La FCFA se réjouit que le Manitoba soit devenu hier la deuxième province, après l’Ontario, à signer un accord de coopération et d’échanges en matière de francophonie avec le gouvernement du Québec. La FCFA tient à souligner le leadership du ministre québécois des Affaires intergouvernementales canadiennes, Jean-Marc Fournier, et du premier ministre du Manitoba, Greg Selinger; elle espère que les autres provinces emboîteront bientôt le pas et signeront elle aussi de tels accords avec le Québec.
« On a vu au cours des dernières années que ces ententes ne sont pas que des mots sur du papier. Par exemple, depuis qu’ils ont signé une entente et une déclaration commune sur la francophonie en 2014, le Québec et l’Ontario ont été très actifs dans la défense des services régionaux de Radio-Canada. Nous sommes certains que l’accord signé entre le Québec et le Manitoba produira lui aussi des retombées concrètes pour la francophonie », déclare la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.
L’accord Québec-Manitoba est assorti d’une déclaration où les deux gouvernements s’engagent, entre autres, à poser des gestes concrets pour s’assurer du maintien du poids démographique des francophones au Canada, notamment au moyen de l’immigration francophone. Ils s’engagent également à encourager l’offre active de services en français.
« C’est très encourageant de voir que l’accord de coopération porte sur autant de secteurs d’intervention, de l’immigration à la petite enfance et à la jeunesse en passant par le tourisme et l’économie. Ce sont des enjeux majeurs pour nos communautés, et ce sont des secteurs qui touchent le quotidien des francophones », commente Mme Lanthier.
La FCFA se réjouit également que l’accord prévoie la participation de la communauté franco-manitobaine aux discussions pour identifier les priorités d’action des deux gouvernements pour les trois prochaines années. Enfin, la Fédération voit d’un bon œil la volonté du Québec et du Manitoba d’accroître la coopération intergouvernementale en matière de francophonie.
« C’est là qu’on voit la valeur de la Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne. Non seulement facilite-t-elle la conclusion d’accords de coopération comme celui-ci, mais les gouvernements qui signent ces accords font preuve d’un leadership qui, espérons-le, inspirera les autres provinces et territoires qui siègent à la Conférence ».