Déclaration de la FCFA concernant les pertes de postes dans les stations régionales de Radio-Canada

La présidente de la FCFA, Marie-France Kenny, a émis la déclaration suivante concernant les pertes de postes confirmées dans plusieurs stations régionales de CBC/Radio-Canada au pays :

« Après l’Acadie à la fin mars, c’était au tour des communautés francophones du reste du pays, la semaine dernière, d’en apprendre plus sur comment on va éviscérer leurs services régionaux de Radio-Canada. Les pertes sont énormes et les citoyens de langue française sont justifiés de se demander comment, désormais, ceux et celles qui restent dans les studios et les salles de nouvelles seront en mesure de raconter leurs histoires, d’offrir un reflet de leurs réalités.

Les dernières semaines nous ont servi des images difficiles, comme celle de l’enseigne « À vendre » sur l’édifice abritant Radio-Canada à Moncton. Quand on pense que vendredi dernier, au moment où on apprenait les détails de ces pertes de postes massives en région, c’était encore des actualités montréalaises qui faisaient la manchette sur le site Web de Radio-Canada, le fossé où se dirige l’aspect « national » de notre diffuseur public apparaît clairement.

Il est facile de se laisser aller au découragement, mais je tiens à rappeler à tous les citoyens et à toutes les citoyennes francophones que nous sommes dans une année électorale. Je nous encourage, je nous appelle tous et toutes à exiger des réponses et des engagements concrets des partis politiques en termes d’appuis à un diffuseur public fort et représentatif de l’ensemble de la francophonie canadienne. La FCFA est quant à elle intervenue auprès de tous les parlementaires pour demander la création d’une commission indépendante sur CBC/Radio-Canada et n’entend pas cesser ses démarches dans ce sens ».

Déclaration à l’occasion de la Semaine de l’action bénévole

La présidente de la FCFA, Marie-France Kenny, a émis la déclaration suivante à l’occasion de la Semaine de l’action bénévole 2015 :

« La valeur qu’apportent les gens qui donnent leur temps et leur savoir-faire bénévolement dans nos communautés est incalculable. Les bénévoles qui travaillent pour qu’on puisse vivre en français se comptent par milliers; on les trouve dans nos centres culturels et communautaires, dans nos radios communautaires, sur les conseils d’administrations et comités de nos organismes et institutions communautaires. Je pense aussi à tous ceux et toutes celles qui ont consacré leur temps à faire avancer des causes pour la reconnaissance et la mise en œuvre de nos droits linguistiques, par exemple au niveau scolaire. Dans une large mesure, ce sont tous ces gens-là qui portent la francophonie sur leurs épaules.

La FCFA elle-même compte de façon continue sur des dizaines d’administrateurs et d’administratrices bénévoles, sans compter tous ceux et toutes celles qui acceptent de partager leur expertise avec nous en siégeant à nos comités. Nous ne pourrions pas faire notre travail sans eux.

En cette semaine de l’action bénévole, je tiens à remercier tous ces individus de leur générosité et de leur passion ».

Prenez le relais! Campagne de mises en candidature pour la présidence et la vice-présidence de la FCFA

Le 6 juin, il y aura une nouvelle présidence et une nouvelle présidence à la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada. La FCFA a lancé aujourd’hui un appel de candidatures en vue des élections à ces deux postes, qui auront lieu lors de la 40e Assemblée générale annuelle le 6 juin prochain.

La présidente actuelle de la FCFA, Marie-France Kenny, terminera à cette date son troisième et dernier mandat.

Selon les règlements de la Fédération, toute candidature doit être proposée et appuyée, respectivement, par deux organismes membres. Les individus intéressés à se porter candidat à l’un de ces deux postes sont donc encouragés à entrer en communication avec les organismes membres de la FCFA à cette fin.

Rien de nouveau sous le soleil pour l’immigration francophone

Les propos du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration devant le Comité permanent des langues officielles des Communes, la semaine dernière, ne changent absolument rien aux vives préoccupations ni aux attentes de la FCFA La Fédération maintient qu’il faut un coup de barre immédiat du gouvernement en matière d’immigration francophone si on veut éviter un désastre démographique pour les communautés.

« Nous avons écouté ce que le ministre Chris Alexander avait à dire au Comité mardi dernier, mais honnêtement, les propos du ministre ne nous ont rien appris. On se questionne toujours sur la vision du ministère et la volonté de mettre en place une stratégie spécifique aux communautés francophones et acadiennes. Selon les propos du ministre, il y a même matière à se demander si on reconnaît qu’un problème existe », a déclaré la présidente de la FCFA, Marie-France Kenny.

