Déclaration sur la controverse au sujet du Programme de contestation judiciaire

7 Fév 2020

Le président de la FCFA, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante à la suite de la controverse créée au Parlement, à l’Assemblée nationale du Québec et dans les médias concernant le Programme de contestation judiciaire :

« Il s’est créé hier une controverse autour du rôle et de la raison d’être du Programme de contestation judiciaire. Je m’inquiète que cette controverse mette à risque un programme qui est d’une importance capitale pour les droits linguistiques des communautés francophones et acadiennes. Chargée de défendre les droits de ces communautés, la FCFA ne peut rester silencieuse et tient à faire une mise au point très claire.

Le PCJ existe depuis plus de 40 ans. Il a été mis en place, à l’origine, pour permettre à des communautés minoritaires comme les nôtres de se défendre devant les tribunaux lorsque leurs droits linguistiques sont lésés.

C’est grâce au PCJ que les parents franco-albertains ont obtenu la gestion de leurs écoles. Sans le PCJ, il n’existerait pas aujourd’hui 42 écoles en Alberta. C’est grâce au Programme que les francophones ont pu se battre devant les tribunaux pour sauver l’hôpital Montfort. C’est grâce au Programme que les élèves acadiens de Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, ont pu obtenir une école dans leur propre communauté et cesser de faire deux heures d’autobus par jour.

J’appelle les politiciens et politiciennes, tant à Québec qu’à Ottawa, à la prudence dans leurs propos sur le rôle, la raison d’être et l’indépendance du Programme de contestation judiciaire.

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