La FCFA solidaire de la SANB et de l’Acadie du Nouveau-Brunswick suite aux élections provinciales

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante à la suite des élections de lundi au Nouveau-Brunswick :

« Il est très rare que la FCFA se prononce sur des résultats d’élections provinciales. Mais une situation exceptionnelle appelle des gestes exceptionnels. Au nom de 18 organismes membres représentant 2,7 millions de francophones vivant en situation minoritaire partout au Canada, je m’exprime aujourd’hui en appui et en solidarité avec nos frères et sœurs de l’Acadie du Nouveau-Brunswick.

Les Acadiennes, Acadiens et francophones du Nouveau-Brunswick ont fait injustement les frais d’une campagne électorale où les piliers de la dualité linguistique dans la seule province bilingue du Canada ont été remis en question. Maintenant, un parti qui prône le recul de la dualité linguistique et l’érosion des droits des Acadiens, des Acadiennes et des francophones pourrait détenir la balance du pouvoir à l’assemblée législative provinciale. C’est une situation devant laquelle la francophonie canadienne ne peut rester silencieuse.

C’est pourquoi nous nous rangeons résolument aux côtés de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick. Nous appuyons l’appel de la SANB aux deux principaux partis politiques de la province de ne pas s’associer, dans leur quête de former le prochain gouvernement, avec un parti qui est opposé à la dualité linguistique.

J’appelle tous les Canadiens et toutes les Canadiennes qui voient dans la dualité linguistique une valeur fondamentale de notre pays, incluant nos parlementaires fédéraux, à manifester leur appui à l’Acadie du Nouveau-Brunswick en cette période où ses acquis sont menacés ».

Des sessions d’information pour les employeurs dans neuf villes de l’Ouest du Pays

Ottawa, 19 septembre 2018 – Besoins en matière de main-d’œuvre qualifiée bilingue ? L’immigration francophone est une solution ! À compter de demain, des employeurs de neuf villes des provinces de l’Ouest découvriront les avantages de recruter des travailleurs qualifiés d’expression française à l’international, à l’occasion d’une série de sessions d’information coordonnées par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et les Réseaux en immigration francophone (RIF).

Ces sessions, qui se déroulent jusqu’au 3 octobre, ont lieu à Winnipeg et Portage La Prairie (Manitoba), Victoria, Vancouver et Vernon (Colombie-Britannique), Whitehorse (Yukon) Calgary et Banff (Alberta) ainsi qu’à Régina (Saskatchewan). Les participants et participantes recevront un tour d’horizon des programmes d’immigration du Canada, y compris les permis de travail exemptés d’Étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) dans le cadre du nouveau volet Mobilité francophone.

 À chaque endroit, les employeurs et représentants d’associations professionnelles auront accès à la vaste expertise de représentants des ambassades du Canada à Paris, Rabat ou Tunis. Des agents du Réseau de liaison avec les employeurs (RLE) d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada seront également disponibles à ces sessions.

« Plusieurs des travailleurs qualifiés francophones qui s’établissent au pays deviennent par la suite des résidents permanents. On parle ici d’occasions non seulement de combler des besoins en main-d’œuvre, mais aussi d’accueillir des gens qui vont apprécier leur expérience au Canada et s’établir et vivre en français pour de bon. C’est une situation gagnant-gagnant », explique le président de la FCFA, Jean Johnson.

Ces sessions sont rendues possibles grâce à un partenariat avec l’ambassade du Canada à Paris et à l’appui d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. La FCFA tient également à souligner la collaboration de plusieurs partenaires et membres des RIF.

Pour plus de renseignements sur les sessions d’informations, visitez le Portail de l’immigration francophone.

 

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

 

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Renseignements :          Emmanuelle Maurin, agente de promotion et de sensibilisation de l’immigration francophone

                                          Tél. : (613) 241-7600, poste 8

Renouvellement de licence de TV5/Unis: 5 autres années pour la chaîne interrégionale de la francophonie canadienne

« Le CRTC a reconnu l’importance pour nos communautés d’avoir leur place et leur reflet dans le paysage télévisuel canadien. Il a reconnu qu’en 2018, il est toujours aussi essentiel pour nous d’avoir une chaîne consacrée d’abord et avant tout à nos producteurs et à nos créateurs, à nos voix et à nos réalités ». C’est ce qu’a déclaré le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, en réaction au renouvellement de la licence de TV5/Unis vendredi dernier.

La FCFA se réjouit que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ait également reconduit pour cinq ans l’ordonnance qui oblige les câblodistributeurs et les entreprises de télévision par satellite à distribuer TV5 et Unis TV au service de base. La Fédération trouve également encourageant que le CRTC impose à TV5/Unis d’augmenter de 36 % à 40 %, à compter de 2020-2021, le pourcentage minimum de dépenses d’émissions originales canadiennes (DÉOC) alloué à des producteurs indépendants francophones en milieu minoritaire.

« Parce qu’on vit à une époque où un nombre croissant de Canadiens et de Canadiennes se désabonnent du câble, les revenus d’abonnement de TV5/Unis vont baisser au cours des prochaines années. Notre souci, c’est d’assurer que ça ne provoque pas une érosion des investissements de TV5/Unis dans les talents de nos communautés. C’est pour cette raison qu’une augmentation du pourcentage de dépenses était importante », explique M. Johnson.

