Déclaration à l’occasion de la Fête nationale de l’Acadie

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Fête nationale de l’Acadie :

« Habituellement, les célébrations du 15 août riment avec beau temps, plein air, soleil et festivals. Cette année, le contexte n’est pas du tout le même, et je sais à quel point les derniers mois ont été difficiles pour les régions acadiennes où le tourisme joue un rôle important dans l’économie. Mais je sais l’Acadie forte, ingénieuse, résiliente, déterminée et je veux vous assurer de la solidarité de la francophonie partout au pays pour la relance qui suivra la pandémie.

Aujourd’hui, pour paraphraser les organisateurs du Festival acadien de Caraquet, l’Acadie fête différemment. Mais l’Acadie fête! Je tiens à féliciter tous ceux et celles qui ont imaginé toutes sortes de manières pour les Acadiens et les Acadiennes d’afficher leurs couleurs et leur caractère unique en ce 15 août. Que vous soyez à Bouctouche, à Cap-Pelé, à Pubnico, à Shippagan, à Chéticamp ou à Summerside, j’espère que vous serez nombreux et nombreuses à visionner les spectacles en ligne, à participer aux activités virtuelles et à faire du bruit aux tintamarres dans ta cour.

Bonne fête nationale de l’Acadie. L’union fait la force ».

Déclaration à la suite de l’ajout de questions au recensement pour le dénombrement des ayants droit

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante à la suite de la décision du gouvernement fédéral d’ajouter des questions linguistiques au formulaire court et long du recensement de 2021 afin de dénombrer l’ensemble des ayants droit aux écoles de la minorité en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés     

« Depuis près de 40 ans, nos gouvernements et conseils scolaires n’avaient pas l’ensemble des données nécessaires pour mettre en œuvre nos droits en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés. Maintenant, ils pourront mieux planifier les programmes et infrastructures scolaires nécessaires pour répondre à la demande croissante pour une éducation en langue française partout au paysJe félicite tous les acteurs de nos communautés qui ont porté ce dossier à l’attention de nos décideurs ces dernières années et je remercie le Premier ministre Trudeau, le ministre Navdeep Bains, la ministre Mélanie Joly, ainsi l’ensemble des parlementaires qui ont appuyé notre cause. La décision d’aujourd’hui constitue une grande victoire pour les communautés francophones et acadiennes et l’avenir des écoles de langue française partout au Canada ! » 

Recensement de 2021: un dernier effort pour l’ajout de questions linguistiques

Depuis trois ans, la FCFA et son réseau militent pour que le recensement de 2021 inclue des questions permettant de dénombrer avec détail tous les Canadiens et toutes les Canadiennes qui ont droit à l’éducation en français en milieu minoritaire. Au cours des prochaines semaines, le gouvernement fédéral prendra une décision à cet égard. La FCFA demande aux organismes, conseils scolaires et autres établissements francophones, ainsi qu’aux citoyens et citoyennes qui le désirent, d’écrire au Premier Ministre Trudeau et à son cabinet pour demander que les nouvelles questions linguistiques figurent au questionnaire court du recensement, et non uniquement au questionnaire long.

Pourquoi faut-il de nouvelles questions au recensement?

  • La Charte canadienne des droits et libertés établit plusieurs critères pour déterminer qui a droit à l’éducation en français dans la langue de la minorité. Pourtant, depuis 40 ans, le recensement dénombre seulement les individus qui répondent à l’un de ces critères, soit le français comme langue maternelle.
  • Le résultat, c’est que le nombre d’individus qui ont droit à l’éducation en français est sous-estimé. On construit, en fonction de ces chiffres, des écoles trop petites qui sont remplies à capacité quelques années à peine après leur ouverture.
  • Le mois dernier, la Cour suprême a confirmé le droit des francophones de la Colombie-Britannique à des écoles homogènes, mais tout en rappelant que c’est à la communauté francophone de prouver qu’il y a une demande suffisante. Pour faire cette preuve, il faut des chiffres.

Pourquoi le questionnaire court et non le questionnaire long?

  • Le questionnaire court est distribué à tous le Canadiens et toutes les Canadiennes. Il permet d’obtenir un portrait précis et des chiffres exacts. Le questionnaire long est distribué à un foyer sur cinq. Dans les endroits où les francophones sont très minoritaires, les chances qu’un foyer francophone reçoive le questionnaire long sont plus minces.

