La FCFA félicite le nouveau chef du Parti conservateur du Canada

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante à la suite de l’élection du nouveau chef du Parti conservateur et chef de l’Opposition officielle :

« Je tiens à féliciter Pierre Poilievre pour sa victoire dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada. M. Poilievre devient par le fait même chef de l’Opposition officielle et à ce titre la FCFA tient à lui offrir toute sa collaboration pour l’avancement du français et de la dualité linguistique au pays.

Je suis encouragée par les propos tenus samedi soir par M. Poilievre sur son attachement personnel à la langue française. Nous espérons que l’excellente collaboration établie avec le Parti conservateur sur la question de la modernisation de la Loi sur les langues officielles se poursuivra. Je suis certaine de trouver en M. Poilievre un allié pour une Loi efficace, efficiente, qui met réellement le gouvernement au service de la population.

C’est avec plaisir que nous rencontrerons M. Poilievre pour discuter de ces questions avec lui dès que possible ».

Déclin du français : « Ce que le gouvernement promet de faire depuis des années, il doit le faire immédiatement

L’érosion du français au pays se poursuit. C’est ce qui se dégage, pour la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, des données linguistiques du recensement de 2021, publiées aujourd’hui par Statistique Canada. Pour la Fédération, ces données montrent l’urgence pour le gouvernement fédéral de tenir sa promesse d’agir pour protéger et promouvoir le français partout au pays.

« Nous sommes 2 790 300 à parler le français dans neuf provinces et trois territoires. C’est une légère augmentation de 49 000 comparativement à 2016. Mais si le gouvernement fédéral avait atteint ses cibles en immigration francophone depuis 2008, nous serions au moins 2 860 000. C’est ce qui est frustrant : rien de ce qu’on voit aujourd’hui n’était inévitable », déplore la présidente de la FCFA, Liane Roy.

Les données linguistiques recèlent quelques éléments positifs, comme une croissance du taux de bilinguisme et du français comme langue parlée à la maison en Colombie-Britannique et au Yukon. Elles montrent également une évolution importante au niveau de la langue maternelle : si moins de personnes déclarent avoir le français comme langue maternelle unique, elles sont 76 000 à déclarer le français et l’anglais ou encore le français et une autre langue comme langues maternelles.

Toutefois, comme il était prévisible, le poids démographique de la francophonie est en baisse et l’apprentissage et l’utilisation du français piétinent dans plusieurs régions du pays. La croissance du nombre absolu de francophones a considérablement ralenti par rapport aux recensements précédents.

« En 2019, le gouvernement s’est engagé formellement à protéger le français partout au pays. Le temps d’agir, c’est maintenant. Il faut que le prochain Plan d’action pour les langues officielles soit véritablement un plan de relance pour la francophonie. Il faut une cible de rattrapage et de réparation en matière d’immigration francophone. Il faut une Loi sur les langues officielles modernisée qui vise la promotion et l’égalité du français avec l’anglais partout au pays », martèle Mme Roy.

 

Déclaration à la suite du décès de Gisèle Lalonde

Gisèle Lalonde recevant le prix Boréal de la FCFA en 2000

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante en réaction au décès de la légendaire militante franco-ontarienne Gisèle Lalonde :

« L’Histoire produit, quelques fois par génération, de ces personnes qui répondent à l’appel d’une lutte ou d’une cause avec un feu, une passion, une détermination hors du commun, un leadership qui mobilise toute une population. Gisèle Lalonde était déjà une militante franco-ontarienne engagée lorsque qu’elle est devenue la voix de SOS Monfort. Le grand rassemblement du 22 mars 1997, et les années de lutte qui ont suivi pour sauver l’hôpital Montfort, l’ont rendue légendaire, plus grande que nature.

Gisèle Lalonde n’est plus avec nous, mais le grand cri de ralliement qu’elle a lancé, Montfort, fermé, jamais! demeure et résonne toujours comme un appel à l’action pour tous et toutes les francophones déterminés à vivre et à s’affirmer en français, à demander le respect de leurs droits.

Au nom de la FCFA, j’offre mes condoléances aux proches de Gisèle Lalonde. L’ensemble de la francophonie canadienne partage leur deuil ».

Un nouveau conseil d’administration à l’image d’une francophonie ouverte et diversifiée

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a fait aujourd’hui un grand pas vers un meilleur reflet de la francophonie de 2022 dans ses structures de décision. Les 21 membres se sont donné un nouveau conseil d’administration formé de neuf individus engagés à l’image de la diversité culturelle et géographique de la francophonie. Ce conseil d’administration est également paritaire.

Le Franco-Ontarien Yves-Gérard Méhou-Loko a été élu à la vice-présidence. Présentement commissaire en équité et droits de la personne au Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CÉPÉO), M. Méhou-Loko a aussi été chef des enquêtes au Commissariat aux services en français de l’Ontario.

Mylène Lapierre, actuellement présidente et directrice-générale pour les Comptables professionnels agréés du Nouveau-Brunswick (CPA NB) a été élue par acclamation au poste de trésorière.

