Décès de Jean-Guy Rioux : la grande famille de la FCFA et de la francophonie canadienne en deuil

C’est avec beaucoup de tristesse que la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a appris, cet après-midi, le décès de Jean-Guy Rioux.  Originaire du Nouveau-Brunswick, leader acadien de premier plan, M. Rioux a été président de la FCFA de 2005 à 2007.

« La présidence de Jean-Guy Rioux a coïncidé avec le Sommet des communautés francophones et acadiennes, en 2007, et aussi avec des enjeux très difficiles comme l’élimination du financement du Programme de contestation judiciaire, a déclaré la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier. Ceux et celles qui l’ont côtoyé se rappellent que dans ce contexte, il a représenté la Fédération avec toute la sagesse, l’affabilité et la bonne humeur qu’on lui connaissait ».

Jean-Guy Rioux a aussi été président de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB), de l’Association canadienne d’enseignement de langue française (ACELF) et du Congrès mondial acadien 2009.

La FCFA tient à offrir ses sincères condoléances aux proches de Jean-Guy Rioux, particulièrement à son épouse Paulette et à sa fille Marie-Claude.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

La FCFA à la recherche d’une direction générale

Nous sommes à la recherche d’une personne énergique et engagée, reconnue pour son leadership rassembleur, son esprit innovateur et ses capacités de communicatrice et de gestionnaire, pour pourvoir le poste de direction générale afin d’organiser, diriger, planifier et gérer l’ensemble des activités et des opérations de la FCFA.
La date limite pour postuler est le vendredi 3 février.

Déclaration de la présidente de la FCFA concernant le changement de ministre à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante à la suite du remaniement ministériel de ce matin :

« Je tiens tout d’abord à remercier l’honorable John McCallum pour son appui à la francophonie au cours de son mandat comme ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté. En une année, le ministre McCallum a fait une différence pour l’immigration francophone, notamment, avec la création du volet Mobilité francophone et son ouverture à revoir la définition d’immigrant francophone utilisée par le ministère. Nous lui souhaitons bon succès dans ses nouvelles fonctions comme ambassadeur du Canada en Chine.

J’offre également mes félicitations au nouveau ministre, l’honorable Ahmed Hussen. Nous sommes à deux mois et demi du forum des gouvernements sur l’immigration francophone, qui aura lieu à Moncton à la fin mars, et le gouvernement fédéral prépare présentement son prochain plan d’action en matière de langues officielles. Ensemble, nous pouvons vraiment aller chercher des résultats tangibles en matière d’immigration pour nos communautés si nous mettons en place des outils appropriés pour atteindre les cibles que nous nous sommes fixées.

Nous avons hâte de rencontrer le ministre Hussen pour lui offrir notre collaboration à cet égard ».

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Message de fin d’année de la présidente de la FCFA

Vendredi dernier, c’était le dernier jour de Graham Fraser en tant que commissaire aux langues officielles. À quoi pensait notre commissaire en entrant au travail ce matin-là pour la dernière fois, au terme d’un mandat de dix ans au service des langues officielles? Peut-être au message qu’il martèle depuis les débuts de son mandat : les langues officielles, le bilinguisme sont l’affaire de tout le monde au pays, et pas seulement des francophones. Chacun doit se sentir concerné. La bonne nouvelle de la dualité linguistique appartient à chaque Canadien et Canadienne; et le projet de société qu’elle sous-tend aussi.

Comment ne pas être d’accord? Cette vision généreuse, inclusive, voulant que l’on partage des valeurs communes qui sculptent une identité canadienne unique, c’est aussi celle que la FCFA met de l’avant.

Et plus que jamais en 2016, nous avons eu des occasions pour le dire et le répéter : la dualité linguistique n’a de sens et de réalité que si on comprend à quel point elle s’appuie sur la présence du fait français partout au pays, et donc sur des communautés francophones vivantes, actuelles, dynamiques et modernes. Des communautés équipées pour faire face aux défis qui les attendent et les surmonter; des communautés fières de leurs accomplissements et ayant les moyens de leurs aspirations. Des communautés qui contribuent de façon positive et significative au grand projet canadien.

Pour porter ces messages, la FCFA a comparu devant quelque 10 comités parlementaires en cours de l’année, participé à presque autant de consultations, rencontré députés, ministres, sénateurs et sénatrices, animé la concertation de grands joueurs de la francophonie canadienne, pris position en faveur du développement de nos communautés dans de multiples secteurs : éducation, petite enfance, médias communautaire, justice, réforme électorale, immigration, et j’en passe.

Au terme de cette année boulimique et hyperactive, nous sommes heureux des avancées que nous avons obtenues : création du volet Mobilité francophone à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, annonce de la révision du règlement de la Loi sur les langues officielles, retour prévu du Programme de contestation judiciaire. Et nous avons aussi de grands espoirs pour 2017 et ses suites.

De grands espoirs, évidemment, en raison du futur Plan d’action pour les langues officielles; et de grands espoirs surtout pour les francophones, francophiles, franco-curieux (une expression qui va faire date!) qui vivent dans nos communautés, et qui désirent y vivre en français, et y voir se déployer davantage es différentes couleurs de la langue française.

En même temps, nous ne sommes pas naïfs. Nous savons bien que les minorités, quelles qu’elles soient, sont condamnées à lutter. Mais elles sont aussi appelées à évoluer et dans notre cas, à tendre la main à leurs partenaires de tous horizons. Car nous savons que ce projet d’un pays qui comprend, respecte, valorise et appuie ses fondements sur la force de sa dualité linguistique, est un projet de société que nous ne pouvons réussir seuls.

