Déclaration à l’occasion du Mois national de l’histoire autochtone – Statement on National Indigenous History Month

English version follows

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante concernant le Mois national de l’histoire autochtone qui débute aujourd’hui :

« Le Mois de l’histoire autochtone est une occasion pour les Canadiens et les Canadiennes d’entendre d’autres points de vue qui ébranlent les consensus établis sur l’histoire de notre pays. C’est aussi vrai pour les communautés francophones et acadiennes. Par exemple, chez moi, le père Albert Lacombe est vu comme un fondateur de la francophonie albertaine, mais pour les Premières nations, son nom est lié au système des écoles résidentielles.

Ce sont là des histoires qu’il faut entendre si nos communautés souhaitent bâtir avec les peuples autochtones des relations fondées sur le respect, l’écoute, la reconnaissance des torts passés et l’appui aux enjeux actuels.

Les communautés francophones et acadiennes ont un devoir de solidarité avec les peuples autochtones dans leur lutte pour la protection et la préservation de leurs langues ancestrales. Dans cet esprit, les membres du Forum des leaders, une alliance de 46 organismes et institutions voués au développement de nos communautés, recevront lors de leur rencontre la semaine prochaine un breffage détaillé sur les enjeux entourant l’élaboration d’une loi sur la protection des langues autochtones.

Je souhaite aux membres des Premières nations, aux Inuits et aux Métis un excellent et inspirant Mois national de l’histoire autochtone ».


The president of the Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, issued the following statement today regarding National Indigenous History Month, which begins today:

“National Indigenous History Month is an opportunity for Canadians to hear other perspectives that challenge the established consensus on our country’s history. This opportunity also applies to Canada’s Francophone and Acadian communities. For example, where I’m from, Father Albert Lacombe is seen as a founder of Alberta’s Francophone community, whereas for the First Nations, his name is linked to the residential school system.

These are stories that our communities must hear if we are to build relations with indigenous peoples based on respect, listening, recognition of past wrongs and support for current issues.

Canada’s Francophone and Acadian communities have a duty to show solidarity for indigenous peoples in their endeavour to protect and preserve their ancestral languages. In this spirit, the members of the Forum of leaders – an alliance of 46 organizations and institutions devoted to the development of our communities – will receive during their meeting next week a detailed briefing on the issues related to the indigenous languages protection act currently being drafted.

I wish all members of the First Nations, Inuit and Métis an excellent and inspiring National Indigenous History Month.”

Maria Chaput et Claudette Tardif recevront le prix Boréal 2018 de la FCFA

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est heureuse d’annoncer qu’elle honorera la semaine prochaine deux sénatrices à la retraite qui ont consacré leur carrière à l’avancement de la francophonie et des langues officielles. Maria Chaput (Manitoba) et Claudette Tardif (Alberta) recevront toutes deux le prix Boréal de la FCFA à l’occasion d’une réception à Ottawa le 7 juin prochain, au cours des Rencontres nationales de la francophonie 2018.

« Les Rencontres la semaine prochaine ont lieu à un moment où la modernisation de la Loi sur les langues officielles comme priorité prend de plus en plus l’avant-plan. Dans ce contexte, nous voulons reconnaître la ténacité et la vision de deux femmes qui ont, avant nous, poussé très fort pour une refonte de la partie de la Loi qui traite des communications et des services dans les deux langues officielles », explique le président de la FCFA, Jean Johnson.

La sénatrice Tardif a joué un rôle de leadership-clé pour que le Comité sénatorial des langues officielles entreprenne l’étude qu’il mène présentement sur la modernisation complète de la Loi. La sénatrice Chaput avait quant à elle déposé, entre 2010 et 2015, quatre projets de loi successifs pour moderniser les règles sur les communications et les services au public dans la Loi sur les langues officielles.

Natives respectivement de Sainte-Anne-des-Chênes (Manitoba) et de Westlock (Alberta), Maria Chaput et Claudette Tardif ont été toutes deux fortement engagées dans la communauté francophone de leur province avant leur nomination au Sénat.

Le prix Boréal est remis à chaque année par la FCFA à un ou des individus ou à un groupe en reconnaissance d’une contribution marquée au développement et à l’épanouissement des communautés francophones et acadiennes.

 

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

 

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Renseignements :       Serge Quinty, directeur des communications

(613) 286-4820

communications@fcfa.ca

 

Déclaration à l’occasion de la Journée de la francophonie provinciale à Terre-Neuve-et-Labrador

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée de la francophonie provinciale, célébrée aujourd’hui à Terre-Neuve-et-Labrador :

« Les francophones de Terre-Neuve-et-Labrador ont connu au cours de la dernière année des avancées qui ont eu un retentissement dans toute la francophonie canadienne. En novembre dernier, j’ai eu le grand privilège d’être présent à l’inauguration de la deuxième école de langue française à Saint-Jean de Terre-Neuve. Et en mars, l’ouverture de Compas, le tout nouveau service d’accueil et de soutien aux immigrants francophones, a été soulignée lors du grand rassemblement national qu’est la Journée de réflexion sur l’immigration francophone.

