Federal Budget Offers Little Clarity for Francophones

Is there a place for Francophones in tomorrow’s Canadian economy? The Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada is questioning this in response to the “generational” federal budget presented by the Minister of Finance, the Hon. François-Philippe Champagne. The budget is virtually silent on the issue of Francophonie, except for the announcement of Francophone immigration targets that will, in practical terms, represent a decline for our communities.

« In September, we asked the government for clarity on its vision of the role and value of the Francophonie in terms of Canadian identity and the country’s economy. Far from responding to this request, the budget provides no information on how cuts in various key departments will affect our communities.

Even in areas where there are major reinvestments, such as early childhood education and health care, we have more questions than answers, » said FCFA President Liane Roy.

The budget includes significant cuts to departments that are important to entire sectors of Francophone and Acadian community development, such as Employment and Social Development Canada (ESDC) and Immigration, Refugees and Citizenship Canada (IRCC).

The FCFA is also disappointed by the low immigration levels announced in the budget. Even though the government is forecasting percentage growth in Francophone immigration targets, the low levels considerably reduce this increase.

“From our point of view, it is not a generational budget if it results in the continued demogr

aphic erosion of our communities. It is not a generational budget when the Francophonie is not positioned in any way as a lever for building the Canadian economy of tomorrow,” adds Ms. Roy.

The FCFA nevertheless welcomes the announcement regarding increased funding for CBC/Radio-Canada and the stabilization of funding for the Fête nationale de l’Acadie.

Un budget fédéral sans clarté pour les francophones

Y a-t-il une place pour les francophones dans l’économie canadienne de demain? La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada s’interroge à ce sujet en réaction au budget fédéral « générationnel » présenté par le ministre des Finances, l’hon. François-Philippe Champagne. Le budget est quasiment muet sur la question de la francophonie, sauf pour l’annonce de cibles en matière d’immigration francophone qui représenteront, en termes pratiques, un recul pour nos communautés.

« En septembre, nous avons demandé de la clarté au gouvernement sur sa vision du rôle et de la valeur de la francophonie en ce qui a trait à l’identité canadienne et l’économie du pays. Loin de répondre à cette demande, le budget ne donne aucune information sur comment les compressions dans différents ministères clé affecteront nos communautés. Même aux endroits où il y a des réinvestissements majeurs, comme en petite enfance ou en santé, on a plus de questions que de réponses », souligne la présidente de la FCFA, Liane Roy.

Le budget prévoit des coupes importantes dans des ministères majeurs pour des secteurs entiers du développement des communautés francophones et acadiennes, comme Emploi et Développement social Canada (EDSC) et Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC).

La FCFA déplore d’ailleurs les faibles niveaux d’immigration annoncés dans le budget. Même si le gouvernement prévoit une croissance en pourcentages des cibles en immigration francophone, la faiblesse des niveaux réduit considérablement cette hausse.

« De notre point de vue, on ne peut pas parler d’un budget générationnel s’il a comme résultat une poursuite de l’érosion démographique de nos communautés. On ne peut pas parler d’un budget générationnel quand la francophonie n’y est pas le moindrement positionnée comme un levier pour bâtir l’économie canadienne de demain », ajoute Mme Roy.

La FCFA note tout de même positivement l’annonce concernant la bonification du financement de CBC/Radio-Canada et la stabilisation de celui de la Fête nationale de l’Acadie.

La FCFA lance la Semaine nationale de l’immigration francophone 2025

« Merci d’enrichir notre francophonie » : voilà le thème de la 13e Semaine nationale de l’immigration francophone, qui a débuté hier et se poursuit jusqu’au 8 novembre. Organisée au niveau national par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et coordonnée dans différentes régions du pays par 13 Réseaux en immigration francophone (RIF), la Semaine propose un calendrier de près de 200 activités pour célébrer la diversité et la contribution des immigrants et des immigrantes.

« On le sait, le Canada, comme le reste du monde occidental, vit une montée des perceptions négatives par rapport à l’immigration. Il est important de répondre à ces perceptions en montrant tout ce que notre pays est en mesure de faire grâce à l’apport des immigrants et des immigrantes. Les services en français, l’éducation en français, la croissance de la francophonie même passe par les personnes immigrantes et c’est pour cela qu’on choisit de leur dire merci », explique Mme Roy.

En collaboration avec RDÉE Canada, la FCFA organise demain un événement dont l’objectif est d’illustrer la contribution économique des gens d’affaires francophones d’origine immigrante. Cet événement, qui aura lieu à l’Université d’Ottawa, inclura une conférence de Hoss Zaouali, président-directeur général de Voilà Learning – un ancien réfugié devenu entrepreneur en éducation. D’autres entrepreneurs et entrepreneures francophones d’origine immigrante seront également sur place.

