Benoît Pelletier (1960-2024)

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour rendre hommage à l’ancien ministre québécois Benoît Pelletier, décédé samedi à l’âge de 64 ans :

« Benoît Pelletier était constitutionnaliste, fin observateur de l’évolution du Canada et de la francophonie, visionnaire et, surtout, un homme politique qui a apporté une contribution immense au rapprochement entre le Québec et nos communautés au cours de son mandat comme ministre au sein du gouvernement Charest, de 2003 à 2008.

Dès 2004, il déclarait : ‘Qu’on se le dise : le Québec est de retour dans le giron de la francophonie canadienne’. Ces mots, il les a traduits en actions concrètes avec le lancement de la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne en 2006, puis avec la création du Centre de la francophonie des Amériques en 2008.

Convaincu de l’importance d’un leadership du Québec en matière de francophonie à la grandeur du pays, Benoît Pelletier a appuyé nos communautés lorsque la question de la réforme du Sénat était devant les tribunaux. Il s’est assuré que la francophonie canadienne avait sa place dans les célébrations du 400e anniversaire de Québec, en 2008. Pour toutes ces raisons, la FCFA était fière de lui décerner le prix Boréal 2011 en reconnaissance de ses actions pour un Québec pleinement engagé au sein de la francophonie.

Benoît Pelletier est parti trop tôt, lui qui avait encore tant à contribuer. Mais sa vision demeure, notamment, dans le livre Une certaine idée du Québec qu’il a publié en 2010.

J’offre mes sincères condoléances aux proches et à la famille de M. Pelletier. Aujourd’hui, la francophonie canadienne est en deuil ».

Recueil historique à l’occasion des 125 ans du Yukon


Le Yukon a fêté ses 125 ans comme entité politique canadienne séparée des Territoires du Nord-Ouest en 2023. L’Aurore boréale a célébré cet anniversaire en publiant des photos et des anecdotes de la vie des francophones du territoire, témoignant de leur présence et de leur vitalité tout au long de ces 125 dernières années. Le tout est maintenant disponible dans un recueil feuilletable en ligne que nous vous invitons à découvrir ici : https://auroreboreale.ca/yukon125/.

Déclaration à l’occasion de la Journée québécoise de la francophonie canadienne

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée québécoise de la francophonie canadienne, marquée pour la deuxième année d’affilée aujourd’hui :

« Nous sommes près de 11 millions à parler le français en territoire canadien. Du Québec à la francophonie yukonnaise en passant par l’Acadie et la fransaskoisie, nous avons en commun une détermination d’affirmer le statut de notre langue.

Seul État francophone en Amérique du Nord, le Québec le fait en prenant les moyens nécessaires pour protéger et promouvoir le français sur son territoire. Ailleurs au Canada, nos communautés le font en posant chaque jour le geste politique de parler et de vivre en français et en revendiquant notre place dans l’espace public, politique, juridique, culturel, économique et social.

Nos réalités sont différentes. Mais de La Tuque, patrie de Félix Leclerc, à Saint-Boniface, patrie de Gabrielle Roy, on trouve cette même conscience d’avoir entre nos mains les destinées d’une langue que tant avant nous ont chantée, écrite, mise en scène, défendue, une langue qu’il nous appartient de transmettre à ceux et celles qui viendront après nous.

Je remercie le gouvernement du Québec et l’Assemblée nationale du Québec de leurs gestes de solidarité envers les communautés francophones et acadiennes au cours de la dernière année, notamment l’appui à la nouvelle Loi sur les langues officielles ».

Déclaration à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale :

« La lutte contre la discrimination raciale a un lien très étroit avec l’avenir de notre francophonie. Quand des francophones font face à du racisme individuel ou systémique, que ce soit en milieu scolaire, dans l’espace public ou en matière d’emploi, c’est le vivre-ensemble et la cohésion de nos communautés qui sont en jeu. C’est notre capacité d’être un ‘nous’ collectif qui est dans la balance.

D’autre part, alors que nous travaillons activement à augmenter le nombre d’immigrants et d’immigrantes d’expression française qui choisissent de s’établir dans nos communautés, veiller à leur réussite et à leur bien-être, c’est aussi s’engager à œuvrer pour l’élimination des obstacles et des discriminations qui leur barrent la route.

La sensibilisation à la discrimination raciale et l’éducation aux comportements antiracistes, ce n’est pas quelque chose qu’on fait une fois avant de passer à autre chose. C’est un effort qui doit être continu, qui implique des gestes d’appui que l’on pose non pas une fois, mais encore et encore. Cela doit inclure une prise de conscience, dans un esprit de réconciliation, quant à la discrimination raciale que vivent les peuples autochtones.

C’est à cet engagement que je nous appelle aujourd’hui.

J’en profite pour exprimer la solidarité de la FCFA avec les personnes et les peuples qui sont victimes de discrimination raciale, que ce soit ici dans les Amériques, dans les conflits au Moyen-Orient ou ailleurs dans le monde ».

Déclaration à l’occasion de la Journée internationale de la francophonie

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée internationale de la francophonie :

« Au cours de la dernière année, la francophonie a fait des gains importants. Nous avons une nouvelle Loi sur les langues officielles qui reconnait le statut et les réalités particulières du français et l’Importance de le protéger et de le promouvoir partout au pays. Pour la première fois, le gouvernement du Canada a adopté une politique en matière d’immigration francophone, un pas important pour remettre nos communautés sur le chemin de la croissance. Et tout récemment, nous avons réussi à faire inscrire dans la loi le financement à long terme des garderies francophones.

Ces gains ne doivent pas nous faire perdre de vue tout le travail qui reste à faire. L’affirmation de notre langue, c’est un geste politique qu’on pose à tous les jours. Mais justement, ces gains sont en grande partie le fruit de l’engagement de francophones, d’Acadiens et d’Acadiennes partout au pays. Notre volonté d’être, au présent et au futur, est plus forte que jamais.

Je tiens donc à remercier tous ceux et toutes celles qui se lèvent chaque matin avec la détermination de vivre en français. Toutes ces personnes qui font rayonner le français jusqu’au niveau local, tous ces individus qui donnent de leur temps et de leur énergie dans nos institutions. Cette journée vous appartient, parce que c’est par vous et grâce à vous que la francophonie existe ».

Déclaration à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée internationale des droits des femmes :

« Pour tout ce qui concerne les droits des femmes, le 8 mars est une journée très importante, mais ça ne demeure qu’une journée. Les défis et enjeux auxquels font face les femmes se vivent à l’année longue, et notre engagement à éliminer les obstacles à l’égalité des sexes doit aussi se décliner à l’année longue. Je pense, aujourd’hui, aux femmes dans le monde qui ne bénéficient pas des droits que cette journée souligne, et aussi aux femmes ici au Canada qui ne bénéficient pas d’un salaire égal pour un travail égal. Dans une perspective intersectionnelle, je pense aussi aux discriminations que vivent les femmes francophones, les femmes racisées et les femmes autochtones.

Je prends ce moment pour mettre en évidence le travail de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne sur la question de l’équité salariale. Encore une fois cette année, à l’occasion du 8 mars, l’AFFC organise L’Écho des femmes, une campagne invitant les francophones à afficher leur soutien par des activités comme des marches en groupe et le partage de photos de ces activités en ligne avec le mot-clic #Echo8mars ».

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