Les six autres nouvelles élues et nouveaux élus au conseil d’administration sont :

  • Martine Béland (Nouvelle-Écosse)
  • Ibrahima Diallo (Manitoba)
  • Nour Enayeh (Colombie-Britannique)
  • Justin Johnson (Manitoba)
  • Marie-Pierre Lavoie (Colombie-Britannique)
  • Marguerite Tölgyesi (Yukon)

Ces administratrices et administrateurs se joignent à la présidente de la FCFA, Liane Roy, qui poursuit son mandat entamé en 2021.

La FCFA tient à remercier chaleureusement les membres sortants du bureau de direction, soit le vice-président Patrick Naud, la trésorière Colleen Soltermann, Lily Crist (représentante des organismes nationaux) et Denis Simard (représentant des organismes porte-parole).

La FCFA réagit au rapport annuel du commissaire aux langues officielles

« Encore une fois, comme à chaque année depuis des décennies, le rapport annuel du commissaire fait état de multiples entorses au français. Sauf que le raz-de-marée de plus de 5 000 plaintes montre clairement, cette fois, que les francophones s’impatientent ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, en réaction au rapport annuel déposé par le commissaire aux langues officielles Raymond Théberge ce matin.

Pour la FCFA, le rapport illustre à quel point l’adoption du projet de loi C-13, pour moderniser la Loi sur les langues officielles, est un enjeu pressant. Entre autres, le commissaire y consacre plusieurs paragraphes sur les impacts de l’unilinguisme de hauts dirigeants d’institutions et d’entreprises fédérales comme Air Canada, avant de rappeler que les pouvoirs dont il dispose présentement pour intervenir sont nettement insuffisants.

« Le commissaire reconnait lui-même que rien n’a changé à Air Canada depuis le rapport spécial de Graham Fraser sur Air Canada il y a quelques années. Et le fait que ses pouvoirs se limitent essentiellement à formuler des recommandations que les institutions fédérales sont libres de suivre ou d’ignorer en tout impunité est certainement problématique », commente Mme Roy.

Le commissaire se félicite également du jugement de la Cour d’appel fédérale qui, plus tôt cette année, a rétabli une interprétation forte des obligations des institutions fédérales d’adopter des mesures positives en appui au développement des minorités de langue officielle, invalidant ainsi un jugement précédent qui avait vidé ces obligations de tout leur sens. Pour la FCFA, ce jugement montre toutefois qu’il appartient au Parlement de clarifier ces obligations au niveau politique, avec la modernisation de la Loi, pour que les tribunaux n’aient plus à le faire.

« Tant que la Loi ne sera pas modernisée, les entorses au français et le manque de respect envers ceux et celles qui le parlent continueront. À chaque jour qui passe sans que l’on adopte le projet de loi C-13, le coût social augmente », déplore Mme Roy.

Prix Boréal 2022 : La FCFA honore Mme Jean d’Entremont, le MOFIF et le Programme de certification de common law en français

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est fière d’annoncer qu’elle remettra, ce jeudi, ses prix Boréal 2022 à une citoyenne acadienne, un regroupement et un programme académique qui se sont distingués par leur contribution à l’épanouissement de la francophonie.

Mme Jean d’Entremont, de la région d’Argyle en Nouvelle-Écosse, est récipiendaire du prix Boréal Leadership, en reconnaissance de plusieurs années d’engagement au sein des regroupements des femmes acadiennes de sa province et au niveau national. Elle a aussi été active dans le secteur de l’alphabétisme et dans la préservation et la valorisation du patrimoine de l’Acadie de la Nouvelle-Écosse.

Le Mouvement ontarien des femmes immigrantes (MOFIF) reçoit le prix Boréal Inclusion pour souligner l’excellence de son travail pour améliorer la situation des filles et des femmes immigrantes francophones en Ontario. À cette fin, le MOFIF mène plusieurs activités, dont le développement de formations adaptées, la livraison de programmes d’éducation populaire et l’orientation des femmes vers les services en place.

Le Programme de certification de common law en français (CCLF) reçoit le prix Boréal Rapprochement pour sa contribution à la création d’une communauté juridique forte partout au Canada. Le Programme permet, en particulier, aux étudiantes et étudiants des facultés de droit de l’Ouest canadien de poursuivre des études en français en complétant un tiers de leur Juris Doctor à l’Université d’Ottawa.

Les prix Boréal seront remis le jeudi 9 juin à l’occasion d’une réception à Ottawa.

Citation

« Les trois récipiendaires des prix Boréal 2022 illustrent tellement bien les valeurs de la FCFA. Il est tellement important de valoriser l’engagement citoyen individuel et collectif, au niveau local, provincial/territorial et national, parce que c’est l’épine dorsale de notre francophonie. Par ailleurs, nous récompensons cette année un regroupement et un programme qui reflètent les valeurs de collaboration, de prise en charge et de solutions par la communauté, pour la communauté ».

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