Prix Boréal 2022 : La FCFA honore Mme Jean d’Entremont, le MOFIF et le Programme de certification de common law en français

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est fière d’annoncer qu’elle remettra, ce jeudi, ses prix Boréal 2022 à une citoyenne acadienne, un regroupement et un programme académique qui se sont distingués par leur contribution à l’épanouissement de la francophonie.

Mme Jean d’Entremont, de la région d’Argyle en Nouvelle-Écosse, est récipiendaire du prix Boréal Leadership, en reconnaissance de plusieurs années d’engagement au sein des regroupements des femmes acadiennes de sa province et au niveau national. Elle a aussi été active dans le secteur de l’alphabétisme et dans la préservation et la valorisation du patrimoine de l’Acadie de la Nouvelle-Écosse.

Le Mouvement ontarien des femmes immigrantes (MOFIF) reçoit le prix Boréal Inclusion pour souligner l’excellence de son travail pour améliorer la situation des filles et des femmes immigrantes francophones en Ontario. À cette fin, le MOFIF mène plusieurs activités, dont le développement de formations adaptées, la livraison de programmes d’éducation populaire et l’orientation des femmes vers les services en place.

Le Programme de certification de common law en français (CCLF) reçoit le prix Boréal Rapprochement pour sa contribution à la création d’une communauté juridique forte partout au Canada. Le Programme permet, en particulier, aux étudiantes et étudiants des facultés de droit de l’Ouest canadien de poursuivre des études en français en complétant un tiers de leur Juris Doctor à l’Université d’Ottawa.

Les prix Boréal seront remis le jeudi 9 juin à l’occasion d’une réception à Ottawa.

Citation

« Les trois récipiendaires des prix Boréal 2022 illustrent tellement bien les valeurs de la FCFA. Il est tellement important de valoriser l’engagement citoyen individuel et collectif, au niveau local, provincial/territorial et national, parce que c’est l’épine dorsale de notre francophonie. Par ailleurs, nous récompensons cette année un regroupement et un programme qui reflètent les valeurs de collaboration, de prise en charge et de solutions par la communauté, pour la communauté ».

Élections au CA de la FCFA : 18 candidatures à l’image d’une francophonie moderne et diversifiée

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est très fière d’annoncer que 18 citoyens et citoyennes de partout au pays ont présenté leur candidature à l’un des huit postes en élection au conseil d’administration le 11 juin prochain.

Les élections, dans le cadre de la 47e Assemblée générale annuelle, visent à former le tout nouveau CA prévu par la nouvelle gouvernance de la FCFA, qui entrera en vigueur ce jour-là. Cette nouvelle gouvernance a notamment pour objectif de mieux refléter la diversité de la francophonie.

Candidats à la vice-présidence :   

  • Jean-Sébastien Blais (Yukon)
  • Yves-Gérard Méhou-Loko (Ontario)

Candidate au poste de trésorière :

Mylène Lapierre (Nouveau-Brunswick)

Candidates et candidats aux postes d’administratrices et administrateurs :

  • Phédély Ariste (Ontario)
  • Martine Béland (Nouvelle-Écosse)
  • Rym Ben Berrah (Ontario)
  • Geneviève Boudreau (Ontario)
  • Ibrahima Diallo (Manitoba)
  • Edith Dumont (Ontario)
  • Nour Enayeh (Colombie-Britannique)
  • Annie Joyal (Ontario)
  • Justin Johnson (Manitoba)
  • Marie-Pierre Lavoie (Colombie-Britannique)
  • Willy Wilondja Mayaliwa (Nouveau-Brunswick)
  • Jean-Pierre McLaughlin (Nouveau-Brunswick)
  • Sophie Thibodeau (Terre-Neuve-et-Labrador)
  • Marguerite Tölgyesi (Yukon)
  • Robert Suraki Watum (Alberta)

Il est possible de consulter les profils des candidates et des candidats sur le site web de la FCFA à www.fcfa.ca/elections2022.

Mobilisation franco 2022 : une première rencontre fructueuse pour le rapprochement des francophonies canadiennes!

De gauche à droite : Liane Roy, présidente de la FCFA, Sonia LeBel, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et Michel Robitaille, président du Centre de la francophonie des Amériques.

Une première rencontre annuelle réussie pour Mobilisation franco, organisée conjointement par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada et le Centre de la francophonie des Amériques en suivi au Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes. L’événement s’est tenu à Québec, les 9 et 10 mai 2022.

