Déclaration du président de la FCFA en réaction aux propos de Raymond Théberge sur le bilinguisme des juges à la Cour suprême

Le président de la FCFA, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante en réaction aux propos tenus par le candidat au poste de commissaire aux langues officielles, Raymond Théberge, devant le Comité permanent des langues officielles des communes hier soir :

« Les communautés francophones et acadiennes ont des attentes très élevées envers le prochain commissaire aux langues officielles. Elles veulent un chien de garde qui n’acceptera aucune dilution des principes de la dualité linguistique au pays.

Elles attendent d’un commissaire aux langues officielles une position claire, ferme et sans ambiguïté sur l’obligation pour les juges de la Cour suprême de connaître le français et l’anglais. Les francophones ont le droit d’être entendus et compris dans la langue officielle de leur choix sans l’aide d’un interprète devant la plus haute cour du pays, point à la ligne. C’est cela qu’il faut mettre en œuvre, dans le principe comme dans la pratique.

  1. Théberge aura une autre heure de témoignage devant le Comité permanent des langues officielles demain. Nous espérons bien qu’il saura utiliser cette occasion pour clarifier ce qu’il voulait dire et établir fermement que le bilinguisme des juges à la Cour suprême n’est pas un principe négociable ».

Situation critique pour l’alphabétisation en français : le RESDAC n’a plus de locaux ni d’employés

Depuis le 31 octobre, le Réseau pour l’alphabétisme et le développement des compétences (RESDAC), l’organisme national de première ligne en matière d’alphabétisation en français, n’a plus d’employés. Privé de financement depuis maintenant deux ans, le RESDAC est finalement arrivé presque au bout de ses ressources. Ce matin, l’organisme a tenu une conférence de presse conjointe avec la FCFA pour tirer la sonnette d’alarme.

« Depuis deux ans, Emploi et Développement social Canada n’appuie plus le développement de l’alphabétisme. Le gouvernement a amputé le seul organisme national qui agissait dans ce dossier majeur pour les communautés francophones en situation minoritaire. Considérant que 53 % des francophones de ces communautés n’ont pas le niveau d’alphabétisme nécessaire pour pleinement intégrer la classe moyenne, il y aura des impacts », déclare le président du RESDAC, Donald Desroches.

Les deux organismes ont d’ailleurs dévoilé un rapport d’enquête du Commissariat aux langues officielles, qui confirme qu’Emploi et Développement social Canada contrevient à la partie VII de la Loi sur les langues officielles à cet égard.

« La partie VII de la Loi impose aux institutions fédérales de prendre des mesures positives pour appuyer le développement des communautés francophones en situation minoritaire. L’envers de la médaille, c’est que les institutions fédérales ne doivent pas non plus nuire au développement de ces communautés. C’est pourtant ce qui est arrivé avec les changements apportés à Emploi et Développement social Canada », souligne M. Desroches.

La FCFA a rappelé qu’il y a dix ans à peine, le RESDAC disposait d’une équipe reconnue pour son excellence, était un joueur national reconnu pour son appui aux réseaux et aux centres d’alphabétisation partout au pays, et était un des organismes nationaux les plus dynamiques du réseau de la francophonie.

« Au cours de la dernière décennie, plusieurs organismes de notre réseau ont vu leur capacité d’action diminuer, année par année. La cause n’est peut-être pas exactement la même que dans le cas du RESDAC, mais le dénominateur commun, c’est le niveau d’engagement du gouvernement fédéral. Avec cet effritement, nous avons bien sûr envisagé qu’un jour, il se pourrait qu’un organisme national ferme ses portes ; aujourd’hui, nous y sommes presque », explique le directeur général de la FCFA, Alain Dupuis.

Le RESDAC et la FCFA demandent une intervention rapide du gouvernement afin de maintenir la capacité d’agir du chef de file national de l’alphabétisme et du développement des compétences en français.

« On sent une volonté et une ouverture du gouvernement d’agir dans ce dossier, et il a d’ailleurs une belle occasion ici de réparer les torts causés par ces décisions passées. Il a l’occasion de montrer l’importance qu’il accorde à la fois à la classe moyenne et à la dualité linguistique de notre pays », ajoute M. Dupuis.

Un nouveau logo pour la FCFA

 

La FCFA est fière de vous présenter ses toutes nouvelles couleurs! La Fédération a dévoilé son nouveau logo à l’occasion d’une réception parlementaire à Ottawa, le 22 novembre.
« Nous avons repensé de fond en comble l’image de la Fédération, et nous avons fait table rase. En fait, le logo qu’on dévoile n’est pas tant un point d’arrivée qu’un point de départ : il y a encore beaucoup de changement et d’innovation à venir au niveau de notre manière de présenter notre organisme, notre réseau et nos communautés », déclare le président de la FCFA, Jean Johnson.
Le nouveau logo est l’œuvre de Creative Coco’nuts, une firme franco-albertaine basée à Edmonton. L’image, créée en collaboration avec l’équipe des communications de la FCFA, évoque le slogan de la Fédération : une voix qui rassemble.
« La bulle de dialogue inclut les couleurs des drapeaux provinciaux et territoriaux des communautés francophones et acadiennes, et la mosaïque de couleurs parle aussi d’une francophonie moderne, diversifiée et ouverte. L’acronyme de la FCFA est présenté en lettres minuscules ; les majuscules sont réservées aux mots qui décrivent le public pour lequel nous existons : les francophones, les Acadiens et les Acadiennes », explique M. Johnson.
Au cours des prochains mois, la FCFA remplacera progressivement tous ses outils de communication, y compris son site Internet, pour refléter sa nouvelle image de marque.

