La FCFA lance l’appel de candidatures pour les prix Boréal 2022

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada invite les organismes et institutions de la francophonie à soumettre dès aujourd’hui des candidatures pour les prix Boréal 2022. Remis à chaque année depuis 1995 en récompense d’une contribution exceptionnelle au rayonnement de la francophonie, les prix Boréal ont fait l’objet d’une refonte majeure l’an dernier et sont désormais décernés dans trois catégories :

  • Le Boréal leadership reconnait une personne ou une organisation qui s’est distinguée par sa contribution à l’épanouissement des communautés francophones et acadiennes;
  • Le Boréal inclusion reconnait une personne ou une organisation qui a contribué à la promotion de l’inclusion et de la diversité au sein de la francophonie;
  • Le Boréal rapprochement honore une contribution à la création de liens entre les communautés francophones et acadiennes et le Québec ou d’autres composantes de la société canadienne.

Les intéressés et intéressées peuvent soumettre une candidature d’ici le 18 mai en visitant la page www.fcfa.ca/prix-boreal. Les prix Boréal seront remis lors d’une réception le 9 juin.

 


Lauréats et lauréates du Prix Boréal

2021

Louis Tétreault, Manitoba (Boréal leadership)

Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick  (Boréal inclusion)

ACFAS (Boréal rapprochement)

2019     Raymond Poirier (Manitoba)

2018     Sénatrices Maria Chaput (Manitoba) et Claudette Tardif (Alberta)

2017     Jeanne Beaudoin (Yukon)

2016     L’honorable Mauril Bélanger (Ontario)

2014     Journal Le Droit (Ottawa)

2013     Journal La Liberté (Manitoba)

2012     Rodrigue Landry (Nouveau-Brunswick)

2011     Benoît Pelletier (Québec)

2010     Léo-Paul Provencher (T.-N.-O); Égalité santé en français (Nouveau-Brunswick)

2009     Edmund Aunger (Alberta)

2008     Association franco-yukonnaise; Société francophone de Maillardville

2007     Paul Charbonneau (Ontario); Fédération culturelle canadienne-française

2006     Marc Arnal (Alberta)

2005     Tory Colvin (Ontario)

2004     Société nationale de l’Acadie

2003     Léo Robert (Manitoba); Jean Pelletier (Québec)

2002     Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO)

2001     Marie-Jeannette Woolridge (Colombie-Britannique)

2000     Gisèle Lalonde (Ontario); Hubert Gauthier (Manitoba)

1999     Edgar Gallant (Île-du-Prince-Édouard)

1998     Sénateur Jean-Robert Gauthier (Ontario)

1997     Association pour l’École Georges-et-Julia-Bugnet (Alberta)

1996     Louis A. Desrochers (Alberta)

1995     Juge Michel Bastarache (Nouveau-Brunswick)

Déclaration à l’occasion du 40e anniversaire de la Charte des droits et libertés

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner les 40 ans de la Charte canadienne des droits et libertés :

« L’élément de la Charte qui a fait la différence la plus tangible pour la francophonie, c’est l’article 23. Avant 1982, il n’y avait pas d’écoles de langue française dans certaines provinces. Rien n’était acquis, y compris la survie même du français. Le droit à l’éducation en français en milieu minoritaire nous a donné la chance de changer tout cela.

Mais pour y parvenir, il a fallu se battre. Aujourd’hui, je rends hommage aux véritables héros de l’article 23 : ceux et celles qui ont lutté, souvent avec peu de ressources et la plupart du temps jusqu’en Cour suprême, pour faire respecter leurs droits. C’est grâce à ces militants et militantes qu’il existe aujourd’hui plus de 700 écoles en français dans nos communautés et que les parents ont obtenu la gestion scolaire.

Les quatre dernières décennies nous montrent que nous ne devons jamais, jamais prendre nos droits pour acquis. Rester vigilants et vigilantes, c’est mettre toutes les chances de notre côté pour un système d’éducation qui forme le leadership de notre francophonie, qui crée des milieux de vie en français dynamiques.

Au fur et à mesure que notre francophonie devient plus diversifiée, travaillons pour que les enfants d’expression française issus de l’immigration aient tous et toutes la même occasion que les premières générations de l’article 23 et aient accès à nos écoles. Travaillons pour une expérience éducative en français de la petite enfance au postsecondaire et tout au long de la vie ».

Appel de candidatures pour le nouveau CA de la FCFA

Envie d’être à la table de décision pour faire avancer la francophonie? La FCFA est à la recherche de candidatures pour son tout nouveau conseil d’administration qui entrera en vigueur à la prochaine Assemblée générale annuelle, le 11 juin prochain.

