Déclaration de la présidente de la FCFA concernant la démission de la sénatrice Maria Chaput

La présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante à la suite de l’annonce de la démission de la sénatrice franco-manitobaine Maria Chaput :

« C’est avec beaucoup de regret que nous avons appris le départ prochain de la sénatrice Chaput. Au cours de ses 13 années à la Chambre haute, la sénatrice s’est donnée comme mission spéciale la défense des langues officielles et, particulièrement, l’avancement de la cause des communautés francophones et acadiennes.

Le défunt sénateur Jean-Robert Gauthier voulait faire de la Loi sur les langues officielles ‘un chien de garde au lieu d’un chien de poche’. Au cours des dernières années, la sénatrice Chaput a, dans une large mesure, repris ce flambeau en travaillant d’arrache-pied pour moderniser la partie IV de la Loi, celle qui détermine où les institutions fédérales doivent offrir des services et des communications en français et en anglais. Au fil de trois législatures et quatre projets de loi, elle n’a jamais lâché prise ni perdu espoir; travaillant avec la communauté franco-manitobaine, les organismes nationaux des communautés et les parlementaires de toute allégeance sur ce projet.

Maria Chaput a montré comment les parlementaires peuvent travailler dans le meilleur intérêt des francophones, de façon rassembleuse. Et au moment où s’enclenche le processus de sélection de nouveaux sénateurs et de nouvelles sénatrices, son legs montre clairement pourquoi il est important que des francophones de nos communautés soient nommés à la Chambre haute.

Je tiens à remercier chaleureusement la sénatrice Chaput pour tout ce qu’elle a fait pour la francophonie et pour le Canada, et je lui souhaite le plus grand succès dans ses projets futurs ».

Déclaration de la présidente de la FCFA à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs

La présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante à l’occasion du début du Mois de l’histoire des Noirs :

« Nous célébrons le Mois de l’histoire des Noirs parce que la force de notre francophonie, c’est les contributions individuelles de chacun et de chacune qui la composent. En ce sens, nous célébrons ce mois-ci la contribution de gens et de cultures qui font partie intégrante de notre francophonie. L’ensemble de nos milieux de vie en bénéficient : dans les écoles, les centre de santé, les organismes culturels et communautaires, les médias et les milieux d’affaires, la francophonie canadienne s’enrichit de la diversité culturelle qu’y apportent ces bénévoles, travailleurs et citoyens.

Je souhaite que l’on profite du Mois de l’histoire des Noirs pour reconnaître cette contribution, mais surtout pour exprimer les valeurs d’inclusion et d’ouverture qui animent notre francophonie moderne et plurielle.

J’invite tous et toutes les francophones du pays à participer aux nombreuses activités qui ont lieu cette année pour marquer le Mois de l’histoire des Noirs en français ».

La FCFA devant le CRTC en appui à la programmation locale en français

La FCFA a plaidé hier pour un meilleur soutien à la programmation télévisuelle locale en français à l’extérieur du Québec, à l’occasion des audiences publiques du CRTC sur la télévision locale et communautaire. La Fédération a notamment recommandé la création d’un fonds d’appui aux créateurs et aux diffuseurs de programmation locale, dont les bénéficiaires incluraient entre autres les stations traditionnelles de télévision locale et les stations régionales de Radio-Canada.

La FCFA a rappelé que depuis l’élimination du Fonds d’amélioration de la programmation locale (FAPL) en 2013, la diffusion d’émissions hors-nouvelles locales en milieu minoritaire a virtuellement été abandonnée. « Les journalistes sortent beaucoup moins des grands centres pour couvrir ce qui se passe dans les communautés plus éloignées. À cause des réductions de personnel, il y a moins de gens pour raconter nos histoires, nos réalités », a souligné la présidente de la Fédération, Sylviane Lanthier.

Lire la présentation de la FCFA

Accord de coopération Québec-Manitoba : une alliance de plus en appui à la francophonie canadienne

La FCFA se réjouit que le Manitoba soit devenu hier la deuxième province, après l’Ontario, à signer un accord de coopération et d’échanges en matière de francophonie avec le gouvernement du Québec. La FCFA tient à souligner le leadership du ministre québécois des Affaires intergouvernementales canadiennes, Jean-Marc Fournier, et du premier ministre du Manitoba, Greg Selinger; elle espère que les autres provinces emboîteront bientôt le pas et signeront elle aussi de tels accords avec le Québec.

« On a vu au cours des dernières années que ces ententes ne sont pas que des mots sur du papier. Par exemple, depuis qu’ils ont signé une entente et une déclaration commune sur la francophonie en 2014, le Québec et l’Ontario ont été très actifs dans la défense des services régionaux de Radio-Canada. Nous sommes certains que l’accord signé entre le Québec et le Manitoba produira lui aussi des retombées concrètes pour la francophonie », déclare la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

L’accord Québec-Manitoba est assorti d’une déclaration où les deux gouvernements s’engagent, entre autres, à poser des gestes concrets pour s’assurer du maintien du poids démographique des francophones au Canada, notamment au moyen de l’immigration francophone. Ils s’engagent également à encourager l’offre active de services en français.

