Messages unilingues anglais du Système national d’alertes au public : la FCFA s’attend à des correctifs immédiats

Des francophones dans plusieurs régions du pays ont reçu des messages unilingues anglais sur leur cellulaire lors des tests du Système national d’alertes au public (SNAP) effectués cette semaine. La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada juge cette situation inacceptable et exige des correctifs immédiats pour garantir que tous les citoyens et toutes les citoyennes, peu importe où ils se trouvent au pays, reçoivent des alertes dans les deux langues officielles en cas de danger imminent.

« On parle d’un système national d’alertes au public, dans lequel le gouvernement fédéral joue un rôle de partenaire. Pour moi, il est inconcevable que des francophones reçoivent des alertes uniquement en anglais. Envoyer des alertes dans les deux langues officielles devrait être un réflexe, et dans des situations où il y a un danger, il ne doit pas y avoir de citoyens ou de citoyennes de seconde classe », commente le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA entend intervenir d’ici la fin de la semaine auprès de deux institutions fédérales qui jouent un rôle dans la mise en œuvre du SNAP, soit Sécurité publique Canada et le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). La Fédération estime que ces institutions doivent assurer le respect, par les provinces, les territoires et les opérateurs du secteur privé engagés dans le projet, des obligations linguistiques du gouvernement fédéral.

« On comprend bien que cette période de tests doit permettre de corriger les failles du Système. Nous nous attendons à ce que Sécurité publique Canada et le Conseil fassent un suivi serré pour assurer que ces correctifs aient lieu maintenant, et non pas après une urgence réelle où l’on se sera rendu compte trop tard qu’on aurait dû avertir la population dans les deux langues officielles », déclare M. Johnson.

La FCFA encourage par ailleurs les citoyens et les citoyennes qui ont reçu des messages-tests unilingues à déposer une plainte au Commissariat aux langues officielles.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

 

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Renseignements :       Serge Quinty, directeur des communications

(613) 286-4820

communications@fcfa.ca

Déclaration du président de la FCFA à l’occasion de la Semaine nationale de l’action bénévole

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Semaine nationale de l’action bénévole :

« Aujourd’hui, je tiens à remercier du fond du cœur tous et toutes les francophones qui donnent généreusement leur temps, leur savoir-faire et leur énergie à nos organismes, nos centres communautaires, nos festivals, nos radios et journaux, nos institutions. Si notre francophonie se tient debout, c’est en grande partie parce que dans toutes les régions du pays, on trouve ces milliers de bénévoles qui ont le courage de leurs convictions et qui veulent faire une différence.

Souvent, ces bénévoles portent à bout de bras des organismes qui ont peu de ressources ; il est important qu’on reconnaisse leur contribution et surtout, qu’on reconnaisse qu’ils agissent dans des contextes qui ne sont pas toujours évidents. Je tiens à leur dire que la FCFA et les communautés francophones et acadiennes apprécient leur engagement et que pour nous, chaque petit geste qu’ils posent est immense.

Je tiens à également à saluer, de façon spécifique, les bénévoles qui se dévouent au conseil d’administration, au bureau de direction et sur les divers comités de la FCFA ».

Nouveau Plan d’action pour les langues officielles : le gouvernement a compris l’importance d’investir directement dans les communautés

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada accueille positivement le Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023, dévoilé aujourd’hui par le Premier ministre Justin Trudeau et la ministre du Patrimoine canadien Mélanie Joly. Le lancement faisait suite à une rencontre, ce matin, du Premier ministre avec le président de la FCFA et d’autres représentants des communautés de langue officielle en situation minoritaire.

« Aujourd’hui, le gouvernement du Canada a mis fin à plus d’une décennie de stagnation au niveau de l’appui à nos communautés. Le Plan d’action pour les langues officielles représente un rattrapage significatif pour les organismes, les institutions, les services et les activités en français partout au pays. Ça nous donne un levier pour poursuivre le travail et donner un nouveau souffle à la francophonie », déclare le président de la FCFA, Jean Johnson.