Que puis-je faire?

  • Écrivez une lettre au Premier Ministre en utilisant le modèle de lettre que nous vous proposons (ci dessous). Vous pouvez également, si vous le souhaitez, envoyer copie conforme de la lettre à l’ensemble des ministres fédéraux et fédérales – la liste figure à la fin de la lettre-type.
  • Envoyez une copie de votre lettre à votre député fédéral ou députée fédérale.
  • Vous pouvez trouver les adresses courriel du Premier Ministre, des ministres et de votre député ou députée sur le site du Parlement.

Lettre-type pour le Premier Ministre et le cabinet

 

 

Déclaration à l’occasion de la Journée canadienne du multiculturalisme

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée canadienne du multiculturalisme :

« En cette Journée du multiculturalisme 2020, je nous invite tous et toutes à examiner les gestes que nous posons, concrètement, pour contrer les discours et les comportements racistes et favoriser l’inclusion dans notre société. Le mouvement social qui s’est amplifié depuis la mort tragique de George Floyd aux États-Unis et celle de Regis Korchinski-Paquet à Toronto nous impose des prises de conscience. Il nous impose de passer à l’action.

Nous savons que pour un véritable changement, il faut bien plus que des mots comme ceux que vous lisez en ce moment. Il ne suffit pas de parler d’une francophonie plurielle ; il faut la faire vivre par les décisions et les choix que nous faisons à chaque jour dans nos interactions avec les autres. Il faut la manifester dans les lieux de pouvoir de nos communautés, dans la composition des conseils d’administration de nos organismes et institutions. Il faut reconnaître le racisme systémique et individuel là où on le voit, le nommer et agir pour l’éliminer.

En tant que francophonie, notre diversité fera notre force seulement si nous posons ces gestes ».

Déclaration à l’occasion de la Fête de la Saint-Jean-Baptiste

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante à l’occasion de la Saint-Jean-Baptiste et de la Fête nationale du Québec :

« Il y a un an, j’ai eu le plaisir de participer au défilé de la Saint-Jean-Baptiste dans les rues de Montréal avec la délégation franco-ontarienne. On sentait dans le vent le début d’une nouvelle solidarité, d’une prise de conscience de ce qui nous rassemble : une même volonté de protéger le français et de s’affirmer dans cette langue.

Cette année, les célébrations, tant dans nos communautés qu’au Québec, doivent s’adapter à un contexte particulier. Mais si je me fie à l’expérience des trois derniers mois, je sais que nous trouverons le moyen de nous rassembler, grâce à la technologie, pour fêter toute la diversité et la beauté de notre francophonie. Je salue les grands réseaux qui ont retransmis hier soir le spectacle Tout le Québec à l’unisson, et j’invite les francophones à visionner en grand nombre le spectacle Tout pour la musique dès ce soir sur les ondes de TFO et sur YouTube du 25 au 28 juin.

Aux francophones qui fêtent la Saint-Jean-Baptiste, puisse le 24 juin être pour vous une occasion de vivre et de faire entendre votre langue et les cultures qui y sont rattachées. À nos amis québécois et nos amies québécoises, je vous souhaite une excellente Fête nationale et j’ai hâte qu’on se retrouve pour le Sommet sur le rapprochement des francophonies à Québec en juin 2021 ».

Déclaration à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones :

« En cette journée où nous soulignons la vitalité et la résilience des peuples autochtones au Canada, il est bon de se rappeler non seulement du devoir qui est le nôtre en matière de réconciliation, mais aussi de prendre pleinement conscience du fait que la réconciliation est un exercice qui requiert un engagement continu, sur le long terme.

Le débat sur le racisme systémique au Canada inclut une dimension autochtone à laquelle, à la lueur entre autres de la mort de Chantel Moore à Edmundston au Nouveau-Brunswick, nous devons absolument nous attarder.

Le travail de dialogue ne fait que commencer et il nous incombe de poser des gestes montrant notre volonté de le poursuivre, dans le respect et l’écoute. J’invite toute la société civile francophone du Canada à s’engager dans ce dialogue ».

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