Déclaration à l’occasion du Mois national de l’histoire autochtone – Statement on National Indigenous History Month

1 Juin 2018

English version follows

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante concernant le Mois national de l’histoire autochtone qui débute aujourd’hui :

« Le Mois de l’histoire autochtone est une occasion pour les Canadiens et les Canadiennes d’entendre d’autres points de vue qui ébranlent les consensus établis sur l’histoire de notre pays. C’est aussi vrai pour les communautés francophones et acadiennes. Par exemple, chez moi, le père Albert Lacombe est vu comme un fondateur de la francophonie albertaine, mais pour les Premières nations, son nom est lié au système des écoles résidentielles.

Ce sont là des histoires qu’il faut entendre si nos communautés souhaitent bâtir avec les peuples autochtones des relations fondées sur le respect, l’écoute, la reconnaissance des torts passés et l’appui aux enjeux actuels.

Les communautés francophones et acadiennes ont un devoir de solidarité avec les peuples autochtones dans leur lutte pour la protection et la préservation de leurs langues ancestrales. Dans cet esprit, les membres du Forum des leaders, une alliance de 46 organismes et institutions voués au développement de nos communautés, recevront lors de leur rencontre la semaine prochaine un breffage détaillé sur les enjeux entourant l’élaboration d’une loi sur la protection des langues autochtones.

Je souhaite aux membres des Premières nations, aux Inuits et aux Métis un excellent et inspirant Mois national de l’histoire autochtone ».


The president of the Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, issued the following statement today regarding National Indigenous History Month, which begins today:

“National Indigenous History Month is an opportunity for Canadians to hear other perspectives that challenge the established consensus on our country’s history. This opportunity also applies to Canada’s Francophone and Acadian communities. For example, where I’m from, Father Albert Lacombe is seen as a founder of Alberta’s Francophone community, whereas for the First Nations, his name is linked to the residential school system.

These are stories that our communities must hear if we are to build relations with indigenous peoples based on respect, listening, recognition of past wrongs and support for current issues.

Canada’s Francophone and Acadian communities have a duty to show solidarity for indigenous peoples in their endeavour to protect and preserve their ancestral languages. In this spirit, the members of the Forum of leaders – an alliance of 46 organizations and institutions devoted to the development of our communities – will receive during their meeting next week a detailed briefing on the issues related to the indigenous languages protection act currently being drafted.

I wish all members of the First Nations, Inuit and Métis an excellent and inspiring National Indigenous History Month.”

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