Le nouveau Plan prévoit de nouveaux investissements directs dans les communautés francophones et acadiennes, notamment, au niveau du financement de base des organismes, de l’appui aux médias communautaires, aux lieux de rassemblements, aux projets culturels et à l’immigration francophone, ainsi que dans les services de santé et de justice.

La FCFA trouve également très encourageant que le gouvernement signale sa volonté de travailler en collaboration avec les communautés pour la mise en œuvre du Plan. Le Premier ministre a d’ailleurs reconnu, au lancement, que ce sont les communautés qui connaissent le mieux leurs besoins et leurs priorités.

« La ministre Joly a travaillé avec nous dans une relation de collaboration et d’écoute, et le résultat montre que nos messages sur l’importance d’investir directement dans les communautés et de travailler en partenariat avec elles ont été entendus. C’est le gain principal de la francophonie aujourd’hui », souligne M. Johnson.

La FCFA voit le lancement du Plan, ainsi que la rencontre avec le Premier ministre, comme des signes prometteurs pour l’avenir. « Lundi, nous avons présenté des propositions concrètes pour moderniser à fond la Loi sur les langues officielles. Nous l’avons fait parce qu’il faut absolument positionner le Canada dans un monde où la francophonie sera de plus en plus une force économique. Si on continue sur la lancée d’aujourd’hui, on peut vraiment bâtir ce nouvel élan pour la dualité linguistique », explique M. Johnson.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

 

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La FCFA présente sa position sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles

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Si la Loi sur les langues officielles n’est toujours pas respectée, c’est parce qu’elle souffre depuis un demi-siècle de problèmes structurels endémiques que seule une modernisation de fond en comble peut régler. C’est ce qu’a soutenu ce soir la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, lors d’une comparution au Comité sénatorial permanent des langues officielles.

La FCFA publie aujourd’hui un mémoire étoffé qui présente un diagnostic lucide des failles de la Loi sur les langues officielles et présente des pistes concrètes pour une loi moderne, performante, cohérente et visionnaire.

« Cela fait des décennies que les rapports des commissaires aux langues officielles présentent les mêmes constats, que les organismes des communautés parlent année après année d’érosion et de plafonnement. À un moment donné, il faut se rendre à l’évidence : c’est la Loi elle-même, dans sa forme actuelle, qui est le principal obstacle à son plein respect », déclare le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA propose quatre grandes modifications de fond, soit :

  • Que la présidente ou le président du Conseil du Trésor soit chargé de la responsabilité de mettre en œuvre la Loi sur les langues officielles, appuyé par un rôle de leadership politique accru en matière de langues officielles de la part du Bureau du Conseil privé ;
  • L’inclusion d’un droit des communautés de langues officielles en situation minoritaire de participer à la mise en œuvre de la Loi, notamment par la création d’un Conseil consultatif formel ;
  • Le développement de mécanismes de surveillance et d’imputabilité plus contraignants, notamment la création d’un tribunal administratif chargé d’entendre les doléances concernant la mise en œuvre de la Loi ;
  • La refonte des droits que confère la Loi, des obligations qu’elle impose et des principes qui l’inspirent, notamment pour enchâsser le bilinguisme comme critère obligatoire pour les juges à la Cour suprême.

« Le mémoire que la FCFA présente aujourd’hui, c’est une intervention dans une conversation qui prend de l’ampleur au fur et à mesure qu’on se rapproche du 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles de 1969. De plus en plus de gens réalisent qu’il faut poser un geste audacieux et visionnaire pour donner un véritable nouvel élan à la dualité linguistique canadienne. Nous sommes rendus là », souligne M. Johnson.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Premier Symposium sur l’immigration francophone : les gouvernements et les communautés ensemble à la même table pour identifier des pistes d’action concrètes

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada sort optimiste du premier Symposium sur l’immigration francophone, qui a réuni des représentants et représentantes des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi que des organismes et intervenants francophones aujourd’hui à Calgary.

