Déclaration de la présidente de la FCFA à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

 

 

Click here for English version

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation :

« Une décennie s’est écoulée depuis que les travaux de la Commission de vérité et réconciliation ont pris fin en 2015. Depuis lors, il y a eu de nombreuses discussions sur ce que cela signifie que de s’engager envers la réconciliation avec les peuples autochtones, notamment en ce qui a trait aux appels à l’action de la Commission.

Pour nous, le premier pas de cet engagement, c’est de reconnaitre que nous avons une responsabilité, comme francophones, de contribuer à cette réconciliation. Le deuxième, c’est de reconnaitre que la réconciliation se conjugue toujours au futur : autrement dit, les gestes que nous avons déjà posés appellent d’autres gestes et il ne faut jamais se contenter des actions déjà entreprises par le passé. Troisièmement, l’authenticité, la sincérité et l’intention de nos actions parlent aussi fort que nos gestes eux-mêmes. Le 30 septembre n’est pas, ne doit jamais devenir une journée de rituels vides de sens.

Aujourd’hui, l’équipe de la FCFA se rendra sur la Colline parlementaire, à Ottawa, pour la cérémonie nationale Se souvenir des enfants : Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, organisée par le Réseau de télévision des peuples autochtones APTN, CBC/Radio-Canada et le Centre national pour la vérité et la réconciliation. La Fédération lance également une formation asynchrone, Réciprocité et respect : construire des ponts entre les peuples autochtones et les personnes immigrantes d’expression française, à l’intention des intervenants et intervenantes en immigration francophone.

En ce 30 septembre, gardons conscience de la charge émotionnelle de cette journée pour de nombreuses personnes des Premières Nations, du peuple Inuit et du peuple Métis. C’est une journée qui s’accompagne de souvenirs douloureux, notamment, pour les survivants et les survivantes des pensionnats. Agissons avec cœur et avec bienveillance ».

 

Statement by FCFA President Liane Roy on National Truth and Reconciliation Day

Ms. Liane Roy, President of the Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, an organization representing Canada’s French-speaking minority communities, made the following statement to mark National Truth and Reconciliation Day:

“A decade has passed since the Truth and Reconciliation Commission concluded its work in 2015. Since then, there have been many discussions about what it means to commit to reconciliation with Indigenous peoples, particularly with regard to the Commission’s calls to action.

In our view, the first step of such a commitment is to acknowledge our responsibility, as Francophone minority communities, to contribute to reconciliation. The second is to recognize that reconciliation is always a work in progress: in other words, the steps we have already taken call for further action, and we must never assume that what we have done in the past is enough. Thirdly, showing authenticity, sincerity, and intention in our actions speaks as loudly as these actions themselves. September 30 is not, and must never become, a day of meaningless rituals.

Today on Parliament Hill in Ottawa, the FCFA will attend the national ceremony Remembering the Children: National Day of Truth and Reconciliation, organized by the Aboriginal Peoples Television Network (APTN), CBC/Radio-Canada, and the National Centre for Truth and Reconciliation. Our organization is also launching an asynchronous training course, Reciprocity and Respect: Building Bridges between Indigenous Peoples and French-speaking Immigrants, intended for Francophone immigration workers.

On this September 30, let us remain mindful of the emotional significance of this day for many First Nations, Inuit, and Métis people. It is a day that brings painful memories, especially for survivors of residential schools. Let us act with compassion and kindness. »

Déclaration à l’occasion du 50e anniversaire du drapeau franco-ontarien

 

 

 

 

 

 

 

 

La présidente de la FCFA, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes, ainsi que le 50e anniversaire du drapeau franco-ontarien :

« La levée du drapeau franco-ontarien au mât de l’Université de Sudbury, le 25 septembre 1975, est un moment à la fois ordinaire et extraordinaire où l’on sent l’histoire en mouvement. Né dans un contexte de lutte, récit d’une prise en charge collective dessinée à grands traits d’audace, le drapeau franco-ontarien demeure fondamentalement une déclaration : ici, en Ontario, la francophonie est chez elle.

Il a flotté à l’école de la résistance à Penetanguishene en 1979, au grand rassemblement pour Montfort en 1997, dans les rues aux quatre coins de l’Ontario à l’automne 2018. Et aujourd’hui, arboré par les enfants dans des centaines d’écoles partout dans la province, il constitue plus que jamais la réponse de la francophonie ontarienne à tous ceux et toutes celles qui ont douté de notre capacité de réussir.

Le drapeau franco-ontarien est devenu lui-même une institution, aussi solide que de la brique et du mortier. Puisse-t-il demeurer longtemps le symbole de la résilience et de la volonté de vivre-ensemble d’une francophonie ontarienne aux mille accents.

À tous et à toutes, je souhaite un excellent Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes ».

Où est la vision du gouvernement Carney en matière de langues officielles

Click here for English version

 

Cinq mois après les élections, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada trouve très inquiétant le manque de clarté du gouvernement Carney sur des dossiers majeurs en matière de langues officielles et de francophonie.

