Déclaration à l’occasion de la Journée internationale des femmes

Ottawa, 6 mars 2020 – Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée internationale des droits des femmes, ce dimanche 8 mars :

« La francophonie canadienne et le réseau de la FCFA sont forts grâce à l’expertise et à l’engagement de nombreuses femmes qui y exercent leur leadership. Il est important de reconnaître et de célébrer la contribution de ces femmes. Mais il est fondamental de reconnaître aussi la diversité d’obstacles auxquels les femmes font encore face dans notre société en 2020.

Ces obstacles incluent l’écart salarial entre les hommes et les femmes et la violence faite aux femmes, mais aussi une multitude de réflexes sexistes à l’égard des femmes en milieu professionnel.

Au sein du réseau de la francophonie canadienne, il nous incombe de prendre conscience de ces obstacles, et de se poser franchement la question à savoir si les structures et les cultures organisationnelles de notre réseau encouragent la pleine participation des femmes.

Je profite de l’occasion pour offrir l’entière solidarité de la FCFA à l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne quant à son action L’Écho des femmes pour l’équité salariale ».

Équipe francophonie 2020 : la FCFA et ses membres rencontres plus de 60 parlementaires aujourd’hui

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et ses organismes membres entament ce matin un blitz de rencontres sur la Colline parlementaire, sur la thématique de la modernisation de la Loi sur les langues officielles. La journée d’action Équipe francophonie 2020 vise à informer les parlementaires sur les priorités des communautés pour cette modernisation et à obtenir leur appui à ces priorités.

« Nous allons rencontrer plus de 60 parlementaires aujourd’hui, dont deux bureaux de ministres. Tous les partis ont accepté des rencontres. C’est important parce que pour nous, la modernisation de la Loi sur les langues officielles est un enjeu qui concerne tous les partis, tous et toutes les parlementaires. C’est le temps de se donner une Loi qui met nos deux langues officielles au travail pour l’essor économique et social du pays », souligne le président de la FCFA, Jean Johnson.

La Fédération tient à clarifier, pour les parlementaires, des demandes-clé des communautés par rapport à la modernisation de la Loi. Ces demandes incluent une agence centrale chargée de coordonner la mise en application de la Loi, la création d’un tribunal administratif sur les langues officielles capable d’imposer des sanctions aux institutions fautives, l’insertion de clauses linguistiques musclées dans les ententes de transfert fédérales-provinciales/territoriales, ainsi qu’une politique en matière d’immigration visant à rétablir le poids démographique de la francophonie.

« La Loi sur les langues officielles et, surtout, l’égalité réelle du français avec l’anglais, c’est le grand travail inachevé des 50 dernières années. Nous avons l’occasion de corriger enfin les lacunes qui empêchent le plein respect de la dualité linguistique au pays. Pour y arriver, nous avons besoin de l’appui de tous et toutes les parlementaires », souligne M. Johnson.

Renouvellement des licences de Radio-Canada – la FCFA met des conditions à son appui

Ottawa (Ontario), 20 février 2020 – La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a déposé mercredi au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) un mémoire appuyant avec réserve la demande de renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada. En exprimant cette réticence, la FCFA tient notamment à communiquer l’insatisfaction des francophones vivant en milieu minoritaire par rapport aux émissions nationales et contenus web nationaux de Radio-Canada.

« Ça fait des décennies qu’on dit que nos communautés dénoncent la surreprésentation du Québec dans les contenus nationaux de Radio-Canada. La haute direction nous dit qu’ils y travaillent et on ne questionne pas leur bonne volonté, mais il continue d’exister un problème au niveau des équipes de production. Il faut un changement de culture et il faut briser la bulle montréalaise », souligne le président de la FCFA, Jean Johnson.

À titre de preuve, la FCFA a également déposé au CRTC un rapport de surveillance de dix émissions et contenus Web à caractère national. Produit à la suite d’une semaine de monitorage de ces émissions et contenus par la FCFA et ses membres durant la semaine du 27 au 31 janvier, ce rapport montre que le Québec demeure surreprésenté dans les émissions et contenus étudiés, que ce soit au niveau des nouvelles, du traitement ou des intervenants et intervenantes.

« On demande à Radio-Canada d’ouvrir un deuxième centre de production national de langue française, à l’extérieur du Québec, qui serait responsable d’une partie des émissions nationales, particulièrement au niveau des actualités et des affaires publiques. On veut aussi que le CRTC fixe un minimum de contenu provenant des autres provinces et territoires aux émissions nationales et contenus web nationaux », explique M. Johnson.

La FCFA trouve également inconcevable qu’une partie de la programmation de CBC/Radio-Canada puisse échapper à la réglementation, puisque le CRTC a choisi de ne pas réglementer les plateformes numériques. La Fédération demande au CRTC de prendre des mesures pour que les contenus diffusés sur les sites Web et applications de CBC/Radio-Canada soient réglementés et puissent faire l’objet de conditions de licence.

« Sur les plateformes numériques, il n’y a pas de règles ni de conditions en matière de contenu francophone ou de contenu canadien. Le rapport Yale sur l’avenir des communications au Canada a dit très clairement qu’il faut que ça change, et que ça presse. Si on accepte qu’une partie des contenus présentés par Radio-Canada soient exemptés des règles, ça lance un très mauvais message », déclare M. Johnson.