« Le Canada s’est donné comme objectif de doubler les exportations hors États-Unis. Le fait d’avoir pour langues officielles le français et l’anglais, parlées sur cinq continents, est un avantage stratégique majeur pour notre pays. L’entrepreneuriat francophone, incluant l’entrepreneuriat des personnes immigrantes, fait partie de la solution », souligne la présidente de la FCFA.

Il est possible de consulter le calendrier des activités de la Semaine en cliquant ici.

La Semaine nationale de l’immigration francophone est rendue possible grâce à l’appui financier d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

L’exposition itinérante sur les 50 ans de la FCFA débute à l’Université de Moncton

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est fière de dévoiler une exposition itinérante à l’occasion de son 50e anniversaire. L’exposition La Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada : 50 ans d’action et d’engagement pour la francophonie est présentée depuis hier à la Bibliothèque Champlain de l’Université de Moncton.

L’exposition consiste en neuf panneaux retraçant les grandes avancées du réseau de la francophonie au cours du dernier demi-siècle selon des thématiques précises, incluant les droits à l’éducation, les négociations constitutionnelles des années 1980 et 1990, la Loi sur les langues officielles, les relations avec le Québec et l’immigration francophone.

« Ce qu’on célèbre, c’est bien plus que les 50 ans d’un organisme; c’est le récit de la prise en charge collective de notre francophonie, de l’Acadie à l’Ontario à l’Ouest canadien et jusqu’aux territoires. C’est l’histoire d’accomplissements que nous avons réalisés ensemble, avec solidarité et ténacité », souligne la présidente de la FCFA, Liane Roy.

L’exposition itinérante sera à l’Université de Moncton jusqu’au 21 novembre, avant de revenir à Ottawa pour le Gala du 50e anniversaire de la FCFA le 26. Elle prendra ensuite la route de Winnipeg où elle sera présentée à l’Université de Saint-Boniface en janvier. L’Université Saint-Anne (Pointe-de-l’Église, Nouvelle-Écosse) l’accueillera à son tour en février et mars.

L’exposition a été développée sur la base d’un travail de recherche réalisé avec l’appui de deux chercheuses, Anne Gilbert (professeure émérite à l’Université d’Ottawa) et Mariève Forest (Sociopol). La FCFA tient également à remercier Réseau.Presse, ainsi que les journaux Le Droit et La Liberté, pour certaines des images qui figurent sur l’exposition.

Mobilisation franco 2026 : Un rendez-vous inédit en partenariat avec l’Université d’Ottawa

Québec, 15 octobre 2025 – La 5e édition de Mobilisation franco se déroulera à Ottawa les 4 et 5 mai 2026. Pour la toute première fois, ce rassemblement annuel des organisations francophones du Québec et d’ailleurs au Canada franchira les frontières de la province pour se tenir en Ontario. Coorganisé par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et le Centre de la francophonie des Amériques (CFA), l’événement sera présenté en partenariat avec l’Université d’Ottawa.

Né dans la foulée du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes (2021) Mobilisation franco s’inscrit dans les actions phares de la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne. Depuis sa création en 2022, l’événement a réuni plus de 425 participantes et participants issus de près de 325 organisations, donnant naissance à de nombreux projets de collaboration.

L’appel d’intérêt pour participer à Mobilisation franco 2026, de même que l’appel à propositions d’ateliers, seront lancés sous peu. Les organisations et personnes intéressées sont invitées à surveiller le site mobilisationfranco.ca pour ne rien manquer.

Citations

« Le gouvernement du Québec est fier de son engagement dans la tenue de cette 5e édition de Mobilisation franco, un événement annuel devenu incontournable pour la création de projets et de liens durables entre le Québec et les communautés francophones et acadiennes du Canada. Nous constatons d’ailleurs les effets concrets de Mobilisation franco sur le terrain : des maillages qu’il a rendus possibles se pérennisent et créent de nouvelles synergies. C’est donc un rendez-vous en mai prochain à Ottawa! »

Jean-François Roberge, ministre responsable de la Francophonie canadienne

« L’objectif de Mobilisation franco a toujours été de permettre aux Québécois, aux Québécoises et aux francophones de nos communautés de se découvrir les uns les autres et de réaliser tout le potentiel de ce que nous pouvons nous apporter réciproquement. C’est dans cet esprit que Mobilisation franco franchit les frontières du Québec, pour favoriser la découverte de nos communautés. Je suis très heureuse que l’Université d’Ottawa s’associe au premier pas de cette découverte ».