Mobilisation franco fait partie des actions de la nouvelle politique du Québec en matière de francophonie canadienne dévoilée en mars 2022 par Sonia LeBel, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne. Le but de ces journées est de poursuivre les discussions entamées
lors du Sommet, et de voir à la cocréation de projets porteurs, favorisant le développement des francophones de toutes les régions du pays. Une connaissance mutuelle, un désir de rapprochement et de maillage entre le Québec et les autres collectivités francophones du Canada animaient ces journées.

Citations

« J’ai eu le plaisir d’être présente au lancement de la première rencontre Mobilisation franco qui réunissait des représentantes et représentants d’une soixantaine d’organisations provenant du Québec et des collectivités francophones des autres provinces et territoires du Canada. Je suis heureuse du bilan de cette première rencontre qui a permis de faire avancer des idées et des projets qui contribueront à créer des liens durables ! »

Sonia LeBel
ministre responsable des Relations canadienne et de la Francophonie canadienne

« Je suis très fier de cette première réalisation, accomplie en collaboration heureuse avec la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, qui a pour but de favoriser le rapprochement du Québec avec les francophonies canadiennes. J’ai senti le désir des intervenantes et intervenants
de s’unir pour créer et solidifier des liens dans divers domaines d’activités. C’est la mission du Centre depuis sa création et Mobilisation franco correspond en tout point à notre vision d’une francophonie solidaire. »

Michel Robitaille
Président du conseil d’administration
Centre de la francophonie des Amériques

« Le français est la langue dont la défense nous interpelle tous et toutes, mais c’est aussi une langue dans laquelle nous créons de la richesse économique, de l’expression culturelle, de l’innovation. C’est en réalisant des projets et des initiatives ensemble qu’on créera de nouvelles solidarités entre les francophonies. À cet égard, Mobilisation franco est un très bon départ et nous sommes fiers d’y avoir travaillé avec le Centre de la francophonie des Amériques. »

Liane Roy
Présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne
du Canada

Faits saillants

  • Participation d’une soixantaine d’organismes provenant autant du Québec que des provinces et territoires du Canada ;
  • Les participantes et participants étaient pleinement engagés dans le rapprochement entre le Québec et la francophonie canadienne ;
  • Les participantes et participants sont arrivés à l’événement avec une idée claire de ce qu’ils cherchaient et une volonté sincère de rencontrer des gens et de développer des projets concrets ;
  • Les participantes et participants s’entendent pour dire que la langue française est un moyen de réaliser des initiatives ensemble ;
  • Renouvellement de l’entente entre la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada et le Centre de la francophonie des Amériques. L’entente vise entre autres à appuyer le développement de liens entre les francophonies canadiennes par des initiatives concrètes menant à un rapprochement accru des francophones notamment sur l’ensemble du territoire
    canadien tout en portant une attention particulière au Québec ;
  • La prochaine rencontre annuelle Mobilisation franco est prévue en mai 2023.

Pour plus de détails : mobilisationfranco.ca

Un budget sans surprise pour les francophones, qui attendent celui de 2023

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada constate que le budget fédéral 2022 reconduit essentiellement les investissements de 408 M $ pour les langues officielles déjà annoncés en 2021. Pour la FCFA et les communautés qu’elle représente, c’est plutôt le budget fédéral de l’an prochain qui sera déterminant, puisqu’il inclura les investissements pour le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028 et pour la mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles modernisée.

« Les consultations pour le prochain Plan d’action pour les langues officielles s’amorcent dans les mois qui viennent, et ce plan sera capital pour nos communautés. Au sortir de la pandémie, dans une situation de pénurie de main-d’œuvre sans précédent, il faudra que le budget 2023 prévoie véritablement un plan de relance pour la francophonie », déclare la présidente de la FCFA, Liane Roy.

La FCFA a tout de même noté, dans le budget présenté aujourd’hui par la ministre Chrystia Freeland, des éléments prometteurs en particulier au niveau de l’immigration. Le budget annonce que la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés sera modifiée pour donner plus de pouvoirs au ministre de moduler les programmes d’immigration. La Fédération espère que cela favorisera la mise en place de programmes d’immigration spécifiques aux communautés, taillés sur mesure en fonction de leurs réalités.

La FCFA souhaite par ailleurs que la somme de 2,1 milliards $ sur cinq ans annoncée pour accélérer le traitement des demandes de résidence permanente puisse avoir des retombées positives pour le traitement de dossiers en provenance de pays sources francophones, notamment en Afrique.

Enfin, la Fédération a relevé que le budget ne fait pas mention de l’augmentation du soutien aux institutions postsecondaires francophones. Le gouvernement avait pris l’engagement l’été dernier de doubler ce soutien de 40 à 80 M $. La FCFA souhaite que cette augmentation se concrétise incessamment.