Il y a deux semaines, la FCFA a dénoncé devant le Comité le fait que depuis plus de 20 ans, le Canada accueille moins de 2 % d’immigrants francophones à l’extérieur du Québec, comparativement à plus de 98 % d’immigrants d’expression anglaise. La présidente de la Fédération a commenté, à cette occasion, qu’on voudrait éliminer la francophonie par attrition qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

« Nous maintenons ce que nous avons dit au Comité. Si on veut des résultats en matière d’immigration francophone, il faut un plan cohérent avec des mesures qui tiennent compte des réalités de nos communautés, et des incitatifs qui fassent en sorte que les employeurs recrutent des immigrants francophones. À ce chapitre, nous sommes toujours en attente », souligne Mme Kenny.

La FCFA dénonce le manque d’action gouvernementale en immigration francophone

La FCFA trouve scandaleux que depuis 20 ans, le gouvernement accueille annuellement, à l’extérieur du Québec, plus de 98 % d’immigrants de langue anglaise et moins de 2 % d’immigrants de langue française. La FCFA ne s’est pas gênée pour le dire, hier, au Comité permanent des langues officielles des Communes, qui étudie présentement les programmes fédéraux en matière d’immigration francophone.

« Avec des proportions comme 98 % contre 2 %, notre poids relatif ne cesse de diminuer. À plusieurs endroits, ce n’est qu’une question de temps avant que nos communautés tombent en-dessous du seuil minimum requis pour recevoir des services en français des bureaux fédéraux. On voudrait tuer la francophonie à petit feu, éliminer nos communautés par attrition, qu’on ne s’y prendrait pas autrement », a déclaré la présidente de la FCFA, Marie-France Kenny.

La FCFA a rappelé au comité, en des termes très directs, qu’il n’existe à l’heure actuelle à peu près rien qui permette de donner un véritable élan à l’immigration dans les communautés francophones et acadiennes. « Au cours des dernières années, on a coupé les programmes et les incitatifs qui nous donnaient un certain avantage au niveau de l’immigration. Et là, on apprend que dans Entrée express, l’outil qu’on tente de nous vendre depuis trois ans comme la réponse pour l’immigration francophone, on n’a même pas le moyen de savoir si un immigrant est de langue française ou non », explique Mme Kenny.

La Fédération déplore également qu’il n’y ait aucune stratégie pour promouvoir les communautés francophones auprès des immigrants potentiels à l’étranger, ni de mesure pour inciter les employeurs à recruter des immigrants de langue française, ni de plan pour combler les lacunes criantes en termes de services d’établissement en français. « Il faut que le gouvernement se dote d’un plan cohérent de recrutement d’immigrants francophones à l’extérieur du Québec », a martelé Mme Kenny.

Profitant de ce qui était sans doute sa dernière comparution avant la fin de son mandat à la présidence de la FCFA en juin, Marie-France Kenny a également dénoncé les manquements répétés et systématiques à la Loi sur les langues officielles.

« Lorsqu’il y a des infractions, il n’y a aucune conséquence. Comme Canadienne, comme francophone, je sens qu’on me manque de respect alors que tout ce que je demande, c’est de ne pas être traitée comme une citoyenne de seconde classe. J’en appelle aux parlementaires de tous les partis pour qu’ils se fassent les champions du plein respect des droits linguistiques des citoyens une fois pour toutes », a-t-elle déclaré.

Lire l’allocution de la présidente de la FCFA

Message de la présidente de la FCFA à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie

La présidente de la FCFA, Marie-France Kenny, a tenu à transmettre le message suivant, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, à tous ceux et toutes celles qui ont choisi le français :

« Il y a une grande différence entre célébrer la langue française et célébrer la francophonie. Chacune a sa valeur, bien entendu. Mais une langue ne prend tout son sens que lorsqu’on la fait vivre dans le concret, lorsqu’on en fait le véhicule de ses idées, de ses aspirations, de ses passions, lorsqu’on l’utilise pour faire des affaires, créer ou vaquer à ses occupations quotidiennes. C’est dans cet espace-là que réside la francophonie.

Chaque fois que vous utilisez le français dans votre vie de tous les jours, vous posez un geste beaucoup plus important que vous le pensez. Même si ce n’est qu’un ‘Hello, bonjour’ au magasin, vous faites savoir que vivre et s’affirmer en français, dans ce pays, est normal.

À tous ceux et celles qui, peu importe leur origine ou leur langue maternelle, font partie de notre francophonie diversifiée et riche de mille accents, je souhaite une formidable Journée internationale de la Francophonie ».

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