Déclaration de la présidente de la FCFA à l’occasion des célébrations du Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes

La présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante pour souligner le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes :

« À peine six ans après que le 25 septembre ait été formellement proclamé Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes, cette journée est devenue une institution en soi. À chaque année, les célébrations prennent plus d’ampleur, et je suis particulièrement fière d’apprendre que la Tour de la Paix, au Parlement d’Ottawa, sera illuminée en vert et blanc ce dimanche. Je me réjouis également de la signature, aujourd’hui, d’une nouvelle entente entre les gouvernements de l’Ontario et du Québec en matière de francophonie.

Ce qui me rend également heureuse, c’est de savoir qu’en ce vendredi, des milliers d’enfants francophones partout dans la province prennent le chemin de l’école habillés en vert et en blanc. Des milliers d’enfants qui, déjà, connaissent le poids symbolique des mots « Je suis Franco-Ontarien » et « Je suis Franco-Ontarienne ».

Plus que jamais, les célébrations entourant le 25 septembre illustrent une francophonie jeune, diversifiée, mobilisée, et en pleine croissance.

À tous ceux et toutes celles qui fêtent aujourd’hui dans les écoles, et tous ceux et toutes celles qui fêteront dimanche, je souhaite un formidable Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes! »

Des sessions d’information sur Mobilité francophone pour les employeurs dans neuf villes de l’Ouest et de l’Ontario

Grâce aux efforts des communautés francophones, les employeurs de cinq provinces découvriront, au cours des deux prochaines semaines, les avantages de recruter des travailleurs d’expression française à l’étranger. Au fil d’une série de sessions d’information coordonnée par le FCFA et les Réseaux en immigration francophone (RIF), ces employeurs en apprendront plus, notamment, sur le nouveau volet Mobilité francophone en vigueur depuis le 1er juin.

« Plusieurs employeurs ont besoin de se tourner vers l’international pour combler leurs besoins en main-d’œuvre. Avec Mobilité francophone, ils ont la possibilité de recruter, plus facilement et à moindre coût, des travailleurs qualifiés d’expression française qui viendront s’établir dans nos communautés. C’est une solution gagnant-gagnant », explique la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

Les sessions d’information se dérouleront à Kelowna, Vancouver, Calgary, Banff, Saskatoon, Regina, Winnipeg et Mississauga, pour se terminer à Toronto le 29 septembre. Les employeurs qui y participeront auront accès à l’expertise de représentantes des ambassades du Canada à Paris, Tunis, Dakar et Rabat ; une conseillère de Pôle emploi mobilité internationale (France) participera également aux sessions.

« Notre objectif est de renseigner les employeurs sur l’accompagnement qu’ils peuvent recevoir tout au long du processus de recrutement, et aussi sur ce que nos communautés peuvent offrir aux nouveaux arrivants en termes d’accueil social et culturel », souligne la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

Cette série de sessions d’information est rendue possible grâce à un partenariat avec l’ambassade du Canada à Paris et à l’appui d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. La FCFA tient également à souligner la collaboration de plusieurs partenaires et membres des RIF.

Pour plus de renseignements sur les sessions d’informations, visitez le Portail de l’immigration francophone.

Enseignement du français langue première : front commun des parents, des communautés et des conseils scolaires

Les organismes nationaux représentant les parents, les communautés et les conseils scolaires réclament d’une même voix que soit modernisée la façon de répartir les fonds fédéraux dirigés vers l’enseignement du français langue première dans les communautés francophones, afin de mieux respecter les droits des francophones de gérer leurs écoles.

Dans un rapport intitulé Objectif 2018/2023, la Commission nationale des parents francophones (CNPF), la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) revendiquent auprès du ministère du Patrimoine canadien des aménagements significatifs en vue de la signature du prochain Protocole d’entente relatif à l’enseignement dans la langue de la minorité et de la langue seconde, que le Ministère renouvelle tous les cinq ans avec le Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) (CMEC).