Réaction de la FCFA à la défaite du projet de loi sur le bilinguisme des juges de la Cour suprême : « Nous n’arrêterons pas d’insister sur ce principe »

« Nous sommes déçus, mais nous n’avons pas dit notre dernier mot. Ce que nous défendons, c’est le droit des citoyens et des citoyennes d’être entendus et compris dans la langue officielle de leur choix devant le plus haut tribunal du pays, et nous n’arrêterons pas d’insister sur ce principe jusqu’à ce qu’il soit entériné dans la loi ». C’est ce qu’a déclaré le président de la FCFA, Jean Johnson, à la suite de la défaite en Chambre du projet de loi C-203, mercredi soir.

Ce projet de loi, parrainé par le député François Choquette, visait à rendre obligatoire la connaissance du français et de l’anglais par les juges de la Cour suprême du Canada. Il s’agit de la plus récente version de plusieurs projets de loi qui ont été introduits et défaits au Parlement au cours de la dernière décennie.

« Plusieurs parlementaires libéraux ont dit qu’ils étaient d’accord avec le principe mais pas avec l’approche du projet de loi C-203. Dans ce cas, la balle est dans leur camp et c’est à eux à agir. La FCFA est même prête à appuyer le gouvernement en proposant des éléments pour un projet de loi », souligne M. Johnson.

La FCFA est d’avis que la question des compétences linguistiques des juges à la Cour suprême pourrait même faire partie d’une modernisation de la Loi sur les langues officielles, projet dans lequel la Fédération s’investit présentement de façon prioritaire.

« L’objectif qui est au cœur de la Loi, c’est l’égalité réelle des deux langues officielles au Canada. Est-ce qu’on peut dire que les francophones bénéficient d’une égalité réelle lorsqu’ils doivent passer par un interprète pour se faire comprendre à la plus haute cour du pays ? La réponse, pour moi, est clairement non. Alors qu’est-ce qu’on fait pour garantir cette égalité ? C’est peut-être dans ce sens qu’il faut traiter la question », explique M. Johnson.

Déclaration du président de la FCFA à l’occasion du Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes

Le président de la FCFA, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes :

« Il y a un peu plus de 400 ans, les premiers explorateurs français ont mis le pied en Ontario pour la première fois et depuis ce temps, les accents de notre langue n’ont jamais cessé de se faire entendre dans la province.

De siècle en siècle, les Franco-Ontariens et les Franco-Ontariennes ont persisté pour faire leur place, des luttes contre le Règlement XVII à S.O.S Montfort. C’est parce que la fibre franco-ontarienne est faite de détermination et de volonté d’être et d’agir qu’aujourd’hui, le vert et le blanc sont sur la tour du CN, à la législature provinciale de Queen’s Park, sur les chandails et les visages de milliers d’écoliers et d’écolières qui défilent dans les rues de leur quartier.

Chez moi, lorsque nous faisons la levée du drapeau franco-albertain au mois de mars, nous avons coutume de dire que le ciel est bleu, blanc, rose. À tous et toutes les francophones de l’Ontario, je dis ceci : faites que le ciel soit vert et blanc en ce 25 septembre! »

Déclaration du président de la FCFA concernant l’annonce de la Politique sur la francophonie du gouvernement de l’Alberta

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante à la suite du dévoilement de la toute première Politique en matière de francophonie du gouvernement de l’Alberta, ce matin à Edmonton :

« C’est une journée historique non seulement pour la francophonie albertaine, mais aussi pour l’ensemble de la francophonie canadienne. De la Nouvelle-Écosse au Manitoba, de l’Ontario aux Territoires du Nord-Ouest, de l’Île-du-Prince-Édouard à l’Alberta, presque toutes les juridictions provinciales et territoriales au pays ont maintenant une loi ou une politique en matière de francophonie et de services en français.

Cela veut dire que la très grande majorité des 2,6 millions de citoyens et de citoyennes d’expression française à l’extérieur du Québec vivent dans une province ou un territoire où le français a un statut reconnu et formalisé par leur gouvernement. C’est une avancée remarquable en cette année du 150e anniversaire de la Confédération.

Je tiens à féliciter le gouvernement de l’Alberta pour son leadership, et à saluer l’Association canadienne-française de l’Alberta qui a travaillé très fort sur ce dossier. J’encourage également le gouvernement du Canada à appuyer l’Alberta pour qu’elle puisse répondre à la demande pour des services en français ».

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