La FCFA et le Réseau en immigration francophone de l’Alberta donnent le coup d’envoi à la Semaine nationale de l’immigration francophone 2019

Ottawa (Ontario), 4 novembre 2019 – La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et le Réseau en immigration de l’Alberta (RIFA) ont donné aujourd’hui le coup d’envoi à la 7e édition de la Semaine nationale de l’immigration francophone, à l’occasion d’une cérémonie de lancement à l’école À la Découverte d’Edmonton. Plus de 140 activités ont lieu dans le cadre de la Semaine, qui se déroule jusqu’au 9 novembre sous la thématique Nos familles d’ici et d’ailleurs.
« Nous sommes ici en Alberta pour le lancement national de la Semaine parce que la communauté franco-albertaine se démarque par sa multitude d’accents. Notre diversité est un capital à renforcer et une richesse à bâtir. C’est ce que nous faisons avec des partenariats comme celui qui nous rassemble pour le lancement d’aujourd’hui. C’est un gage d’inclusion et de cohésion communautaires » déclare le président de la FCFA, Jean Johnson.

L’événement de lancement est en effet le fruit d’un partenariat avec l’Association canadienne française de l’Alberta (ACFA), la Francophonie Albertaine Plurielle (FRAP), le Conseil scolaire Centre-Nord de l’Alberta et l’école À la Découverte.

« Le nombre d’activités proposé en Alberta à l’occasion de la Semaine nationale de l’immigration francophone, a doublé cette année par rapport à l’année dernière. C’est le résultat du travail acharné consécutif à la restructuration du RIFA » constate Esdras NGenzi, président du Comité de Gestion par intérim du Réseau en immigration de l’Alberta (RIFA).

« La diversité pour moi c’est de reconnaitre la valeur ajoutée de toutes ces communautés qui composent la francophonie albertaine du passé et du présent. C’est de travailler ensemble et de dialoguer, et ce, avec respect. Célébrons ensemble notre francophonie plurielle, sa richesse et sa belle diversité ! »  déclare Sheila Risbud, Présidente de l’ACFA

À l’occasion du lancement, une courte vidéo a permis de découvrir des personnalités des communautés francophones et acadiennes de partout au Canada qui sont engagées dans l’inclusion. Les participants et les participantes ont pu écouter des témoignages d’élèves sur la diversité dans leur quotidien, et découvrir un artiste francophone local issu de l’immigration.

Coordonnée par la FCFA, les Réseaux en immigration francophone (RIF), la Semaine nationale de l’immigration francophone vise à célébrer les contributions des immigrants et des immigrantes à la vitalité et au dynamisme des communautés francophones et acadiennes. Cette édition souligne particulièrement l’importance de la famille, qu’elle soit filiale ou d’adoption, pour l’intégration et l’épanouissement des immigrants.

Du 3 au 9 novembre, plus d’une centaine d’activités locales, provinciales et nationales auront lieu partout au pays, dont des expositions, des témoignages, des cafés débats, des soirées culturelles, des célébrations en milieu scolaire, etc. Retrouvez toutes les activités sur le calendrier du site www.immigrationfrancophone.ca

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle agit à titre de porte-parole de 2,7 millions de Canadiennes et de Canadiens d’expression française vivant en situation minoritaire.
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Renseignements :  Emmanuelle Maurin, agente de promotion et de sensibilisation,
Immigration francophone, FCFA du Canada
Tél. : (613) 241-7600, poste 226 ; promotion.immigration@fcfa.ca

La FCFA félicite le Premier ministre Trudeau et appelle tous les partis à collaborer pour moderniser la Loi sur les langues officielles

« Durant la campagne électorale, cinq partis se sont engagés à moderniser la Loi sur les langues officielles. Les chefs de tous ces partis ont été réélus. Ce matin, j’appelle tous les parlementaires à se mettre avec nous au travail pour enclencher avant la fin de l’année le processus de modernisation de la Loi ». C’est ce qu’a déclaré le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, en réaction aux résultats de l’élection fédérale.

Pour la FCFA, la configuration du nouveau Parlement peut être immensément bénéfique pour le Canada, en amenant les partis à collaborer sur des enjeux rassembleurs pour le pays. Dans cet esprit, la Fédération tient à voir, d’ici six mois, un projet de loi multipartite pour moderniser la Loi sur les langues officielles.

« Avec tout ce qui a été dit et écrit sur la modernisation de la Loi au cours des deux dernières années, on a ce qu’il faut pour passer à l’action immédiatement. En combinant ce qui figure dans les plateformes des cinq partis et la proposition de projet de loi de la FCFA, ce Parlement peut passer à l’histoire comme celui qui a fait la différence pour l’égalité de nos deux langues officielles », explique M. Johnson.

La FCFA félicite le Premier ministre Trudeau et le Parti libéral du Canada d’avoir remporté une pluralité de sièges et lui enverra dès cette semaine, à lui ainsi qu’aux autres chefs de partis, une demande de rencontre pour faire un suivi sur les engagements de moderniser la Loi.

La Fédération félicite également les députés et députées de différents partis qui ont été élus dans les communautés francophones et acadiennes et a hâte de travailler avec eux au bénéfice de toute la francophonie canadienne.

Déclaration à la suite du décès de Raymond Bisson, ancien président de la FCFA

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante concernant le décès du Franco-Manitobain Raymond Bisson :

 

« Raymond Bisson a été président de la FCFA de 1991 à 1993. Il a été le premier à présider notre organisme après le changement de nom qui a transformé la Fédération des francophones hors-Québec en Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada.

