Déclaration du président de la FCFA à la suite du décès de Jos Fafard

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante concernant le décès de l’artiste fransaskois Jos Fafard :

« C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris le décès de Jos Fafard. Je veux rendre hommage à un artiste qui a su raconter son coin de pays avec ses mains, dans les sculptures qu’il créait. Il nous a quitté, mais ses œuvres – dont certaines sont installées dans des lieux publics à Vancouver, Calgary, Montréal et Québec – continueront de parler à la grandeur du pays de la fransaskoisie qui l’a vu naître, où il passé sa vie.

Je tiens à transmettre mes sincères sympathies à la famille et aux proches de Jos Fafard, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté fransaskoise ».

Déclaration du président de la FCFA à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée internationale des droits des femmes :

« En 2019, le Canada souligne le 50e anniversaire de la première Loi sur les langues officielles. Cette Loi est née en 1969, au plus fort d’une époque d’engagement et de militantisme pour l’égalité du français et de l’anglais, mais aussi pour l’égalité des sexes. Tout comme l’égalité réelle de nos deux langues officielles, l’égalité réelle des femmes et des hommes demeure une œuvre inachevée.

En ce 8 mars, rappelons-nous qu’en 2019, une femme gagne toujours 0,74 $ pour chaque dollar gagné par un homme. Rappelons-nous tout ce qu’il reste à faire pour éliminer la violence faite aux femmes. Prenons pleinement conscience de l’importance des gestes et non seulement des paroles pour progresser réellement vers la parité au sein de nos organismes et institutions.

Enfin, je tiens à saluer les leaders francophones comme Jeannine Séguin, Maria Chaput et Claudette Tardif qui, au cours des cinq dernières décennies, ont fait progresser nos droits et les langues officielles du Canada. Je tiens aussi à saluer celles qui, comme Soukaina Boutiyeb, Sue Duguay et Audrey LaBrie, exercent leur leadership maintenant et nous mèneront vers le deuxième demi-siècle de dualité linguistique au pays ».

La FCFA dévoile sa proposition de projet de loi pour la modernisation de la Loi sur les langues officielles

Dans un geste sans précédent dans ses quatre décennies d’existence, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a présenté ce matin une proposition de projet de loi complète et étoffée pour moderniser la Loi sur les langues officielles. Ce projet de loi, préparé par des juristes chevronnés et revu par un légiste, inclut toutes les modifications que la FCFA estime nécessaires pour garantir, enfin, le plein respect de la Loi et donner un nouveau souffle à la dualité linguistique canadienne.

« C’est un geste qui montre notre sérieux dans ce dossier, et il est nécessaire parce que le contexte est très sérieux. Alors qu’on souligne cette année le 50e anniversaire de la première Loi sur les langues officielles, le français et la dualité linguistique sont sous attaque dans certaines régions du pays. La modernisation de la Loi est devenue encore plus prioritaire parce qu’il faut réaffirmer avec force que la dualité linguistique est une valeur fondamentale du pays », souligne le président de la FCFA, Jean Johnson.

La proposition de projet de loi de la FCFA propose quatre séries de changements à la Loi, soit :

  • La désignation d’une autorité centrale capable de donner des directives à toutes les institutions fédérales pour le respect de la Loi, et d’exiger des résultats de leur part ;
  • La création d’un droit de participation des minorités de langue officielle à la mise en œuvre de la Loi, notamment par la création d’un conseil consultatif ;
  • L’ajout de mécanismes d’imputabilité avec des dents, comme la création d’un tribunal administratif des langues officielles et le renforcement du rôle du commissaire aux langues officielles ;
  • L’élargissement de la portée des droits et obligations prévus par la Loi, incluant l’obligation pour les juges de la Cour suprême d’être bilingues, l’inclusion dans tout transfert de fonds aux provinces et territoires de clauses exigeant de celles-ci des mesures en matière d’appui aux langues officielles, et l’obligation pour le gouvernement fédéral d’adopter des politiques d’immigration favorables à la dualité linguistique.

La proposition de projet de loi règle également le problème créé par un jugement récent de la Cour fédérale en ce qui a trait à l’interprétation de l’obligation pour le gouvernement fédéral de prendre des mesures positives pour appuyer le développement des minorités de langues officielles et favoriser leur épanouissement. Le juge Gascon avait, à ce moment, statué que cette obligation était vague et peu contraignante. La FCFA s’est assurée de la rendre beaucoup plus précise.

La FCFA travaille sur ce projet de loi depuis plus d’un an, de concert avec plusieurs organismes et institutions de la francophonie canadienne. Elle tient à ce qu’il inspire non seulement le travail des parlementaires, mais aussi les plateformes des partis politiques pour la campagne électorale fédérale de l’automne.