« C’est très encourageant de voir que l’accord de coopération porte sur autant de secteurs d’intervention, de l’immigration à la petite enfance et à la jeunesse en passant par le tourisme et l’économie. Ce sont des enjeux majeurs pour nos communautés, et ce sont des secteurs qui touchent le quotidien des francophones », commente Mme Lanthier.

La FCFA se réjouit également que l’accord prévoie la participation de la communauté franco-manitobaine aux discussions pour identifier les priorités d’action des deux gouvernements pour les trois prochaines années. Enfin, la Fédération voit d’un bon œil la volonté du Québec et du Manitoba d’accroître la coopération intergouvernementale en matière de francophonie.

« C’est là qu’on voit la valeur de la Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne. Non seulement facilite-t-elle la conclusion d’accords de coopération comme celui-ci, mais les gouvernements qui signent ces accords font preuve d’un leadership qui, espérons-le, inspirera les autres provinces et territoires qui siègent à la Conférence ».

Réaction de la FCFA au rapport de vérification du commissaire aux langues officielles portant sur le Secrétariat du Conseil du Trésor

La présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante en réaction à la publication, ce matin, d’un rapport du commissaire aux langues officielles sur le rôle du Secrétariat du Conseil du Trésor dans l’exercice de réduction des dépenses gouvernementales en 2011-12 :

«En 2012, la FCFA était parmi les premiers à sonner l’alarme quant à l’impact cumulatif des compressions dans les institutions fédérales sur la capacité de l’ensemble de l’appareil gouvernemental à s’acquitter de ses obligations en matière de langues officielles. Nous avons demandé au commissaire d’enquêter, et il a conclu en 2013 que les langues officielles avaient effectivement été un « dommage collatéral » de la lutte au déficit.

C’est au Secrétariat du Conseil du Trésor qu’il revenait de veiller à ce que nos communautés ne fassent pas indûment les frais de ces compressions, et on apprend aujourd’hui que sa performance à cet égard a été loin d’être exemplaire. « Manque de clarté », « confusion interne », « aucune orientation précise aux institutions fédérales », sans compter le refus opposé par le SCT aux demandes d’accès aux documents faites par les enquêteurs du Commissariat; voilà des mots qui ne traduisent certainement pas le sérieux auquel les citoyens et les citoyennes sont en droit de s’attendre en matière de respect de la Loi sur les langues officielles.

Les langues officielles semblent avoir été dans l’angle mort de la lentille du gouvernement lorsque les compressions de 2011-12 ont été décidées. Nous nous attendons à ce que le Secrétariat du Conseil du Trésor fasse les correctifs nécessaires dans un délai raisonnable pour que cette situation ne se reproduise plus. Ce sera un des sujets que nous voudrons discuter avec le président du Conseil du Trésor lorsque nous le rencontrerons ».

Projets de loi de la sénatrice Chaput et du député Choquette : un bon départ pour la 42e législature

La FCFA estime que le dépôt cette semaine de deux projets de loi en matière de langues officielles constitue un signe prometteur quant à l’engagement du nouveau Parlement envers la dualité linguistique. Il s’agit des projets de loi S-209 et C-203, déposés respectivement par la sénatrice Maria Chaput et par le député de Drummond, François Choquette.

Le projet de loi du député Choquette vise à faire en sorte que la capacité de comprendre le français et l’anglais sans l’aide d’un interprète fasse partie des compétences exigées pour être nommé juge à la Cour suprême du Canada. « Les quelque 10 millions de Canadiens et de Canadiennes qui parlent le français doivent pouvoir être entendus et compris sans l’aide d’un interprète devant le plus haut tribunal du pays. Selon nous, il existe au Canada un bassin suffisamment important de juristes bilingues qui possèdent toutes les compétences nécessaires pour être nommés à la Cour suprême », déclare la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

Le projet de loi de la sénatrice Chaput vise quant à lui à moderniser la Partie IV de la Loi sur les langues officielles. « Il est grandement temps que le gouvernement réexamine la façon dont il encadre les communications et services avec le public canadien. Les règles actuelles datent de 1991 et ne tiennent pas compte de l’évolution dans la société canadienne et dans nos communautés », souligne Mme Lanthier.

La FCFA tient à saluer la Sénatrice Chaput ainsi que le député Choquette, qui ont agi rapidement en cette rentrée parlementaire. Elle souhaite souligner les efforts de l’ancien député Yvon Godin, qui avait présenté à quelques reprises un projet de loi sur le bilinguisme des juges de la Cour suprême. « Nous souhaitons que cette fois le parlement accueille favorablement les deux projets de loi », affirme Mme Lanthier.

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