Le nouveau conseil d’administration sera formé de neuf personnes et se veut plus inclusif et plus représentatif des diversités de la francophonie. L’appel de candidatures vise huit postes, soit la vice-présidence, la trésorerie, ainsi que six postes d’administrateurs et d’administratrices.

La FCFA a créé un comité de mise en candidature qui sera chargé de veiller à un CA équilibré en matière de genre ainsi que de représentation des régions, des diversités de la francophonie et des expertises.

Les citoyens et citoyennes qui souhaitent poser leur candidature doivent remplir le formulaire de candidature pour le poste souhaité en s’assurant d’obtenir l’appui d’un organisme membre de la FCFA. 

La date limite pour poser sa candidature est le 20 mai 2022. Les 21 membres de la FCFA éliront le nouveau CA à l’Assemblée générale annuelle.

Documents et ressources

Cible de réparation en immigration francophone : la FCFA en comité parlementaire

La FCFA a comparu aujourd’hui au Comité des langues officielles des Communes pour présenter la cible de rattrapage qu’elle demande au gouvernement d’adopter en matière d’immigration francophone.

La présidente de la Fédération, Liane Roy, a rappelé aux députés et députées que le gouvernement lui-même s’est donné comme objectif à deux reprises, depuis 2018, de rétablir à 4,4 % le poids démographique des communautés francophones et acadiennes, qui se situe présentement à 3,8 % et pourrait chuter à 3,1 % d’ici 2036.

La cible présentée par la FCFA, étayée par une étude démographique de Sociopol, le modèle Demosim et des données de Statistique Canada, est le moyen d’atteindre cet objectif.

« Nous sommes dans le domaine des torts qui demandent réparation. C’est pourquoi nous avons demandé que le gouvernement se donne les moyens d’atteindre dès 2024 une cible de 12 %, qui devra progresser pour toucher 20 % en 2036 », a déclaré Mme Roy.

La présidente de la FCFA a par ailleurs rappelé qu’il faudrait changer fondamentalement les façons de faire de l’immigration francophone, en misant sur des programmes et des mesures faits par et pour les communautés francophones et acadiennes.

Lire les remarques de la présidente de la FCFA

Déclaration à l’occasion de la Journée pour l’élimination de la discrimination raciale

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour marquer la Journée pour l’élimination de la discrimination raciale :

« Dans notre évolution vers une francophonie plurielle et diverse, on voit de plus en plus clairement à quel point le racisme systémique et individuel est une réalité même dans nos communautés. Nos convictions profondes en matière de justice sociale et la simple décence humaine nous appellent à nous opposer activement à la discrimination raciale et à contribuer à son élimination.

Y parvenir requiert un effort continu et non ponctuel. La FCFA est engagée à créer de façon récurrente des moments de discussion et de prise de conscience où les francophones s’outillent pour lutter contre le racisme. C’est dans cet esprit que la Fédération organise, aujourd’hui même, un webinaire sur la lutte contre l’islamophobie.

À cet égard, la FCFA profite de l’occasion pour condamner l’attentat contre une mosquée à Mississauga ce samedi. Tant que tous ceux et toutes celles qui prônent le respect, l’équité et la diversité prennent la parole pour dénoncer la haine et l’intolérance, celles-ci ne vaincront pas ».

Déclaration à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée internationale des droits des femmes :

« Nos vies à toutes et à tous ont été fortement impactées par la pandémie que nous subissons depuis près de deux ans maintenant. Les effets en ont été exacerbés, en particulier, pour les femmes, les rendant ainsi davantage vulnérables et ce, dans de nombreux domaines.

Pour préserver les modestes progrès réalisés durant ces dernières années, il nous faut donner un souffle nouveau aux différentes initiatives visant l’égalité et l’équité pour les femmes – sans distinction de race, de culture, de religion et de langue.

Dans cette recherche d’équité, la FCFA est d’ailleurs fière d’avoir adopté en décembre dernier un modèle de gouvernance qui se veut plus inclusif et plus représentatif, dont la mise en œuvre est prévue en juin prochain.

La FCFA joint sa voix à celle de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne pour appeler à la mobilisation ce jour, en faveur de l’équité salariale et contre les inégalités dans la sphère professionnelle.

En soutien à la cinquième édition de l’Écho des femmes, la FCFA invite les francophones à se mobiliser en bougeant et à communiquer sur les médias sociaux pour montrer leur appui à l’atteinte d’une équité salariale effective au Canada. »

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