Déclaration à la suite du décès de Josée Forest-Niesing

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante à la suite du décès de l’honorable Josée Forest-Niesing, sénatrice franco-ontarienne et ancienne présidente de la Fédération des associations de juristes d’expression française (FAJEF) :

« C’est le cœur très lourd que nous avons appris le décès de Josée Forest-Niesing. Nous savions que tout récemment, elle avait été hospitalisée, mais elle venait de rentrer chez elle pour poursuivre sa convalescence et nous avions bon espoir qu’elle se rétablisse pleinement.

Apprendre, aujourd’hui, qu’elle nous a quittés, c’est tout un coup de massue parce qu’elle faisait partie de la grande famille de la francophonie canadienne. À titre de présidente de la FAJEF, elle a siégé au conseil d’administration de la FCFA. Depuis sa nomination au Sénat, elle acceptait toujours de nous rencontrer pour jaser de modernisation de la Loi sur les langues officielles, avec toute la passion de la francophonie et de l’accès à la justice en français qui l’animait.

Au nom de l’ensemble de la grande famille de la FCFA, j’offre mes condoléances aux proches de Josée Forest-Niesing ».

Déclaration à la suite du décès de Robert Melanson

 

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante à la suite du décès de Robert Melanson, ancien président de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick :

« À la FCFA, nous sommes sous le choc et profondément attristés d’apprendre le décès de Robert Melanson, un an à peine après la fin de son mandat à la présidence de la SANB.

Robert était un homme d’une grande culture, nourrie par le métier de libraire qu’il a exercé pendant des décennies. Il connaissait bien l’histoire de la francophonie sur le continent nord-américain et il savait nous faire voyager avec lui lorsqu’il en parlait avec passion.

Le mandat de Robert à la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick a coïncidé avec de sérieuses tensions linguistiques au Nouveau-Brunswick, et il a fait face aux attaques envers la dualité linguistique avec la résolution et le militantisme acadien qu’on attend d’un président de la SANB. C’est avec cette même résolution et ce même militantisme qu’il a représenté l’Acadie du Nouveau-Brunswick à la table de la FCFA.

Robert est parti trop tôt, alors qu’il avait encore tant à donner. Mais il a mené sa dernière lutte avec le même courage qu’il a montré dans son engagement pour l’Acadie et pour la francophonie.

J’offre toutes mes condoléances à la famille et aux proches de Robert ».

La FCFA comparaît à l’Assemblée nationale du Québec sur le projet de loi 96

La FCFA a comparu, cet après-midi, à la Commission de la culture et de l’éducation de l’Assemblée nationale dans le cadre des audiences sur le projet de loi 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec : le français. Dans ses remarques, la présidente, Liane Roy, a déclaré que la Fédération y était « par solidarité pour l’affirmation et la protection du français, et dans une volonté de rapprochement réciproque avec le Québec ».

Au nom de cette solidarité, la Fédération appuie fermement l’intention du projet de loi 96, soit le renforcement du français au Québec. Elle reconnaît également la prérogative du gouvernement québécois de prendre les mesures qui s’imposent pour protéger le français sur son territoire.

Le projet de loi 96 inclue plusieurs mesures concernant le rapprochement entre le Québec et les communautés francophones et acadiennes, ce que la FCFA accueille avec enthousiasme. Elle a formulé les commentaires visant à renforcer et clarifier ces mesures, mais apprécie fortement l’engagement du Québec envers les francophonies ailleurs au pays. Ces mesures incluent :

  • Une volonté du Québec d’assumer un leadership en matière de francophonie, rôle que la FCFA invite le gouvernement québécois à jouer à toutes les tables fédérales-provinciales-territoriales;
  • Une intention d’engager l’ensemble de l’Administration québécoise, par le biais de plusieurs ministères, au service du rapprochement avec les communautés francophones et acadiennes;
  • L’élimination de frais de scolarité supplémentaires pour les jeunes francophones des autres provinces/territoires poursuivant des études postsecondaires au Québec, lorsque le programme d’études n’est pas offert dans leur province/territoire d’origine.

La FCFA reconnaît aussi la prérogative de l’Assemblée nationale de modifier la Constitution canadienne pour y intégrer deux caractéristiques fondamentales : que le Québec forme une nation et que le français en est la langue officielle. La Fédération note qu’il existe une voie alternative pour arriver à ce résultat qui pourrait susciter davantage d’esprit collaboratif des autres provinces et territoires envers le français et la francophonie.