 

Faits saillants de la position de la FCFA

Mémoire de la FCFA au CRTC sur le renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada

Rapport de surveillance des émissions et contenus Web nationaux de Radio-Canada

Déclaration sur la controverse au sujet du Programme de contestation judiciaire

Le président de la FCFA, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante à la suite de la controverse créée au Parlement, à l’Assemblée nationale du Québec et dans les médias concernant le Programme de contestation judiciaire :

« Il s’est créé hier une controverse autour du rôle et de la raison d’être du Programme de contestation judiciaire. Je m’inquiète que cette controverse mette à risque un programme qui est d’une importance capitale pour les droits linguistiques des communautés francophones et acadiennes. Chargée de défendre les droits de ces communautés, la FCFA ne peut rester silencieuse et tient à faire une mise au point très claire.

Le PCJ existe depuis plus de 40 ans. Il a été mis en place, à l’origine, pour permettre à des communautés minoritaires comme les nôtres de se défendre devant les tribunaux lorsque leurs droits linguistiques sont lésés.

C’est grâce au PCJ que les parents franco-albertains ont obtenu la gestion de leurs écoles. Sans le PCJ, il n’existerait pas aujourd’hui 42 écoles en Alberta. C’est grâce au Programme que les francophones ont pu se battre devant les tribunaux pour sauver l’hôpital Montfort. C’est grâce au Programme que les élèves acadiens de Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, ont pu obtenir une école dans leur propre communauté et cesser de faire deux heures d’autobus par jour.

J’appelle les politiciens et politiciennes, tant à Québec qu’à Ottawa, à la prudence dans leurs propos sur le rôle, la raison d’être et l’indépendance du Programme de contestation judiciaire.

Sommet sur le rapprochement des francophonies : Les Québécois et les francophones de partout au Canada invités à poser leur candidature

QUÉBEC, le 19 déc. 2019 /CNW Telbec/ – Le gouvernement du Québec, en partenariat avec la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) et en collaboration avec LOJIQ, lance un appel à candidatures en vue de sélectionner une cinquantaine de participants en provenance du Québec et de partout ailleurs au Canada pour le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes à Québec, les 16 et 17 juin 2020.

Les personnes impliquées dans leur milieu et désireuses de renforcer les liens entre le Québec et les francophonies canadiennes sont invitées à postuler. Un nombre important de places sera attribué à des jeunes de partout au Canada.

Les citoyens retenus se joindront aux représentants issus du Forum des leaders de la FCFA et à ceux d’organismes du Québec et d’ailleurs au Canada, invités par la ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Sonia LeBel, à participer activement à l’élaboration d’une vision renouvelée de la relation entre le Québec et les communautés francophones et acadiennes.

Le Sommet permettra aux participants de passer à l’action après s’être impliqués dans une véritable démarche de coconstruction avec celles et ceux qui ont à cœur les relations entre le Québec et les communautés francophones et acadiennes. Les personnes intéressées ont jusqu’au 26 janvier 2020 pour présenter leur candidature.

L’appel de candidatures est accessible en ligne sur le site officiel du Sommet : https://sommetfranco2020.gouv.qc.ca/.

À propos du Sommet
Rappelons que les 16 et 17 juin 2020, à l’invitation de la ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Sonia LeBel, et du président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du CanadaJean Johnson, plus de 300 leaders francophones et francophiles de partout au Canada convergeront vers la ville de Québec pour participer à ce grand sommet. Animé par une volonté d’un plus grand dialogue entre le Québec et les communautés francophones et acadiennes du Canada, le Sommet contribuera au façonnement d’une vision renouvelée de la relation entre les Québécois et les francophones du Canada et sera le point culminant des consultations pour une troisième politique du Québec en matière de francophonie canadienne.

Citations :
« Il est important que nous bâtissions l’avenir du français au Canada ensemble! C’est pour cette raison que nous invitons les francophones de partout au pays à poser leur candidature afin de participer au Sommet sur le rapprochement, en juin 2020, à Québec. Il s’agit d’une occasion unique de prendre part à ce grand rendez-vous en vue de faire progresser la langue française, tout en resserrant les liens entre les francophones d’un océan à l’autre. J’espère que les citoyennes et les citoyens intéressés seront nombreux à se joindre aux échanges. »

Sonia LeBel, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne

« Le Québec et les communautés francophones et acadiennes ont en commun une volonté et, je dirais, une responsabilité d’assurer l’avenir du français au Canada et de transmettre la francophonie aux prochaines générations. C’est en unissant nos forces que nous réussirons, et c’est sur cette base que nous voulons bâtir de nouveaux liens de solidarité et de collaboration. Je souhaite que les gens qui ont à cœur la place du français au pays soient nombreux à participer, de près ou de loin, au Sommet et au rapprochement que nous voulons pour nos francophonies. »

Jean Johnson, président, Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada

Pour en savoir plus sur le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes et pour poser votre candidature :
https://sommetfranco2020.gouv.qc.ca/

 

Déclaration concernant la démission du chef du Parti conservateur

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante à la suite de l’annonce de la démission du chef du Parti conservateur du Canada, l’honorable Andrew Scheer :

« Je tiens tout d’abord à saluer l’engagement d’Andrew Scheer envers la dualité linguistique canadienne. Au cours de la dernière campagne électorale fédérale, le Parti conservateur a mis de l’avant dans sa plateforme une vision détaillée par rapport à la modernisation de la Loi sur les langues officielles, comme M. Scheer m’avait personnellement assuré que ce serait le cas.

Nous tenons à ce que cet engagement se poursuive. Nous continuerons à travailler avec nos alliées et alliés au sein du parti vers la modernisation de la Loi et pour assurer que le plein respect et la promotion de nos droits linguistiques demeure au centre des préoccupations du Parti conservateur ».

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