Au cours de ses quatre premières années en ondes, TV5/Unis a eu un réel impact positif sur l’industrie culturelle francophone en milieu minoritaire, et s’est montré bon partenaire de nos communautés et des organismes qui les servent. La FCFA encourage TV5/Unis à poursuivre ce travail et à maintenir des liens de collaboration et de consultation étroits avec le réseau associatif de la francophonie.

Lien : Décision du CRTC – renouvellement de licence de TV5/Unis

Une ministre des Langues officielles et un nouveau ministre du Patrimoine canadien, quel partage des responsabilités ?

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada trouve intéressant que le cabinet fédéral compte à nouveau une ministre en titre des Langues officielles, et tient à féliciter l’honorable Mélanie Joly pour sa nomination à ce poste. La FCFA se réjouit par ailleurs de la nomination de l’honorable Pablo Rodriguez comme nouveau ministre du Patrimoine canadien. La Fédération se demande toutefois comment se partageront désormais les responsabilités en matière de langues officielles entre deux ministres au sein d’un même ministère.

« De conférer à Mélanie Joly le titre de ministre des Langues officielles, ça peut être vu comme un message sur l’importance que le Premier ministre accorde à ce dossier alors qu’il s’est engagé, il y a un mois, à moderniser la Loi sur les langues officielles. Cependant, l’infrastructure de gestion des langues officielles reste en principe à Patrimoine canadien, qui a un nouveau ministre. Dans le concret, comment tout cela s’organisera-t-il ?», s’interroge le vice-président de la FCFA, Justin Johnson.

La FCFA regardera de près les lettres de mandat des ministres pour avoir des réponses à ces questions.

D’autre part, la Fédération trouve positif que le portefolio de la Francophonie soit combiné à celui des Langues officielles. Elle y voit des occasions pour le rayonnement de la francophonie canadienne à l’étranger.

Accueil des immigrants et immigrantes à l’aéroport Pearson : avancée majeure en matière de services par et pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada accueille avec beaucoup d’enthousiasme l’annonce d’un appel d’offres pour sélectionner un organisme francophone qui offrira des services d’accueil aux milliers d’immigrants et immigrantes d’expression française qui arrivent à l’aéroport Pearson à chaque année. Cette annonce a été faite ce matin par le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, l’honorable Ahmed Hussen.

« C’est une avancée majeure à deux niveaux. D’abord, parce que c’est une solution à une situation où les immigrants et immigrantes francophones qui arrivent par le plus gros aéroport du pays ne sont même pas informés qu’il existe des services et des communautés de langue française. Ensuite, parce que l’appel d’offres s’adresse spécifiquement aux organismes francophones », souligne le président de la FCFA, Jean Johnson.

Au cours des dernières années, la FCFA et son réseau ont fait valoir au gouvernement à plusieurs reprises que l’approche « par et pour les francophones » – des services développés et livrés par des organismes des communautés, qui connaissent bien les réalités de celles-ci – représente la meilleure manière de répondre aux besoins des immigrants et immigrantes d’expression française en milieu minoritaire.

« Le par et pour, c’est beaucoup plus qu’offrir un service en français. C’est aussi connecter l’immigrant ou l’immigrante sur la communauté francophone et lui permettre de tisser des liens avec elle. En ciblant spécifiquement les organismes francophones dans cet appel d’offres, le ministre Hussen montre qu’il comprend très bien cette distinction. C’est un signe encourageant du sérieux du gouvernement fédéral en ce qui a trait à l’immigration francophone », déclare M. Johnson.

La FCFA espère que l’expérience de Pearson se reproduira ailleurs au pays.

La FCFA inquiète des coupures à TFO

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a appris avec beaucoup d’inquiétude les coupures effectuées par la chaîne TFO hier. La Fédération est fortement préoccupée, notamment, par l’élimination de postes à #ONfr, le service de nouvelles de TFO.

« TFO a beau être une chaîne éducative ontarienne, elle est diffusée également en Acadie et au Manitoba. Les journalistes de #ONfr couvrent l’actualité francophone non seulement en Ontario, mais partout au pays et leurs textes et vidéos sont accessibles partout au pays. Une fragilisation de l’équipe d’#ONfr, c’est une perte pour toute la francophonie canadienne », déclare le président de la FCFA, Jean Johnson.

L’équipe d’#ONfr s’est bâti au cours des dernières années une réputation d’excellence journalistique, comblant un créneau jusque là peu occupé en termes de couverture des enjeux francophones. Présents sur la Colline parlementaire à Ottawa, les journalistes de #ONfr sont presque les seuls à couvrir systématiquement les débats au Parlement sous l’angle de la francophonie et des langues officielles.

« Les médias qui couvrent ces thématiques de façon régulière, dans une perspective nationale, on les compte sur le doigt d’une main. TFO a créé quelque chose d’une grande valeur avec #ONfr et ce serait une grave perte si ce service disparaissait », indique M. Johnson.

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