« On vient de passer plusieurs années à moderniser la Loi sur les langues officielles et on a l’impression que personne n’est pressé de terminer l’exercice. Les institutions fédérales attendent que le gouvernement adopte les règlements qui leur diront comment appliquer la Loi. La FCFA a des raisons de craindre que ces règlements soient beaucoup plus faibles que ce qu’on est en droit d’attendre d’un gouvernement qui a dit vouloir protéger et promouvoir le français », déclare la présidente de la FCFA, Liane Roy.

La Fédération déplore aussi l’absence de réponses concrètes sur comment le gouvernement s’y prendra pour remplir sa promesse d’atteindre une cible de 12 % en matière d’immigration francophone. Cette cible est nécessaire pour rétablir le poids démographique des communautés francophones et acadiennes – un des objectifs, justement, de la nouvelle Loi sur les langues officielles.

« Quel est le plan précis pour atteindre cette cible? Parle-t-on toujours de créer un programme d’immigration économique spécifique à la francophonie? On n’a pas de réponses à date et cela n’augure pas très bien considérant que le Canada verra sans doute une baisse de ses niveaux globaux d’immigration cet automne », s’alarme Mme Roy.

La FCFA appréhende également avec une certaine méfiance le prochain budget fédéral et les compressions budgétaires qui pourraient l’accompagner. Au cours d’exercices précédents de lutte au déficit, aucun plan n’était en place pour assurer que les réductions des dépenses dans chaque ministère et agence n’affaiblisse pas la capacité du gouvernement de s’acquitter de ses obligations linguistiques.

« Est-ce qu’un plan est en place pour exempter les langues officielles de ces compressions, ou du moins faire en sorte qu’elles n’aient pas un impact négatif sur nos communautés? Est-ce que les ministères continueront de s’acquitter de leurs nouvelles obligations en vertu de la Loi ? La FCFA aimerait poser la question au président du Conseil du Trésor, mais nos demandes de rencontre n’ont pas encore porté fruit », indique la présidente de la Fédération.

 

Where Is the Carney Government’s Vision on Official Languages?

Five months after the last federal election, the Carney government’s lack of clarity on several issues relating to official languages is cause for worry, says the Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, a national organization representing the country’s French-speaking minority communities.

« We have just spent several years modernizing the Official Languages Act, and it seems like no one is in a hurry to complete the work. Federal institutions are waiting for the government to adopt regulations that will give them directives on how to implement the Act. The FCFA has reason to fear that these regulations will be much weaker than what we have a right to expect from a government that has said it wants to protect and promote French, » said FCFA President Liane Roy.

The FCFA is also lamenting the lack of concrete answers on how the government will make good on its promise to reach a target of 12% for Francophone immigration. This target is necessary to restore the demographic weight of Canada’s Francophone and Acadian communities, which is one of the objectives of the new Official Languages Act.

“What is the specific plan to achieve this target? Is it still the government’s intention to create a Francophone-specific economic immigration program? We have received no clear answers up to now. This does not bode well, considering that Canada will undoubtedly see a drop in its overall immigration levels this fall, » Ms. Roy warns.

The FCFA is also wary about the upcoming federal budget and the cuts that may accompany it. In previous deficit reduction exercises, no plan was in place to ensure that spending cuts in each department and agency would not weaken the government’s ability to meet its language obligations.

“Is there a plan in place to exempt official languages from these cuts, or at least ensure that there isn’t a negative impact on our communities? Will departments continue to carry out their new obligations under the Act? The FCFA would like to put this question to the President of the Treasury Board, but our requests for a meeting have not yet been successful, » said the Federation’s president.

Déclaration de Liane Roy à l’occasion de la Fête nationale de l’Acadie

La présidente de la FCFA, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Fête nationale de l’Acadie :

« L’Acadie est ce qu’elle est aujourd’hui parce qu’elle possède une riche tradition d’engagement individuel et collectif. Ce sont des gens de conviction qui l’ont bâtie, ce sont des gens de conviction qui en assureront l’avenir.

Alors que la FCFA célèbre son 50e anniversaire, il est bon de rappeler que cet engagement acadien s’est traduit dans l’histoire de la Fédération elle-même. Aux origines de notre organisme, il y avait une idée, issue entre autres de grands noms de l’Acadie comme Michel Bastarache, Donatien Gaudet, ainsi que Paul et Louise Comeau. Cette idée, c’était qu’ensemble, nous avions plus de force pour affirmer notre présence auprès des gouvernements, exiger des droits linguistiques et réclamer un plan pour freiner le déclin du français dans nos communautés.

Cette idée fait écho à la devise nationale de l’Acadie, « L’union fait la force ». Un principe dont la pertinence ne s’est jamais démentie, puisque c’est par le rassemblement et la solidarité que nous avons fait nos avancées en francophonie. Et c’est par le rassemblement que nous affirmerons la place du français dans cette souveraineté nationale et cette identité que notre pays met tant d’énergie à défendre dans nos relations avec nos voisins du Sud.

Puisse l’étoile de l’Acadie toujours briller dans le ciel de la francophonie et du Canada. Puissent les sons du tintamarre habiter toujours l’âme des jeunes et des moins jeunes, des Acadiens et des Acadiennes de naissance comme ceux et celles de cœur ».

Je m’abonne
aux actualités

de la francophonie canadienne

© 2025 Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada — Tous droits réservés

Politique de confidentialité