Déclaration à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée internationale des droits des femmes :

« En ce 8 mars, je tiens à saluer toutes ces femmes d’expression française sur le travail desquelles repose, en bonne partie, la vitalité de la francophonie canadienne. Je pense à toutes celles qui donnent temps, énergie et savoir-faire au sein des organismes et institutions francophones, dans nos écoles et services de santé. Celles qui créent, celles qui innovent, celles qui investissent, celles qui luttent pour une francophonie plus juste, plus inclusive et plus équitable.

La Journée internationale des droits des femmes n’est pas qu’une occasion de célébrer la contribution de ces femmes; c’est aussi un moment où il convient de souligner tout le travail qu’il reste à faire pour atteindre une véritable équité salariale. Cet enjeu est indissociable, notamment, des conditions financières dans lesquelles opèrent trop des organismes de la francophonie canadienne.

Consolider le financement de ces organismes, c’est aussi assurer une rémunération équitable des femmes qui sont de plus en plus largement représentées au sein de ces organismes ».

Déclaration à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner le début du Mois de l’histoire des Noirs :

« À chaque année, le mois de février nous appelle à une double prise de conscience. Tout d’abord, en ce qui a trait au rôle qu’ont joué les personnes noires dans l’évolution de la francophonie, de la société canadienne et du monde entier. Ensuite, par rapport à la discrimination, au racisme et aux micro-agressions avec lesquels vivent les Noirs et les Noires de nos jours.

Alors que débute le Mois de l’histoire des Noirs, on ne peut qu’avoir à l’esprit les manifestations tragiques de violence policière envers des personnes noires qui ont fait la manchette ces dernières semaines. D’autre part, les personnes noires ont été particulièrement touchées par la pandémie et continuent d’en vivre les contrecoups. Ces événements montrent plus que jamais l’importance de ce mois et, surtout, de s’éduquer de façon continue de manière à adopter des comportements antiracistes et de progresser pour éliminer les barrières de discrimination auxquelles font face les Noirs et les Noires.

Au cours du mois, la FCFA publiera sur ses plateformes de médias sociaux une série de 11 portraits de personnes noires qui apportent une contribution majeure au développement et au rayonnement des communautés francophones et acadiennes ».

Déclaration à la suite du décès de Viola Léger

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante à la suite du décès de la comédienne et ancienne sénatrice Viola Léger, survenu hier :

« Je suis attristée d’apprendre le décès de Viola Léger. Nous perdons une femme extraordinaire, talentueuse, ancrée dans sa communauté. Elle a su, pendant des décennies, rendre réels les écrits d’Antonine Maillet en les interprétant partout au monde, faisant ainsi connaitre la culture acadienne. Elle a donné tant d’elle-même et avec tant de générosité, partageant sa passion pour le théâtre avec les élèves des écoles secondaires, prenant à cœur la cause des droits des minorités au Sénat.

Une grande voix de l’Acadie et de la francophonie canadienne vient de s’éteindre, mais son écho continuera très longtemps de se faire entendre.

Au nom de la FCFA et en mon nom personnel, j’offre mes plus sincères condoléances aux proches de Viola Léger et à tous ceux et toutes celles qui ont été marqués par son passage sur cette terre ».

Résultats en immigration francophone pour 2022 : on a atteint le camp de base; maintenant, visons le sommet, dit la FCFA

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada accueille positivement le fait que le Canada ait accueilli, l’an dernier, un nombre plus élevé que jamais d’immigrants et d’immigrantes d’expression française en milieu francophone minoritaire. Au total, un peu plus de 16 000 se sont établis ailleurs qu’au Québec en 2022, ce qui représente 4,42 % du nombre total de résidents permanents et résidentes permanentes admis au pays au cours de l’année.

La FCFA était présente à l’annonce de ces résultats, faite ce matin à Sturgeon Falls (Ontario) par le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, l’hon. Sean Fraser.

« On souligne aujourd’hui un jalon important. On a atteint le camp de base, et maintenant nous sommes prêts à viser le sommet, en se donnant une nouvelle cible plus élevée qui permettra de rétablir le poids démographique des communautés francophones et acadiennes à ce qu’il était avant 2001 », souligne le vice-président de la FCFA, Yves-Gérard Méhou-Loko.