Ces avancées sont possibles parce que la communauté franco-terre-neuvienne-et-labradorienne est engagée et déterminée à s’affirmer. Je tiens à saluer aujourd’hui les francophones de la province pour leur ténacité, qui est un exemple inspirant pour tous et toutes les francophones du Canada ».

Trois candidatures à la vice-présidence de la FCFA

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada annonce aujourd’hui que trois personnes ont posé leur candidature à la vice-présidence de l’organisme en vue des élections qui auront lieu le 9 juin prochain. La vice-présidente actuelle, Audrey LaBrie, ne sollicite pas un nouveau mandat.

Les trois candidatures sont :

  1. François Hastir (Ontario), candidature présentée par l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario
  2. Justin Johnson (Manitoba), candidature présentée par la Société de la francophonie manitobaine
  3. Julie Mbengi Lutete (Ontario), candidature présentée par l’Assemblée communautaire fransaskoise

Une seule personne s’est portée candidate au poste de trésorière, soit Véronique Legault (Nouvelle-Écosse).

Cliquez ici pour consulter les profils complets des candidates et candidats.

Les élections pour ces deux postes auront lieu à l’occasion de la 43e Assemblée générale annuelle de la FCFA.

 

Réaction de la FCFA au jugement de la Cour fédérale dans la cause de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique

Jugement de la Cour fédérale dans la cause de la FFCB : la preuve que la Loi sur les langues officielles ne fonctionne plus pour les francophones

« Choqué et abasourdi ». Voilà la réaction du président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, à un jugement rendu hier par la Cour fédérale qui remet en cause des éléments majeurs de la Loi sur les langues officielles et le rôle même du Commissaire aux langues officielles.

Dans une décision rédigée par le juge Gascon, la Cour rejette la position de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB) et du Commissaire, qui soutenaient tous deux qu’Emploi et Développement social Canada (EDSC) et la Commission de l’assurance-emploi du Canada avaient manqué à leurs obligations linguistiques en signant une entente de transfert de fonds avec le gouvernement de la Colombie-Britannique en 2008. À la suite de cette entente, la province avait éliminé le financement des centres d’aide à l’emploi francophones.

« Cela fait une décennie qu’on se débat pour faire comprendre aux institutions fédérales ce que ça signifie d’adopter des mesures positives pour appuyer le développement de nos communautés comme le requiert la Loi. Et maintenant, voilà un juge qui nous dit que l’article 41 de la Loi, où figure cette question de mesures positives, n’impose pas d’obligations précises et particulières aux institutions fédérales. C’est absolument renversant », déclare M. Johnson.

Le juge Gascon écrit que l’engagement de prendre « des mesures positives », dont le libellé a été renforcé grâce au sénateur Jean-Robert Gauthier en 2005, devait s’accompagner de règlements qui, dans les faits, n’ont jamais été adoptés par le gouvernement.

« Le juge nous dit que puisque le gouvernement n’a jamais adopté de règlement pour préciser cette obligation de mesures positives, elle demeure générale et imprécise à ce jour. Si c’est le cas, le sénateur Gauthier, qui souhaitait faire de la Loi sur les langues officielles un chien de garde et non un chien de poche, trouverait scandaleuse l’inaction à cet égard », déplore M. Johnson.

Les propos du juge Gascon sur le rôle du Commissaire aux langues officielles qui, selon lui, se limite à être un ombudsman chargé de « résoudre les tensions de manière informelle », on également fait sourciller la FCFA.

Pour la Fédération, ce jugement ne fait que confirmer que la Loi sur les langues officielles dans sa forme actuelle ne fonctionne plus pour les communautés francophones et acadiennes, ni même pour les Canadiens et les Canadiennes dans leur ensemble.

« Ce que nous lisons dans la décision de la Cour fédérale est frustrant, mais en même temps ça nous dit que nous avions raison d’exiger une modernisation pour corriger les faiblesses de la Loi sur les langues officielles. Ce jugement ouvre la porte toute grande au gouvernement pour agir de façon décisive à ce niveau », souligne M. Johnson.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

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Renseignements :       Serge Quinty, directeur des communications

(613) 286-4820

communications@fcfa.ca

Déclaration à l’occasion de la Journée de la francophonie yukonnaise

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée de la francophonie yukonnaise.

« Avec près de 14 % de la population qui parle le français, le Yukon est maintenant au troisième rang après le Québec et le Nouveau-Brunswick en termes de taux de bilinguisme. C’est un endroit où la francophonie est en pleine croissance et surtout, où la francophonie est en mouvement. Quand j’ai eu le privilège de visiter le Yukon l’automne dernier, j’ai eu le plaisir de rencontrer une communauté active, engagée, déterminée à inscrire sa place en français.

Et à voir la reconnaissance de plus en plus marquée du français et de la francophonie dans le territoire, les Franco-Yukonnais et les Franco-Yukonnaises réussissent. Je tiens à noter particulièrement la nomination en mars dernier d’Angélique Bernard, ancienne présidente de l’Association franco-yukonnaise, à titre de commissaire du Yukon.

Une francophonie yukonnaise dynamique, c’est un gage d’avenir pour toute la francophonie canadienne. Nous sommes fiers de vous et aujourd’hui, nous vous saluons. »

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