Depuis 1970, ce protocole a servi à régir les modalités de transferts des fonds fédéraux devant financer les coûts supplémentaires de l’enseignement dans la langue de la minorité et de l’enseignement de la langue seconde. Or, si le protocole constitue une mesure positive du gouvernement du Canada envers le développement des communautés francophones et acadiennes, il présente des lacunes fondamentales qui minent l’efficacité des mesures prises par le fédéral.

« On parle de lacunes historiques qui ont fait l’objet d’études et de rapports et qui ont été portées à l’attention du gouvernement plusieurs fois depuis la signature du premier Protocole en 1970 », explique la présidente de la CNPF, Véronique Legault. 35 ans après l’adoption de l’article 23 de la Charte des droits, le Protocole ne répond pas aux besoins des communautés et ne permet pas de comprendre comment les fonds fédéraux sont dépensés en éducation pour la minorité francophone au pays.

Les trois organismes demandent l’adoption d’un Protocole additionnel tripartite entre le gouvernement du Canada, le CMEC et la FNCSF, à temps pour l’entrée en vigueur en 2018 du prochain plan pluriannuel sur les langues officielles. Ce protocole tripartite donnerait une voix aux communautés dans la gestion des fonds attribués par le fédéral à l’enseignement du français langue première dans les écoles de la minorité, de la maternelle à la 12e année. Il permettra également une meilleure reddition de comptes et une plus grande transparence dans la gestion des fonds du fédéral.

« Ce que nous voulons avant tout, c’est éviter que les gouvernements provinciaux/territoriaux continuent de décider unilatéralement des priorités de l’enseignement élémentaire et secondaire en français langue première en situation minoritaire. Il faut que les communautés aient leur mot à dire, d’où l’importance d’un protocole distinct où nous aurons le pouvoir d’accepter les termes », explique la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

« L’adoption d’un Protocole additionnel tripartite constituerait un geste positif sur le plan des politiques publiques et permettrait de rendre le Protocole conforme à l’article 23 de la Charte des droits, rappelle la présidente de la FNCSF, Melinda Chartrand. C’est une étape nécessaire pour remédier à une situation qui dure depuis bien trop longtemps et qui nuit au développement des communautés et de leurs écoles. »

Sondage sur les langues officielles et le bilinguisme : des résultats très positifs, mais beaucoup de travail reste à faire

Selon les résultats d’un sondage du Commissariat aux langues officielles, publiés ce matin, la grande majorité des Canadiens et des Canadiennes appuient les objectifs de la Loi sur les langues officielles et le bilinguisme pour l’ensemble du pays. Pour la FCFA, il s’agit d’une nouvelle très encourageante, qui ne doit toutefois pas occulter tout le travail qu’il reste à faire pour atteindre l’égalité réelle du français et de l’anglais au Canada.

« D’un sondage à l’autre, le soutien à la dualité linguistique progresse et c’est très encourageant. L’appui massif des jeunes, notamment, est de très bon augure pour l’avenir. Par contre, cela ne signifie pas que l’on puisse dire mission accomplie. Au contraire,  ces résultats sont un argument de plus pour que le gouvernement fédéral pose des gestes audacieux au chapitre des langues officielles », déclare la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

Par exemple, 96 % des répondants estiment que les Canadiens devraient pouvoir obtenir des services du gouvernement fédéral dans la langue officielle de leur choix, 87 % sont d’avis qu’Ottawa, la capitale du pays, devrait être reconnue comme officiellement bilingue, et plus de 80 % sont en faveur de l’enseignement du français et de l’anglais dans toutes les écoles primaires du Canada.

Le sondage conclut également que les objectifs de la Loi sur les langues officielles demeurent encore mal compris, un constat qui correspond à la lecture que fait la FCFA à cet égard. « Dans le discours actuel sur la dualité linguistique et les langues officielles, on parle beaucoup de bilinguisme, collectif ou individuel. Or, atteindre l’égalité réelle du français et de l’anglais au pays, c’est aussi s’assurer que les collectivités en milieu minoritaire qui veulent vivre et s’épanouir en français puissent le faire. C’est pour cela qu’on a besoin du prochain plan d’action pour les langues officielles », explique Mme Lanthier.

