Déclaration de la FCFA en solidarité avec les communautés noires

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada tient à manifester sa solidarité aux communautés noires dans la foulée des événements tragiques de la dernière semaine aux États-Unis et à Toronto.

La FCFA ne peut rester silencieuse devant ces événements. Elle tient à rappeler la contribution majeure des Noirs et des Noires à la vitalité de la francophonie, au Canada et à l’international.

Pour la FCFA, ce qui se passe n’est pas un problème américain ou étranger. Le racisme existe au Canada. On doit l’exposer. On doit s’y opposer. On doit le condamner. On doit rejeter la passivité et adopter activement des comportements anti-racistes.

La FCFA appelle les leaders de la francophonie canadienne à s’informer, à manifester leur soutien aux communautés noires et à amplifier les voix et les messages de ces communautés.

Demeurons déterminés à bâtir une francophonie plurielle, riche de sa diversité, unie dans sa quête d’équité pour tous et toutes.

Déclaration à l’occasion de la Journée provinciale de la francophonie à Terre-Neuve-et-Labrador

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée de la francophonie provinciale à Terre-Neuve-et-Labrador, qui a lieu demain le 30 mai :

« Il y a eu la tempête du siècle en janvier, puis la crise de la COVID-19. Mais cinq siècles d’histoire nous montrent que la francophonie à Terre-Neuve-et-Labrador est plus forte que les éléments. Dans une province que bon nombre de ses habitants et habitantes surnomment « le rocher », la francophonie se tient debout, solide comme le roc face aux défis et aux épreuves.

La programmation de la Journée de la francophonie provinciale est virtuelle cette année, mais je sais que les francophones de Terre-Neuve-et-Labrador seront nombreux et nombreuses à afficher les couleurs vives de leur drapeau de toutes les manières qu’ils le peuvent, pour montrer cette force et cette persévérance qui les animent.

Je tiens à saluer les francophones de la province, ainsi que la Fédération des francophones de Terre-Neuve-et-du-Labrador qui fait un travail incroyable pour l’animation, le développement et la promotion de la communauté ».

Déclaration à l’occasion de la Journée de la francophonie yukonnaise

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée de la francophonie yukonnaise :

« Cette année, les Franco-Yukonnaises et les Franco-Yukonnais sont invités à célébrer ce 15 mai dans des circonstances inédites. Mais votre communauté a su développer, pour la Journée de la francophonie yukonnaise, une programmation à distance qui inclut entre autres des activités en ligne et un concours « Décorez votre maison aux couleurs du drapeau de la Franco-Yukonnie ». Cela nous rappelle que deux traditions qui sont au cœur de la vitalité de la francophonie, celle du rassemblement et celle de l’affichage de nos couleurs, peuvent – et je dirais même doivent – se vivre même dans un contexte où nous sommes chacun et chacune à la maison.

Que vos rassemblements soient en personne ou virtuels, vous formez une communauté unie, présente, fière. De mon propre salon en Alberta, je transmets toute mon amitié, ainsi que mes salutations chaleureuses et solidaires aux Franco-Yukonnaises et aux Franco-Yukonnais ».

Déclaration sur la campagne pour sauver le Campus Saint-Jean

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante en appui à la campagne « Sauvons Saint-Jean » lancée par l’Association canadienne-française de l’Alberta :

« Je suis très inquiet pour l’avenir du Campus Saint-Jean, la seule institution postsecondaire de langue française de l’Alberta. Le Campus se retrouve dans une situation extrêmement précaire à la suite de mesures d’austérité imposées par le gouvernement provincial. On parle de couper 44 % des cours prévus l’an prochain et ça veut dire que des programmes entiers risquent de disparaître.

Cette situation me rappelle beaucoup la crise à laquelle a fait face l’Université de l’Ontario français à l’automne 2018. Encore une fois, c’est une institution postsecondaire francophone qui souffre de décisions financières d’un gouvernement provincial. Encore une fois, ce sont les jeunes francophones, ceux dans tout l’Ouest et le Nord du pays, qui sont pénalisés : on leur lance le message qu’il n’est pas possible pour eux d’étudier dans une université entièrement francophone dans leur province.