Son mandat a deux ans a été marqué par les négociations constitutionnelles, au cours desquelles la FCFA a fait partie de la délégation fédérale. Raymond Bisson a réussi le tour de force de faire inclure dans l’accord de Charlottetown une clause sur ‘l’attachement des Canadiens et de leurs gouvernements à l’épanouissement et au développement des communautés minoritaires de langue officielle dans tout le pays.’

Le travail de Raymond Bisson à l’époque a contribué à sensibiliser les provinces et les territoires pour que graduellement, ils accroissent les services en français à leur communauté francophone. Ce travail, il en était fier, avec raison.

Non seulement nous n’oublierons jamais ce que Raymond Bisson a fait pour la francophonie, mais nous allons continuer et achever le travail en assurant que la Loi sur les langues officielles soit modernisée et respectée.

J’offre mes sympathies, et celles de la FCFA, à la famille et aux proches de Raymond Bisson ».

Six Provinces and One Territory are in Court Saying that French-language Schools of Equivalent Quality are too Expensive. What do Federal Party Leaders Think?

The president of the national organization representing Canada’s Francophone and Acadian minority community views as a “fundamental injustice” the fact that once more, a Francophone minority has to go before the highest court in the land to argue for education rights that the Charter already grants. As the Supreme Court hears the case initiated by the Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSFCB), Mr. Johnson pointed out that 50 years after the 1969 Official Languages Act, Francophones should not have to rely time and time again on the courts to see that their rights are respected.

The FCFA is particularly appalled by the fact that six provinces and one territory filed interventions in this case to state that the right to French-language schools of equivalent quality simply costs too much. “When are we going to stop treating French like a language of accommodation? When are provinces and territories going to understand that French has been an official language in this country for half a century and is equal in status to English?,” asks Mr. Johnson.

For the FCFA, Francophones having to once more turn to the Supreme Court shows that there is currently a crisis of legitimacy of French as an official language in this country. More than ever, federal political parties currently campaigning across the country need to address this issue.

“Today, I’m calling on federal party leaders. What do you think of the fact that in a courtroom in Winnipeg, Francophone minorities are facing a wall of opposition from six provinces and one territory on an issue as fundamental as access to French-language education? Is that the kind of country we want, a country where rights are respected as long as it’s not too expensive?” says Mr. Johnson.

Six provinces et un territoire en cour pour contester le coût d’écoles francophones de qualité équivalente. Qu’en pensent les partis fédéraux?

« Ça fait 50 ans que le français est une langue officielle au pays et pourtant, encore une fois, les francophones sont obligés d’aller en cour pour défendre des droits à l’éducation qui leur sont acquis. C’est une injustice fondamentale et il faut que ça cesse ». C’est ce qu’a déclaré le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, alors que le plus haut tribunal du pays est à Winnipeg pour entendre la cause du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSFCB).

La FCFA trouve absolument aberrant que six provinces et un territoire soient intervenues dans cette cause pour dire, essentiellement, que le droit à des écoles francophones de qualité équivalente coûte trop cher. « Quand est-ce qu’on va cesser de traiter le français comme une langue d’accommodement ? Quand est-ce que les provinces et les territoires vont comprendre que le français est une langue officielle de ce pays depuis 50 ans et a un statut égal à l’anglais ? », s’interroge M. Johnson.

Pour la Fédération, ce retour des francophones en Cour suprême illustre encore une fois que la légitimité du français est en crise au pays. Plus que jamais, en pleine campagne électorale, il est important que les partis politiques fédéraux s’adressent à ce problème.

« Je m’adresse aujourd’hui aux chefs de partis fédéraux. Que pensent-ils du fait que dans une salle de tribunal à Winnipeg, les francophones font face à l’opposition en bloc de sept provinces et territoires sur une question fondamentale en matière d’accès à l’éducation en français ? Est-ce que c’est ça, le pays qu’on veut, un Canada où on respecte les droits en autant que ça ne coûte pas trop cher ? » demande M. Johnson.

Déclaration concernant les remarques du chef du Bloc Québécois en solidarité avec les communautés francophones et acadiennes

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante concernant les remarques du chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles :

« La dualité linguistique, c’est l’affaire de tous les partis qui aspirent à siéger à la Chambre des communes. Tous sont appelés à se positionner à cet égard. Après l’engagement du chef du NPD hier, j’apprécie les déclarations d’Yves-François Blanchet en solidarité avec les communautés francophones et acadiennes et, surtout, les propositions claires du Bloc Québécois pour la modernisation de la Loi sur les langues officielles. Ce genre de propositions claires, c’est ce qu’on cherche de tous les partis et j’appelle les chefs du Parti libéral, du Parti conservateur et du Parti Vert à préciser leurs intentions à cet égard.

Le Bloc appuie plusieurs changements que la FCFA souhaite voir dans la Loi, comme l’obligation de bilinguisme pour les juges à la Cour suprême du Canada et la stimulation de la croissance démographique de nos communautés par l’immigration francophone. La proposition d’inclure dans la Loi une reconnaissance des réalités spécifiques et distinctes des minorités de langue française au pays est aussi la bienvenue.

Les Québécoises, les Québécois et les communautés francophones et acadiennes ont en commun d’être inquiets de la perte de statut du français 50 ans après l’adoption de la Loi sur les langues officielles de 1969. C’est pourquoi la FCFA propose que le préambule d’une Loi modernisée reconnaisse clairement que le français est la langue officielle minoritaire au pays et en Amérique du Nord et qu’il faut des mesures spécifiques pour protéger cette langue ».

 

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