Mobilisation franco : Partenariat avec l’Université de Montréal pour l’édition 2025

La 4e édition de Mobilisation franco, un événement annuel de connexion et de réseautage entre le Québec et les communautés francophones et acadiennes de partout au Canada, aura lieu au Campus MIL de l’Université de Montréal les 12 et 13 mai 2025, grâce à un partenariat avec l’UdeM. Ce partenariat d’une envergure sans précédent montre l’engouement pour Mobilisation franco, co-organisé depuis 2022 par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et le Centre de la francophonie des Amériques (CFA). 

La FCFA et le Centre lancent aussi aujourd’hui l’appel d’intérêt pour participer à Mobilisation franco 2025, ainsi que l’appel de propositions d’ateliers lors de l’événement.  

Rendez-vous incontournable des organisations francophones du Québec et des autres provinces et territoires du Canada, Mobilisation franco vise à donner l’élan à des projets communs ou à des idées pour le renforcement des liens de solidarité entre le Québec et les francophonies ailleurs au pays. Depuis trois ans, Mobilisation franco a rassemblé plus de 250 participantes et participants provenant de 200 organisations, permettant la naissance de plus d’une cinquantaine de projets de collaboration. 

Mobilisation franco a été créé dans la foulée du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes (2021) et s’inscrit dans les actions phares de la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne. L’événement est rendu possible grâce à l’appui du ministère de la Langue française du Québec.  

 

Citations 

« Je suis ravi de constater que l’événement Mobilisation franco suscite un engouement toujours plus important d’année en année. C’est très stimulant de voir autant de personnes se mobiliser pour que le français vive au quotidien au Québec et partout dans la francophonie canadienne ainsi que pour mener à bien des projets qui favorisent la cohésion entre le Québec et les communautés francophones canadiennes. Notre gouvernement est très fier d’être partenaire de cet événement. J’encourage les organismes du Québec et les organismes francophones du Canada à répondre avec enthousiasme à l’appel d’intérêt et à la proposition d’atelier lancés aujourd’hui. » 

Jean-François Roberge, ministre de la Langue française et ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne 

 « Le succès des trois premières éditions de Mobilisation franco montre que les francophones du pays ont tellement à apprendre les uns des autres. Que nous soyons du Québec, de l’Acadie, de l’Alberta ou du Yukon, nous sommes des gens qui créent, innovent, font des affaires, du développement, de l’art en français. C’est en resserrant nos liens de collaboration qu’on créera des solidarités pour affirmer ensemble la place du français sur le territoire canadien. Le partenariat avec l’Université de Montréal montre qu’on progresse en ce sens. La FCFA est très fière de préparer cette édition 2025, de nouveau, en collaboration avec le Centre de la francophonie des Amériques » 

Liane Roy, présidente, FCFA du Canada 

« Depuis trois ans, Mobilisation franco permet de bâtir des ponts entre les organisations québécoises et celles des francophonies canadiennes, démontrant ainsi l’impact durable et positif de cette initiative. Déjà, une cinquantaine de partenariats concrets, dans des secteurs variés, ont vu le jour depuis la première édition. Nous remercions l’Université de Montréal pour son engagement et l’accueil de la 4e édition sur son campus, en mai 2025.  Je me réjouis que Mobilisation franco soit une co-réalisation du Centre de la Francophonie des Amériques et de son précieux allié la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), acteur incontournable en francophonie canadienne. »  

Michel Robitaille, président du conseil d’administration, Centre de la francophonie des Amériques. 

 « Classée au 6e rang des établissements universitaires francophones de la planète et 1ere au Canada, ce partenariat avec la Fédération des communautés francophones et acadienne pour l’organisation de cet événement allait de soi pour l’UdeM. Nous sommes engagés depuis toujours au sein de la francophonie et je suis très heureux de savoir que les communautés francophones de partout au Canada seront sur notre campus au printemps prochain et que nous contribuerons à consolider les liens qui nous unissent. » 

Daniel Jutras, recteur de l’Université de Montréal 

 

Au sujet de la FCFA 

La FCFA du Canada est la voix nationale de 2,8 millions de personnes qui, dans neuf provinces et trois territoires, ont choisi le français. Elle cumule cinq décennies d’expertise en matière de droits linguistiques et de défense du français. Interlocutrice principale des gouvernements du Canada et du Québec en francophonie canadienne, elle est aussi leader du dossier de l’immigration francophone au sein des collectivités qu’elle représente. Elle regroupe 23 membres et est chef de file d’un réseau de concertation de plus de 900 organismes et institutions partout au pays. 

