par la FCFA pour reconnaître une contribution exceptionnelle au développement et à l’épanouissement des communautés francophones et acadiennes. La lauréate ou le lauréat est choisi par un jury indépendant.

Lire la biographie de Raymond Poirier

Présidence de la FCFA: Jean Johnson sera réélu par acclamation

Les membres de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada ont reçu ce matin le rapport du comité de mise en candidature pour la présidence de l’organisme, en vue de la 44e Assemblée générale annuelle la semaine prochaine.

Une seule personne a posé sa candidature à ce poste, soit le président sortant, Jean Johnson. Il sera donc acclamé pour un second mandat de deux ans lors de l’assemblée générale annuelle.

Le poste de représentant ou représentante des organismes porte-parole au bureau de direction de la FCFA était également en élection. Une seule candidature a été reçue, celle de Carol Jolin (Ontario). Il sera donc déclaré élu à ce poste à l’assemblée générale annuelle.

Réaction de la FCFA au jugement de la Cour suprême sur le droit d’obtenir un procès en français en Colombie-Britannique

La Cour suprême du Canada est unanime : refuser à un accusé ou une accusée son droit de subir un procès en français cause un préjudice irréparable, et ce droit s’applique dès que le procès touche le Code criminel, partout au pays, même s’il s’agit d’une infraction provinciale. C’est ce que retient la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) de la décision rendue par le plus haut tribunal du pays dans la cause opposant Joseph Roy Éric Bessette à la Colombie-Britannique.

« Selon la province, c’était à elle de choisir d’accorder ou non à M. Bessette un procès en français. Mais le procès touchait à des éléments du Code criminel et que ce dernier prévoit un droit de subir un procès en français, et la Cour suprême nous rappelle aujourd’hui qu’un droit linguistique, lorsqu’il s’applique, est un droit fondamental. C’est énorme comme message », commente le président de la FCFA, Jean Johnson.

La décision de la Cour suprême dans cette instance pourrait avoir des impacts dans les autres provinces où des éléments du Code criminel sont incorporés aux lois sur les infractions provinciales, incluant l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador.

Pour la FCFA, ce jugement donne encore plus d’importance à ses propositions pour la modernisation de la Loi sur les langues officielles. « Si tous les tribunaux du pays étaient bilingues, M. Bessette n’aurait pas subi le préjudice qu’il a subi. Notre proposition de projet de loi prévoit l’obligation pour le Bureau du commissaire à la magistrature fédérale d’offrir une formation linguistique aux juges nommés par le fédéral, et d’évaluer le niveau de bilinguisme des candidats et candidates à la magistrature », rappelle M. Johnson.

Modernisation de la Loi sur les langues officielles : convergence entre le commissaire Théberge et la FCFA

« Les 18 recommandations présentées par Raymond Théberge pour la modernisation de la Loi sur les langues officielles montrent qu’il y a véritablement un large consensus qui se dégage par rapport à ce dossier » C’est ce qu’a déclaré le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, à la suite de la publication du premier rapport annuel du commissaire aux langues officielles. M. Théberge a aussi publié un document présentant sa vision pour la modernisation de la Loi.

« Le premier enjeu qui ressort dans le rapport annuel du commissaire, c’est la confusion et l’inefficacité que crée le morcellement des responsabilités en matière de langues officielles au gouvernement. Dans la proposition de projet de loi de la FCFA, c’est également la première problématique qu’on aborde, en recommandant qu’une seule autorité centrale au gouvernement soit responsable de coordonner la mise en œuvre de la Loi », note M. Johnson.

La FCFA voit également des échos de son projet de loi-modèle pour la modernisation de la Loi dans les positions du commissaire Théberge sur l’établissement d’un système de sanctions administrative et pécuniaires pour les institutions fédérales fautives, sur la question de l’obligation pour les juges de la Cour suprême d’être bilingues, ainsi que sur l’importance de combler le trou créé dans la partie VII de la Loi par un jugement de la Cour fédérale l’an dernier.

La Fédération trouve, d’autre part, que le commissaire apporte des arguments percutants sur l’urgence de moderniser la Loi et de stopper l’érosion des droits linguistiques. Consacrant toute une page à ce qu’il appelle les « événements alarmants » de 2018 notamment en Ontario, au Nouveau-Brunswick et au Manitoba, le commissaire conclut que « le leadership provincial a perdu de vue les principes constitutionnels qui sous-tendent les droits linguistiques ».

« C’est fondamental ce que le commissaire nous dit là. Il décrit rien de moins qu’une crise de légitimité de la dualité linguistique à divers endroits du pays, et il nous dit que la solution passe par la modernisation de la Loi et par un leadership clair et affirmé du gouvernement fédéral », souligne M. Johnson.

Sommet sur le rapprochement entre le Québec et les communautés

La ministre québécoise Sonia LeBel serre la main du président de la FCFA Jean Johnson lors de l’annonce du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes, Québec, 7 mai 2019

Annoncé conjointement par le gouvernement du Québec et la FCFA le 7 mai, le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes aura lieu en 2020 à Québec. Fruit de plusieurs mois de dialogue entre la Fédération et le gouvernement québécois, ce sommet vise à bâtir sur l’immense élan de solidarité des Québécois et des Québécoises, à l’automne 2018, face aux crises linguistiques qui ont affecté les francophones entre autres en Ontario et au Nouveau-Brunswick.

Comme l’a indiqué le président de la FCFA, Jean Johnson, « les remises en question de la place du français, qu’elles se fassent en Acadie, en Ontario, dans l’Ouest canadien ou au Québec, elles nous interpellent tous et toutes. Parce qu’au fond, ce qui est en jeu, c’est la légitimité de notre langue en terre d’Amérique. Parce qu’au fond, il n’y a qu’une des deux langues officielles du Canada qui est vraiment minoritaire dans le pays, et c’est le français ».

La Fédération souhaite que le sommet soit le point de départ d’une nouvelle solidarité de la francophonie canadienne pour faire face, ensemble, aux défis communs au niveau démographique et en ce qui a trait à la place du français au pays.

Lire le communiqué émis par la FCFA et le gouvernement du Québec

Lire les remarques du président de la FCFA à la conférence de presse d’annonce du Sommet

Je m’abonne
aux actualités

de la francophonie canadienne

© 2025 Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada — Tous droits réservés

Politique de confidentialité