Liane Roy, présidente, FCFA du Canada

« La 5e édition de Mobilisation franco s’inscrit dans la continuité d’un mouvement qui, année après année, crée des occasions concrètes de collaboration entre le Québec et les communautés francophones du Canada. Ces rencontres renforcent les liens et génèrent des projets porteurs pour l’avenir de la francophonie.
Je salue le partenariat avec l’Université d’Ottawa, dont l’engagement est essentiel à la réussite de cet événement. Ensemble, nous contribuons à rapprocher les Québécoises et Québécois et les francophones des autres provinces et territoires, dans un esprit de coopération. Souhaitons à cette édition un franc succès, pour que les échanges se traduisent en actions durables. »

Michel Robitaille, président du conseil d’administration du Centre de la francophonie des Amériques

« C’est un honneur pour l’Université d’Ottawa d’accueillir pour la première fois Mobilisation franco à l’extérieur du Québec. Notre campus est un carrefour unique au coeur d’une capitale du G7 où se rencontrent la francophonie ontarienne, canadienne et internationale. Cet événement cadre parfaitement avec notre désir de servir d’espace d’échange entre francophones de divers horizons. En mai 2026, nous aurons l’occasion de célébrer la diversité des francophonies, de renforcer les liens qui nous unissent et de bâtir ensemble des initiatives porteuses pour l’avenir de la langue française. »

Marie-Eve Sylvestre, Rectrice et vice-chancelière de l’Université d’Ottawa

 

Au sujet de la FCFA

La FCFA du Canada est la voix nationale de 2,8 millions de personnes qui, dans neuf provinces et trois territoires, ont choisi le français. Elle cumule cinq décennies d’expertise en matière de droits linguistiques et de défense du français. Interlocutrice principale des gouvernements du Canada et du Québec en francophonie canadienne, elle est aussi leader du dossier de l’immigration francophone au sein des collectivités qu’elle représente. Elle regroupe 25 membres et est chef de file d’un réseau de concertation de plus de 900 organismes et institutions partout au pays.

Au sujet du Centre de la francophonie des Amériques

Le Centre de la francophonie des Amériques, organisme du gouvernement du Québec, a pour mission de contribuer à la promotion et à la mise en valeur d’une francophonie porteuse d’avenir pour la langue française dans le contexte de la diversité culturelle. Il contribue à tisser des liens avec les 33 millions de francophones et de francophiles du continent américain et assure une meilleure connaissance mutuelle des communautés francophones. Le Centre relève du ministre de la Langue française du Québec.

Au sujet de l’Université d’Ottawa

L’Université d’Ottawa est propulsée par la recherche. Au coeur de la capitale du Canada, nous réunissons des universitaires énergiques et créatifs pour faire face aux enjeux mondiaux urgents et saisir les nouvelles possibilités.

En tant qu’université parmi les plus innovatrices au pays, nous réalisons des percées et des découvertes qui ont des retombées concrètes dans les communautés de l’Ontario, du Canada et du monde entier. Nos plus brillants esprits diffusent des connaissances factuelles qui orientent les politiques et aident les entreprises.

Notre influence continue de s’accroître grâce à notre large éventail de partenariats internationaux, y compris au sein de l’Alliance U7+. Nous sommes la plus grande université français-anglais au monde, et une force motrice dans la Francophonie.

Déclaration de la présidente de la FCFA à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

 

 

Click here for English version

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation :

« Une décennie s’est écoulée depuis que les travaux de la Commission de vérité et réconciliation ont pris fin en 2015. Depuis lors, il y a eu de nombreuses discussions sur ce que cela signifie que de s’engager envers la réconciliation avec les peuples autochtones, notamment en ce qui a trait aux appels à l’action de la Commission.

Pour nous, le premier pas de cet engagement, c’est de reconnaitre que nous avons une responsabilité, comme francophones, de contribuer à cette réconciliation. Le deuxième, c’est de reconnaitre que la réconciliation se conjugue toujours au futur : autrement dit, les gestes que nous avons déjà posés appellent d’autres gestes et il ne faut jamais se contenter des actions déjà entreprises par le passé. Troisièmement, l’authenticité, la sincérité et l’intention de nos actions parlent aussi fort que nos gestes eux-mêmes. Le 30 septembre n’est pas, ne doit jamais devenir une journée de rituels vides de sens.

Aujourd’hui, l’équipe de la FCFA se rendra sur la Colline parlementaire, à Ottawa, pour la cérémonie nationale Se souvenir des enfants : Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, organisée par le Réseau de télévision des peuples autochtones APTN, CBC/Radio-Canada et le Centre national pour la vérité et la réconciliation. La Fédération lance également une formation asynchrone, Réciprocité et respect : construire des ponts entre les peuples autochtones et les personnes immigrantes d’expression française, à l’intention des intervenants et intervenantes en immigration francophone.

En ce 30 septembre, gardons conscience de la charge émotionnelle de cette journée pour de nombreuses personnes des Premières Nations, du peuple Inuit et du peuple Métis. C’est une journée qui s’accompagne de souvenirs douloureux, notamment, pour les survivants et les survivantes des pensionnats. Agissons avec cœur et avec bienveillance ».

 

Je m’abonne
aux actualités

de la francophonie canadienne

© 2025 Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada — Tous droits réservés

Politique de confidentialité