La FCFA souhaite également que le gouvernement profite du 150e anniversaire de la Confédération, en 2017, pour faire la promotion de la francophonie et de la dualité linguistique du Canada. « C’est une occasion de lancer le message que nos deux langues officielles sont une force et un élément rassembleur pour le pays, une valeur qui nous enrichit et nous rend plus ouverts sur le monde », souligne Mme Lanthier.

Lettre de la présidente de la FCFA au sujet du bilinguisme des juges à la Cour suprême

Le 2 août dernier, lors de l’annonce du processus de nomination du ou de la prochaine juge de la Cour suprême du Canada, le Premier ministre a spécifié que la prochaine personne devra être effectivement bilingue. La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a réagi positivement en reconnaissant cette décision comme étant un pas dans la bonne direction. Nous avons cependant rappelé qu’il était essentiel que cette nouvelle exigence soit enchâssée dans une loi afin d’assurer sa pérennité.

Or, devant le Comité permanent de la Justice et des droits de la personne le 11 août dernier, la ministre de la Justice a apporté des précisions sur le bilinguisme des juges de la façon suivante : les nouveaux juges de la Cour suprême devront être en mesure de comprendre une personne qui s’exprime en français et devront pouvoir lire les documents juridiques déposés en français, mais ils pourraient ne pas être capables de s’exprimer eux-mêmes en français. La discussion qui s’est poursuivie par la suite nous amène à préciser la position de la FCFA sur cette question fondamentale pour l’avenir de la Cour suprême et pour les droits des justiciables de ce pays.

La FCFA représente 2,6 millions de personnes qui, à l’extérieur du Québec, vivent de multiples aspects de leur vie en français dans des provinces et territoires où cette langue, bien que minoritaire, est aussi l’une des deux langues officielles du pays. À ce titre, la FCFA réclame depuis longtemps que la Cour suprême puisse refléter les principes fondamentaux d’accès équitable en matière de justice et d’égalité réelle des deux langues officielles du Canada. Devant le plus haut tribunal du pays, il est inadmissible que les neuf juges ne soient pas tous et toutes capables de traiter les causes dans l’une ou l’autre des deux langues officielles du pays sans avoir recours à des traductions ou services d’interprétation.

Déclaration de la présidente de la FCFA à l’occasion du décès de Mauril Bélanger

Une grande perte pour toute la francophonie canadienne

C’est avec très grande tristesse que la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a appris le décès, hier soir, de Mauril Bélanger. La FCFA pleure la disparition d’un homme passionné, engagé et intègre qui aura donné le meilleur de lui-même pour la défense et la promotion du français, en Ontario et partout au pays.

Les communautés francophones et acadiennes se souviendront de son appui constant et de sa vigilance à titre de député, membre du Comité permanent des langues officielles et en particulier comme ministre responsable des Langues officielles.

Pendant toute sa carrière, Mauril n’a jamais eu peur de dire les choses franchement et d’aller au bout de ses convictions. La lutte qu’il a menée contre sa maladie au cours des derniers mois en a été un autre exemple et nous a permis de constater à quel point Mauril était un député apprécié et aimé de l’ensemble de ses collègues à la Chambre. Mauril Bélanger était profondément à l’écoute et travaillait sans relâche pour améliorer le sort de ses commettants, faire vibrer la francophonie canadienne et moderniser les symboles chers à ce pays, oeuvrant ainsi tant pour sa circonscription que pour le bien des communautés francophones et l’ensemble ces citoyens canadiens. Son projet de loi visant à modifier l’hymne national pour reconnaître l’égalité homme – femme en aura été la dernière preuve.

La Fédération tient à exprimer ses sympathies à la famille et à l’entourage de M. Bélanger. Même si nous connaissions l’état de santé de Mauril, son décès est un choc pour nous; je tiens à offrir mes sincères condoléances à Catherine, son épouse, à ses proches et à tous ceux et celles qui rendent hommage aujourd’hui à d’un grand homme qui a fait beaucoup pour sa communauté et son pays. »

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