Le 31 décembre, Calgary célébrera la fin de 2016 et l’arrivée de 2017 dans le cadre d’une cérémonie où les deux langues officielles seront mises en valeur. Calgary. En Alberta, grâce à un maire ouvert et visionnaire. Un maire qui nous démontre que le bilinguisme peut être présent là où ne l’attendait pas, et s’exprimer naturellement sans causer de dégâts. Le bilinguisme peut simplement exister, et la dualité être célébrée. Calgary qui célèbre 2017 dans les deux langues, c’est un peu du rêve de Graham Fraser qui se réalise : les langues officielles, c’est aussi aux anglophones de les porter et de les valoriser. Et de plus en plus, nous constatons que c’est le cas.

Nous aurons encore des batailles à livrer en 2017 et après; nous aurons encore, des enjeux auxquels nous attaquer, des défis à surmonter, des projets à réaliser. Mais 2017 sera aussi l’année où, célébrant les 150 premières années de la Confédération canadienne, nous devrons construire les 150 années du Canada à venir. Construisons-les pour qu’elles soient meilleures encore : pour nous, notre identité, nos enfants, nos amis, nos voisins. D’ici là, prenons quand même le temps de souffler un peu et surtout, de célébrer nos accomplissements! À tous ceux et celles qui ont la vie en français à cœur, merci d’avoir été là en 2016, présents, actifs, engagés! Nous vous souhaitons de terminer décembre en beauté et de passer un joyeux temps des Fêtes.

Sylviane Lanthier

Décisions du CRTC concernant l’accès à Internet haute vitesse : une excellente nouvelle pour terminer l’année 2016

La FCFA applaudit les décisions annoncées hier par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) en ce qui a trait à l’accès à Internet haute vitesse. En plus de déclarer qu’Internet à large bande fait maintenant partie des services de télécommunication de base pour tous les Canadiens, le CRTC a augmenté les vitesses cible en matière de téléchargement et de téléversement, et annoncé la création d’un fonds pour améliorer l’accès à Internet haute vitesse. Ces décisions pourront avoir des retombées positives pour les communautés francophones, en particulier celles qui sont en milieu rural ou éloigné.
« Lorsque nous nous sommes présentés devant le CRTC, au printemps, nous avons parlé des francophones de la péninsule de Port-au-Port, à Terre-Neuve, qui n’ont pas de service cellulaire ou haute vitesse. Nous avons parlé des écoles du Nord de l’Ontario ou du Manitoba qui approchent de leur limite en termes de bande passante, et des francophones de l’Arctique où la bande passante coûte trop cher. Avec cette décision, nous avons l’impression que la voix de ces francophones a été entendue », déclare la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.
Le CRTC a notamment décidé de décupler la vitesse-cible d’accès minimal à Internet haute vitesse, qui passera à 50Mbps en téléchargement et 10Mbps en téléversement. Ces nouvelles cibles audacieuses dépassent ce que la FCFA avait recommandé au Conseil ce printemps. Par ailleurs, le CRTC créera un fonds afin d’investir jusqu’à 750 millions $ au cours des cinq prochaines années pour bâtir ou améliorer les infrastructures d’accès à Internet haute vitesse dans les régions mal desservies.
« Ces décisions sont importantes pour l’ensemble des Canadiens. Elles le sont plus encore en milieu minoritaire parce que vivre en français au XXIe siècle, ça passe de plus en plus par un accès convenable à Internet haute vitesse. Par exemple, si on dépend d’Internet pour regarder des contenus en français et qu’on n’a pas la bande passante pour faire du streaming, on se retrouve en quelque sorte doublement minoritaire », explique Mme Lanthier.
La FCFA souhaite que le fonds annoncé par le CRTC fasse une réelle différence pour les communautés francophones qui, à date, ont été laissées pour compte dans le virage numérique. À cette fin, la Fédération participera à la consultation qu’entreprendra le Conseil en 2017 pour mieux définir ce nouveau mécanisme de financement.

Déclaration de la présidente de la FCFA à l’occasion du départ de Graham Fraser

La présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante pour saluer Graham Fraser, qui quitte aujourd’hui les fonctions de commissaire aux langues officielles du Canada :
« Lorsque Graham Fraser a entamé son mandat, il y a de ça maintenant dix ans, il venait de publier Sorry, I Don’t Speak French, une réflexion en profondeur sur l’état de la dualité linguistique au pays et l’importance de celle-ci pour l’identité et l’unité du pays. C’est important de s’en rappeler parce que cette capacité de réfléchir aux enjeux linguistiques à la fois en termes de comment et de pourquoi, nourrie de sa longue expérience comme journaliste, a marqué l’ensemble de son mandat. On le voit aux nombreux principes qu’il a établis pour les institutions fédérales en termes de mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles, notamment en ce qui a trait aux obligations de mesures positives pour favoriser le développement et l’épanouissement de nos communautés.
La FCFA est fière d’avoir établi avec le commissaire Fraser, au cours de ce long mandat, ce que j’appellerais une « complicité productive ». C’était particulièrement le cas lorsque nos chemins se sont croisés dans des moments comme l’élimination du financement du Programme de contestation judiciaire ou la diffusion télé en français des Jeux Olympiques de Vancouver.
Au retour des fêtes, dans la nouvelle année, il sera important qu’on reparle de la nomination du prochain ou de la prochaine commissaire aux langues officielles. Mais en ce dernier jour du mandat du commissaire sortant, je tiens à lui dire merci pour sa contribution à l’avancement de la dualité linguistique au Canada, et je lui souhaite bon succès dans ses projets futurs ».

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