L’an dernier, la FCFA a recommandé l’adoption d’une nouvelle cible en immigration francophone qui se chiffrerait à 12 % en 2024 et augmenterait progressivement pour atteindre 20 % en 2036. L’atteinte de cette cible, grâce à une nouvelle politique en matière d’immigration francophone assortie de mesures adaptées aux réalités spécifiques des communautés, permettrait de renverser le déclin démographique de notre francophonie.

La FCFA tient à souligner le leadership du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, l’hon. Sean Fraser, de sa secrétaire parlementaire, Marie-France Lalonde, ainsi que des partenaires au ministère. « Nous travaillons avec un ministre qui y croit, à l’immigration francophone. Les résultats d’aujourd’hui montrent toute la différence que la volonté politique peut faire », déclare M. Méhou-Loko.

Journée Équipe francophonie sur la Colline : rencontres avec plus de 30 parlementaires sur le thème de l’urgence d’agir pour l’avenir du français

Une délégation de 36 francophones des quatre coins du pays est sur la Colline parlementaire, aujourd’hui, pour la journée d’action politique Équipe francophonie, organisée par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada. Leur message : le déclin du français, illustré entre autres par les données linguistiques du Recensement de 2021, montre l’urgence de mesures vigoureuses pour assurer l’avenir de la francophonie canadienne.

Au fil de rencontres avec plus de 30 parlementaires, la délégation d’Équipe francophonie abordera plus spécifiquement trois priorités :

  • L’adoption rapide du projet de loi C-13, qui vise à moderniser la Loi sur les langues officielles, pour mettre fin au glissement du statut du français comme langue officielle au pays;
  • Le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028 du gouvernement fédéral, dont les communautés s’attendent à ce qu’il soit un véritable plan de relance pour la francophonie fragilisée par la pandémie et une pénurie de main-d’œuvre sans précédent;
  • Une cible de réparation en matière d’immigration francophone, pour pallier les retards accumulés par deux décennies de non-atteinte de la cible actuelle, freiner le déclin du poids démographique des communautés francophones et acadiennes et remettre celles-ci sur le chemin de la croissance.

« Il faut se rendre à l’évidence : le Canada est à une croisée des chemins pour le français, et les parlementaires ont un choix à faire à savoir s’ils seront ceux et celles qui ont agi pour renverser le déclin et assurer un avenir plus encourageant pour notre langue et nos communautés. Nous proposons des solutions, mais il faut surtout passer à l’action », déclare Mme Roy.

La FCFA au Sommet de la Francophonie à Djerba : un bilan

Ces derniers jours, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a eu le privilège de faire partie de la délégation canadienne au XVIIIe Sommet de la Francophonie, qui avait lieu à Djerba (Tunisie). Représentée par sa présidente, Liane Roy, la FCFA a porté des messages, notamment, sur l’importance de la diplomatie civile au sein de la Francophonie, sur l’immigration et la mobilité dans l’espace francophone et, bien entendu, sur la promotion et la protection du français.

« Nous trouvons d’ailleurs très positif que dans leur déclaration au terme du Sommet, les chefs d’État et de gouvernement aient réaffirmé leur attachement à la langue française et au respect de la diversité culturelle et linguistique, souligne Mme Roy. Le Canada a beaucoup travaillé pour l’inclusion de cet énoncé qui fait écho à l’engagement du gouvernement fédéral, dans le projet de loi C-13, à protéger et promouvoir le français partout au pays ».

La délégation canadienne incluait également la Fédération de la jeunesse canadienne-française, la Fédération culturelle canadienne-française, l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne, la Société nationale de l’Acadie et l’Association des collèges et universités de de la francophonie canadienne.

« Nos communautés ont beaucoup à offrir à la francophonie internationale et beaucoup à en recevoir. C’est pour cette raison que la FCFA était heureuse, cet été, de devenir membre de la Conférence des organisations internationales non-gouvernementales (COING) de la Francophonie. C’est l’amorce très prometteuse d’une stratégie plus soutenue de promotion de la francophonie canadienne à l’étranger », indique Mme Roy.

Je m’abonne
aux actualités

de la francophonie canadienne

© 2025 Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada — Tous droits réservés

Politique de confidentialité