Au sujet du Centre de la francophonie des Amériques 

Le Centre de la francophonie des Amériques, organisme du gouvernement du Québec, a pour mission de contribuer à la promotion et à la mise en valeur d’une francophonie porteuse d’avenir pour la langue française dans le contexte de la diversité culturelle. Il contribue à tisser des liens avec les 33 millions de francophones et de francophiles du continent américain et assure une meilleure connaissance mutuelle des communautés francophones. Le Centre relève du ministre de la Langue française. Pour plus de renseignements sur la mission du Centre, consultez le francophoniedesameriques.com. 

Au sujet de l’Université de Montréal 

Montréalaise par ses racines, internationale par vocation, l’Université de Montréal compte parmi les meilleures universités dans le monde. Avec ses écoles affiliées, Polytechnique Montréal et HEC Montréal, l’UdeM récolte annuellement plus de 600 millions de dollars en fonds de recherche, ce qui la situe parmi les premiers pôles de recherche universitaire du Canada. Elle rassemble plus de 67 000 étudiants et étudiantes, un corps professoral de 2300 personnes ainsi qu’un réseau de 450 000 personnes diplômées actives partout dans le monde. 

 

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Renseignements : Serge Quinty, directeur des communications 

FCFA du Canada 

Tél. : (613) 286-4820 

communications@fcfa.ca  

 

Sonia Bertrand, Conseillère en communication 

Centre de la francophonie des Amériques 

Tél. : (418) 646-3300, poste 303 

Sonia.bertrand@francophoniedesameriques.com  

 

Lancement officiel de la 12e Semaine nationale de l’immigration francophone

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a lancé officiellement ce matin la 12e édition de la Semaine nationale de l’immigration francophone, lors d’un événement tenu à Ottawa en présence du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, l’hon. Marc Miller. Sous la thématique Notre héritage de demain, la Semaine propose, d’ici le 10 novembre, plus de 220 activités dans toutes les régions du pays.

« Notre francophonie est composée d’une multitude d’individus, d’une multitude d’origines, avec une multitude d’histoires et de traditions à raconter. La Semaine 2024 invite les francophones à découvrir ces histoires et ces traditions. Quand on se parle et qu’on s’écoute les uns les autres, on crée des liens, des amitiés, et aussi un sens de ce qui nous rassemble. Notre héritage de demain, c’est se donner un récit collectif de pourquoi et comment on vit ensemble », explique la présidente de la FCFA.

Le lancement de ce matin, à La Nouvelle Scène Gilles Desjardins, rassemblait plus de 70 personnes, dont la sénatrice Amina Gerba. Il incluait un panel intergénérationnel sur la contribution des immigrants et des immigrantes et sur la notion de construction identitaire, c’est-à-dire comment un individu bâtit son sentiment d’appartenance à un ou des groupes.

Au cours de la Semaine, la FCFA tiendra le webinaire À la découverte du Cameroun et de ses relations avec le Canada, le 8 novembre. L’objectif est de célébrer le dynamisme des Camerounaises et des Camerounais installés dans les communautés francophones et acadiennes.

Pour plus de renseignements, visitez le site web de la Semaine nationale de l’immigration francophone.

Coordonnée par la FCFA et les Réseaux en immigration francophone (RIF), la Semaine nationale de l’immigration francophone est rendue possible grâce à l’appui financier d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. La FCFA remercie également les nombreux partenaires dont l’Office national du film qui propose 18 projections de films dans plusieurs provinces et territoires en lien avec la thématique de la Semaine.

Baisses des niveaux en immigration : le gouvernement a fait des efforts pour l’immigration francophone

Les niveaux généraux d’immigration du Canada baisseront, mais les cibles en immigration francophone augmenteront dans un effort pour compenser cette baisse. C’est le constat de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada à la suite de l’annonce faite, ce matin, par le Premier ministre Justin Trudeau et le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller.

En clair, les niveaux en termes de résidentes et résidents permanents passeront de 500 000 en 2024 à 395 000 en 2025, 380 000 en 2026 et 365 000 en 2027. Par contre, les cibles prévues en immigration francophone passeront de 7 à 8,5 % en 2025 et de 8 à 9,5 % en 2026, pour atteindre 10 % en 2027.

« Le gouvernement reste conséquent avec son engagement en faveur de l’immigration francophone. En nombres absolus, cette annonce signifie grosso modo une stabilisation à environ 30 000 immigrantes et immigrants d’expression française par année vers nos communautés. C’est important parce que l’immigration est essentielle pour le développement et la vitalité de notre francophonie », souligne la présidente de la FCFA, Liane Roy.

La FCFA tient toutefois à rappeler que pour freiner et renverser le déclin démographique des communautés francophones et acadiennes, il faudra des cibles plus élevées. Dans une étude publiée en 2022, la FCFA a montré que pour remettre les communautés sur le chemin de la croissance, il faudra qu’au minimum, 12 % des immigrantes et immigrants admis chaque année au pays soient d’expression française et s’établissent dans nos communautés.