La francophonie entière s’est mobilisée en appui à l’Université de l’Ontario français en 2018 et, au bout du compte, le gouvernement fédéral et le gouvernement provincial ont trouvé des solutions. Je nous appelle à nous mobiliser encore une fois en appui au Campus Saint-Jean pour que l’enseignement postsecondaire en français ne disparaisse pas en Alberta ».

La FCFA invite les francophones du pays à visiter la page web de la campagne Sauvons Saint-Jean.

Déclaration à l’occasion du 150e anniversaire de l’Acte du Manitoba

 Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner le 150e anniversaire de l’Acte du Manitoba, qui créait cette province le 12 mai 1870 :

« En cette journée où le Manitoba fête officiellement les 150 ans de son entrée comme cinquième province dans la Confédération canadienne, je tiens à ce qu’on se souvienne du rôle des Métis francophones dans les événements de 1869-1870.

Ce sont les Métis francophones qui ont rallié l’ensemble des habitants et habitantes, de langue française comme de langue anglaise, à l’idée qu’il fallait obtenir des garanties sur une liste de droits pour que l’union avec le Canada soit acceptable. Ce sont Louis Riel et son gouvernement provisoire, représentés notamment par le père Joseph-Noël Ritchot, qui ont négocié directement avec le gouvernement canadien le texte d’admission du Manitoba dans la Confédération.

La FCFA honore, aujourd’hui, la mémoire de ces gens qui se sont tenus debout pour leurs droits. Grâce à qui le Manitoba est né institutionnellement bilingue, et grâce à qui le Manitoba demeure à ce jour la seule province créée sous un leadership autochtone.

Puisse leur mémoire nous inspirer, francophones du Canada, à mener nos luttes pour l’égalité réelle avec la même détermination, convaincus comme ils l’étaient que ce que nous faisons est juste et bon non pas seulement pour nous, nos enfants et nos petits-enfants, mais pour le pays tout entier ».

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Santé Canada élimine l’obligation d’étiquetage bilingue des produits nettoyants : un manque de respect à couper le souffle

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada trouve intolérable la décision de Santé Canada d’éliminer l’exigence d’étiquetage bilingue pour les produits nettoyants importés au pays. Cette décision foule au pieds le principe d’égalité de nos deux langues officielles et constitue un manque flagrant de respect pour les plus de 7 millions de Canadiens et de Canadiennes dont la principale langue d’usage est le français.

« Je m’insurge au nom de tous et toutes les francophones du Canada, qu’ils vivent en situation minoritaire ou non. Sommes-nous devenus des citoyens et des citoyennes de deuxième classe? Sommes-nous moins méritants de protection en temps de crise que nos concitoyens et nos concitoyennes de langue anglaise? On parle ici d’une question de santé et de sécurité, et le message que lance Santé Canada est troublant », a déclaré le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA rejette l’argument selon lequel il s’agit d’une directive temporaire qui prendra fin une fois la crise passée. « On se doit de dire haut et fort que ce genre de mesure ne passera pas. Parce que si on l’accepte, on ouvre la porte à ce qu’une fois la crise passée, les autorités nous disent que finalement l’étiquetage bilingue n’est pas si nécessaire que ça. La crise du Covid-19 ne doit pas servir d’excuse pour jeter nos valeurs aux oubliettes », souligne M. Johnson.

Quant à l’argument selon lequel cette mesure était nécessaire pour assurer que ces produits se rendent sur le marché rapidement, la FCFA estime que l’apposition d’une étiquette temporaire, avec l’essentiel des informations de santé et sécurité en français, atteindrait cet objectif tout en montrant au minimum une préoccupation de communiquer dans les deux langues officielles.

La Fédération demande que le Premier ministre du Canada intervienne pour faire renverser cette décision irrespectueuse de Santé Canada.

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