« Nous avons rencontré près de 100 parlementaires au cours de la dernière année et nous leur avons dit que nous voulons travailler avec eux pour un changement réel, tangible et durable pour les générations à venir en matière de langues officielles au pays. C’est la raison pour laquelle nous avons investi tout cet effort de défrichage et de réflexion. Il faut que cette fois-ci soit la bonne. On ne peut pas manquer notre coup », souligne M. Johnson.

Cliquez ici pour consulter les détails du projet de loi

Statement by FCFA President on the Introduction of the Indigenous Languages Bill

Jean Johnson, president of the Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, made the following statement today following the Introduction in the House of Commons of the Indigenous Languages bill:

“The bill introduced today is part of a dialogue that was initiated and must continue between the federal government and Canada’s Indigenous peoples. In this respect, we at the FCFA do not believe that it is our place to comment on the details of the bill.

We want, however, to send a message of solidarity and reiterate our full support for the protection, preservation and revitalization of our country’s Indigenous languages. The Truth and Reconciliation Commission clearly underscored the urgency of acting in this regard, and we fully support this principle.”

Déclaration du président de la FCFA concernant le dépôt du projet de loi sur les langues autochtones

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante concernant le dépôt, ce matin à la Chambre des communes, du projet de loi sur les langues autochtones :

« Le projet de loi déposé aujourd’hui s’inscrit dans un dialogue qui a été initié entre le gouvernement et les peuples autochtones et qui doit se poursuivre entre ces parties. En ce sens, la Fédération ne sent pas qu’il lui appartienne, à ce point-ci, de commenter le détail de ce projet de loi.

Toutefois, nous voulons lancer aujourd’hui un message de solidarité. Nous tenons à réitérer notre soutien à la protection, à la préservation et à la revitalisation des langues autochtones de notre pays. La Commission de vérité et réconciliation a fait ressortir clairement l’urgence d’agir à cette fin, et c’est un principe que nous appuyons résolument ».

La FCFA se prononce sur la modernisation de la Loi sur la radiodiffusion

Le 11 janvier dernier, la FCFA a déposé un mémoire au comité spécial chargé d’étudier la modernisation de la Loi sur la radiodiffusion et de la Loi sur les télécommunications. Ce comité, formé à l’été 2018 par le gouvernement fédéral, est formé d’experts en radiodiffusion et en télécoms. Il est dirigé par Janet Yale, ancienne vice-présidente de Telus et ancienne chef de la direction de l’Association canadienne de télévision par câble.

Dans son mémoire, la FCFA a formulé plusieurs recommandations pour renforcer le contenu canadien et francophone dans un univers où les diffuseurs traditionnels, comme Radio-Canada, les radios communautaires et Unis TV, doivent faire compétition à des joueurs qui ne tombent pas sous la réglementation du système canadien de radiodiffusion.

La FCFA a notamment recommandé :

  • Que la nouvelle Loi sur la radiodiffusion mandate le CRTC pour négocier des accords contraignants avec des entreprises qui offrent du contenu audio et vidéo en sol canadien, qu’elles soient elles-mêmes canadiennes ou non (ceci inclut, entre autres, Netflix). Les accords ainsi conclus devraient inclure des engagements en matière de promotion, de financement, de découvrabilité et d’offre d’émissions produites par/destinées aux communautés de langue officielle en situation minoritaire.
  • Que tous les services de radiodiffusion ou de connectivité à large bande qui profitent directement de la distribution de contenu audio et vidéo contribuent à un fonds pour soutenir, entre autres, la création et la promotion de contenu reflétant les communautés francophones et acadiennes. Ce fonds permettrait entre autres de compenser les pertes de diffuseurs comme Unis TV au fur et à mesure que les Canadiens et Canadiennes se désabonnent du câble.
  • Que le mandat de CBC/Radio-Canada, tel qu’exprimé dans la Loi sur la radiodiffusion, soit revu pour indiquer clairement que le diffuseur public doit, tant dans ses émissions nationales que dans ses stations régionales, refléter la situation et les réalités des communautés francophones en situation minoritaires.
  • Préciser, dans la Loi sur la radiodiffusion, que le conseil d’administration de CBC/Radio-Canada doit compter au moins un représentant ou une représentante des communautés francophones en situation minoritaire.
  • Ajouter deux sièges de conseillers au CRTC, réservés respectivement aux communautés francophones et acadiennes et à la minorité anglophone du Québec.
  • Assurer qu’un pourcentage bien défini de la publicité gouvernementale soit réservé aux radios communautaires.

Lire le mémoire de la FCFA

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