Déclaration sur la nomination de la nouvelle dirigeante de CBC/Radio-Canada

 

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante concernant la nomination de Marie-Philippe Bouchard à titre de prochaine présidente-directrice générale de CBC/Radio-Canada :

« Marie-Philippe Bouchard est quelqu’un que les communautés francophones et acadiennes connaissent bien et, surtout, quelqu’un qui connait très bien nos communautés. Dans ses fonctions de présidente-directrice générale de TV5 Québec-Canada et Unis TV, elle a cultivé plusieurs liens de collaboration avec la francophonie et elle a participé à plusieurs événements et rassemblements de nos réseaux.

Le choix de Mme Bouchard à titre de prochaine présidence-directrice générale de CBC/Radio-Canada est très prometteur. Nous espérons que la fine connaissance de la francophonie canadienne qu’elle apportera à son nouveau rôle contribuera à faire en sorte que le diffuseur public reflète réellement les réalités de cette francophonie à toutes ses antennes et dans tous ses services.

Nous avons pleinement conscience que Mme Bouchard assumera ses fonctions dans un contexte unique dans l’histoire de CBC/Radio-Canada. Nous lui souhaitons le meilleur des succès dans ses nouvelles fonctions ».

Report on Official Language Minority Communities: Commissioner Théberge Emphasizes Funding Issues

In light of the extremely precarious situation of Francophone minority organizations, outgoing Commissioner Raymond Théberge is calling on the government to review its entire approach to allocating official languages funding. For the Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, representing Canada’s Francophone minority communities, this call, included in Théberge’s final report as commissioner, sends a strong message.

The Commissioner’s report, entitled A shared future: A closer look at our official language minority communities, deals with the vitality of these communities and government support for their development.

The FCFA heads a network of Francophone and Acadian associations nationwide. The issue of the efficiency of funding allocation mechanisms – which have not been reviewed in decades – was at the forefront of discussions at the Fédération’s last national meeting in June. These discussions led the FCFA to ask the government to conduct a complete audit of these mechanisms.

“There are two issues. First, funding remains much lower than the data-backed needs identified by the FCFA and its organizations. Second, only part of the funding is making its way to the grassroots organizations where it’s needed, and when it does reach them, it’s often with considerable delay,” says FCFA President Liane Roy.

Even though the Action Plan for Official Languages 2023-2028 is endowed with unprecedented levels of funding, efficiency issues have had the consequence that a year and a half into the plan, nothing has changed to the precarious situation of Francophone minority organizations.

The Commissioner’s report sheds light on administrative issues that have been ongoing for years and require the government’s attention in its management of official languages funding. Beyond efficiency issues, Raymond Théberge also emphasizes deficiencies in terms of accountability and reporting, namely regarding federal-provincial/territorial agreements. He also notes a lack of data in the development and management of official languages programs.

Rapport sur les minorités de langue officielle : le commissaire Théberge pointe du doigt les problèmes de financement des organismes

« Face à la situation extrêmement précaire des organismes de nos communautés, Raymond Théberge, en fin de mandat, se sert de son tout dernier appel à l’action pour exhorter le gouvernement à revoir toute son approche d’allocation des fonds en langues officielles. C’est un message très fort ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, en réaction au rapport publié aujourd’hui par le commissaire aux langues officielles.

Intitulé Un avenir en commun : Regard sur nos communautés de langue officielle en situation minoritaire, le rapport se veut un état des lieux de la vitalité de ces communautés et de l’appui des gouvernements à leur développement.

La question de l’efficience des modes d’allocation des fonds en langues officielles a été au centre des discussions lors de la dernière Assemblée générale annuelle de la FCFA, en juin. Les modes d’attribution de ces fonds n’ont pas été revues depuis plusieurs années. Au terme de cette assemblée, la Fédération a demandé au gouvernement de procéder à un examen complet à cet égard.

« Comme nous, le commissaire a bien vu qu’il y a deux problèmes. Oui, les fonds investis demeurent au-dessous des besoins chiffrés présentés par la FCFA et son réseau, mais ce qui est tout aussi dommageable c’est que les fonds ne se rendent pas entièrement sur le terrain où on en a besoin, ou encore ils s’y rendent avec beaucoup de retard », déplore Mme Roy.

Même si le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028 prévoit des investissements historiques pour la francophonie, les enjeux d’allocation des fonds ont comme conséquence qu’à ce jour, un an et demi après le lancement du Plan, la situation précaire des organismes qui font vivre le français partout au pays n’a guère changé.

Le rapport du commissaire aux langues officielles fait état de plusieurs enjeux administratifs qui durent depuis des années et devraient retenir l’attention du gouvernement dans l’administration des fonds en matière de langues officielles. Au-delà des problèmes d’optimisation, Raymond Théberge souligne aussi les lacunes en matière de reddition de comptes, notamment dans les ententes fédérales-provinciales/territoriales. Il note aussi le manque de données probantes servant à développer et administrer les programmes en matière de langues officielles.

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