La FCFA demande une nouvelle cible progressive en immigration francophone : 12 % pour 2024, 20 % pour 2036

Ottawa (Ontario), 4 avril 2022 – Pour rétablir le poids démographique des communautés francophones en situation minoritaire et les remettre sur le chemin de la croissance, il faudra qu’à l’horizon de 2036, une personne immigrante sur cinq qui s’établissent ailleurs qu’au Québec soit d’expression française. C’est ce qu’a dévoilé la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, aujourd’hui, en conférence de presse. La FCFA demande au gouvernement du Canada d’adopter une cible progressive débutant avec une proportion de 12 % dès 2024.

« Cela fait 20 ans que le Canada fait très peu de progrès vers l’atteinte des cibles en matière d’immigration francophone. L’impact sur nos communautés est dévastateur. En fait, même si le gouvernement atteignait l’an prochain la cible existante de 4,4 %, ça ne freinerait pas le déclin du du poids démographique de nos communautés. La nouvelle cible que nous mettons de l’avant est une cible de réparation », explique la présidente de la FCFA, Liane Roy.

En novembre, une étude du commissaire aux langues officielles a chiffré à près de 76 000 le nombre d’immigrants et d’immigrantes d’expression française qui auraient pu s’établir au sein des communautés francophones et acadiennes si le gouvernement avait atteint sa cible de 4,4 % dès 2008. « Au lieu, pendant cette période, le poids démographique de nos communautés a fondu à 3,8 % et, si rien n’est fait, il tombera à 3,1 % en 2036 », avertit Mme Roy.

Selon un rapport commandé à la firme Sociopol par la FCFA, une cible progressive comme celle présentée aujourd’hui par la Fédération ferait en sorte que le poids démographique de la francophonie se rétablisse à 4,4 % en 2036.

La FCFA a présenté ce matin plusieurs moyens qui permettraient d’atteindre cette nouvelle cible. Ces moyens, qui devraient faire partie d’une nouvelle Politique en matière d’immigration francophone, incluent des modifications à des initiatives existantes – par exemple, rendre permanente la passerelle qui a permis temporairement à des candidats et candidates francophones déjà au pays, l’an dernier, d’obtenir la résidence permanente – et des changements plus en profondeurs aux approches en immigration francophone, comme la création d’un programme d’immigration économique distinct et fait sur mesure pour la francophonie.

« Ce qui est clair, c’est qu’on ne pourra plus faire les choses comme avant; il nous faut un nouveau départ. Il faut que la nouvelle cible soit intégrée au plan annuel des niveaux du Canada. Il faut qu’on recrute plus systématiquement dans les pays sources francophones. Et surtout, il faut qu’on reconnaisse à nos communautés un rôle dans la promotion et dans la sélection d’immigrants et d’immigrantes d’expression française », souligne Mme Roy.

En savoir plus

Deux développements majeurs dans la cause des services d’emploi en français en C.-B. : réaction de la FCFA

Deux développements majeurs se sont produits aujourd’hui dans la cause portée par la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB) concernant l’élimination des services d’aide à l’emploi francophones dans la province. D’une part, le Procureur général du Canada a annoncé qu’il renonçait à contester en Cour suprême la décision de la Cour d’appel fédérale dans cette cause. D’autre part, la FFCB elle-même a déposé elle-même une requête en Cour suprême. Voici la réaction de la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada à cet égard :

« La décision annoncée par le Procureur général, David Lametti, est la bonne décision. Le gouvernement fédéral, sous le leadership de la ministre des Langues officielles Ginette Petitpas-Taylor, a travaillé fort pour renforcer la Loi sur les langues officielles avec le projet de loi C-13. Une contestation juridique portant spécifiquement sur la portée des obligations de mesures positives des institutions fédérales, alors que le projet de loi cherche à rendre plus clair ces mêmes obligations, aurait créé une incohérence dans la position du gouvernement fédéral. Cela aurait miné les efforts pour moderniser la Loi, efforts dans lesquels la FCFA demeure engagée dans une pleine collaboration avec la ministre Petitpas-Taylor et l’ensemble des parlementaires.

La FFCB entame quant à elle une contestation sur une question importante que le projet de loi C-13 n’a pas encore résolue : est-ce que le gouvernement fédéral, lorsqu’il transfère des fonds aux provinces et territoires pour la prestation de services, doit négocier des clauses linguistiques exécutoires ? Considérant le peu de cas que font, trop souvent, certaines provinces et les territoires des besoins spécifiques des francophones en santé, en petite enfance, en main-d’œuvre ou en infrastructures, il est dans l’intérêt de nos communautés, partout au pays, de connaitre la réponse à cette question ».

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