La FCFA se réjouit, notamment, qu’il y ait eu consensus sur l’importance de miser sur des initiatives, des politiques et des programmes adaptés aux réalités des minorités de langue française, ainsi que sur des services d’accueil et d’établissement développés par et pour les francophones.

« Quand une immigrante ou un immigrant francophone reçoit des services d’accueil et d’établissement développés par les francophones, il y a plus de chance qu’il développe des liens avec la communauté, qu’il s’y intègre et qu’il y reste. En travaillant avec l’idée du par et pour comme fondement, on se donne des bases de collaboration très encourageantes pour réussir l’immigration francophone », explique le président de la FCFA, Jean Johnson.

Le Symposium avait lieu dans la foulée de l’adoption plus tôt ce mois-ci, par les ministres des provinces et des territoires, d’un plan d’action en matière d’immigration francophone. L’objectif de l’événement d’aujourd’hui était d’établir une nouvelle base de collaboration en identifiant des pistes d’action concrètes, notamment en matière de promotion des communautés auprès des immigrants et immigrantes, d’accès de ces derniers à l’emploi, et de développement des services d’accueil et d’établissement.

Au terme du Symposium, la FCFA a émis trois recommandations pour la suite des choses :

·         L’élargissement du Comité directeur Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada – communautés francophones en situation minoritaire (IRCC-CFSM) pour qu’il assume le suivi aux discussions au Symposium ;

·         La création de mécanismes de concertation et de consultation gouvernement-communauté dans chaque province et chaque territoire ;

·         La tenue d’un deuxième symposium dans un ou deux ans pour faire un bilan des progrès accomplis.

« Les pistes et les idées qui sont sorties aujourd’hui sont nombreuses et intéressantes, mais il faut les mettre en action maintenant », dit M. Johnson.

Le symposium avait lieu le lendemain de la 12e Journée de réflexion sur l’immigration francophone, organisée par la FCFA. Au cours de cet événement, qui se déroulait aussi à Calgary, plus de 150 intervenants communautaires, chercheurs et représentants gouvernementaux ont discuté des enjeux entourant l’intégration des immigrants et leur pleine participation à la vie communautaire et citoyenne.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole d e neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Déclaration du président de la FCFA à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie

Ottawa, 20 mars 2018 – Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée internationale de la Francophonie :

« En 2018, on marque le 30e anniversaire de la proclamation de la Journée internationale de la Francophonie, le 20e anniversaire des Rendez-vous de la francophonie et le 10e anniversaire de l’ouverture du Centre de la francophonie des Amériques. Les trois ont un élément en commun : ils symbolisent la volonté des francophones d’ici et d’ailleurs de se rassembler et de s’afficher dans toute leur diversité et leur dynamisme.

Grâce à la Journée, aux Rendez-vous, au Centre, à la Semaine nationale de la francophonie et à une multitude de partenaires, le mois de mars est devenu réellement le mois de la francophonie. Le mois durant lequel partout où l’on se tourne, il y a une célébration de la langue et du fait français.

Nous avons parcouru beaucoup de chemin depuis la proclamation de la Journée en 1988. Nos institutions en font foi. Maintenant, le temps est venu de passer à un autre niveau. Je nous souhaite d’être une francophonie mobilisée, une francophonie en marche, qui a l’audace de s’imposer non seulement au mois de mars, mais tout au long de l’année. Je nous souhaite d’être une francophonie de grands projets, comme la modernisation de la Loi sur les langues officielles. Une francophonie ouverte, riche de ses mille accents, solidaire de nos frères et sœurs des Premières nations, engagée dans les grands débats sociaux. Une francophonie qui est reconnue comme étant au cœur du succès du Canada.

À tous et à toutes, je souhaite une excellente Journée internationale de la Francophonie ».

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

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