« Soyons clairs : l’enchâssement constitutionnel de ces deux caractéristiques fondamentales du Québec est un objectif plus que légitime. La FCFA suggère simplement une façon d’y arriver qui pourrait être bénéfique pour la protection du français au Québec et sur l’ensemble du territoire », a souligné Liane Roy.

De par son rôle, la FCFA a apporté à la Commission des points de vue uniques sur les impacts du projet de loi 96, dont la possibilité que se produisent d’autres situations où le Québec et nos communautés se retrouvent en opposition devant les tribunaux, notamment, en ce qui a trait aux droits linguistiques scolaires.

Toutefois, la Fédération tient à ce que sa comparution soit vue comme une expression d’appui à la démarche d’affirmation du français par le Québec. « Nous connaissons trop bien la fragilité de notre langue. Nous savons trop bien à quel point il faut toujours demeurer vigilants. Des différends politiques ou juridiques peuvent surgir entre nous. C’est normal. Mais ne laissons pas ces différends freiner notre volonté d’affirmation de la langue française au Québec et sur l’ensemble du territoire canadien », a déclaré la présidente de la FCFA.

Lire le mémoire de la FCFA sur le projet de loi 96

Déclaration à l’occasion du Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes, célébré demain le 25 septembre :

« C’est un grand privilège pour moi de saluer, pour la première fois à titre de présidente de la FCFA, les quelque 700 000 Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes qui célébreront aujourd’hui et demain.

Vous vous rassemblez de façon différente cette année. Mais peu importe comment vous vous rassemblez, l’esprit qui vous anime est le même qui animait ceux et celles qui ont lutté contre le Règlement 17, ceux et celles qui étaient présents au premier lever du drapeau en 1975 à Sudbury, ceux et celles qui ont déferlé dans les rues pour Montfort en 1997 et pour l’Université de l’Ontario français en 2018.

Le titre du méga-spectacle virtuel prévu en cette matinée du 24 septembre est tellement juste : Encore ensemble. On a beau vivre un contexte sans précédent; tant que les élèves porteront le vert et le blanc dans les écoles, tant que vous vibrerez, même virtuellement, aux sons des artistes de l’Ontario français, vous êtes encore ensemble. Et comme le dit si bien votre devise, vous êtes… et vous serez ».

La FCFA dévoile ses tableaux des engagements des partis

La FCFA a dévoilé aujourd’hui deux tableaux présentant les engagements des cinq principaux partis quant à la modernisation de la Loi sur les langues officielles et à un plan de relance de la francophonie après la pandémie.

Cliquez sur les tableaux pour voir les versions originales sur le microsite monvotefrancophone.ca. 

 

La Fédération est un organisme non-partisan et n’exprime aucune préférence pour un parti ou un autre. Elle met cet outil à la disposition des citoyens et des citoyennes pour qui l’avenir du français, la francophonie et les langues officielles comptent.

Quelques constats se dégagent : la modernisation de la Loi sur les langues officielles, la fragilité du français, l’accroissement de l’immigration francophone et la mise en place d’un fonds d’urgence pour le postsecondaire en français en milieu minoritaire font largement consensus parmi les partis.

Toutefois, la question des clauses linguistiques dans les transferts aux provinces et territoires, la création de places en garderie en français, ainsi que des solutions à la pénurie de main-d’œuvre francophone sont les parents pauvres : aucun parti n’a pris d’engagement explicite sur ces enjeux.

 

Élections fédérales: visitez monvotefrancophone.ca

La situation du français, la francophonie, les langues officielles, ça compte pour vous? Pendant la campagne électorale, passez à l’action! Sur www.monvotefrancophone.ca, vous trouverez une variété de renseignements et d’outils pour mettre le français sur le bulletin de vote le 20 septembre, dont :

  • Une application qui vous permet d’envoyer une lettre aux candidats et candidates de votre circonscription en quelques clics
  • Des suggestions de questions à poser aux candidats et candidates qui se présentent à votre porte
  • De l’information sur les priorités et enjeux pour la francophonie pendant les élections
  • Des renseignements sur comment vous inscrire pour voter et sur vos droits linguistiques au bureau de vote

Ensemble, on compte. Ensemble, on fait la différence. Le 20 septembre, mettez l’avenir du français sur le bulletin de vote.

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