Déclaration de la présidente de la FCFA sur le choix de Madeleine Meilleur à titre de prochaine commissaire aux langues officielles

La présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante à la suite de l’annonce officielle de Madeleine Meilleur comme choix du Premier ministre Trudeau à titre de prochaine commissaire aux langues officielles :

« La FCFA accueille favorablement le choix de Madeleine Meilleur à titre de prochaine commissaire aux langues officielles. Après un hiatus de près de six mois, à deux ans du 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles, il est grand temps que cette fonction soit enfin comblée, et Mme Meilleur est une personne avec qui la FCFA peut établir dès de départ de bons liens de collaboration pour la pleine application et le plein respect de la Loi.

L’engagement de Madeleine Meilleur en matière de francophonie et de dualité linguistique est bien connu. Elle a vécu de près la lutte pour la sauvegarde de l’hôpital Montfort et, à titre de ministre responsable des Affaires francophones de l’Ontario, elle a notamment mis en place le Commissariat aux services en français de la province. Elle possède les compétences que souhaitait la FCFA pour la personne qui succéderait à Graham Fraser.

Nous sommes conscients que des questionnements existent en lien à la carrière politique de Mme Meilleur. Nous comptons sur la suite du processus de nomination pour clarifier à la satisfaction de tous et de toutes les étapes suivies par le gouvernement pour en arriver à son choix. Étant donné l’importance de son poste pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire, la prochaine commissaire doit pouvoir débuter son mandat dans les meilleures conditions de succès possibles ».

Déclaration de la présidente de la FCFA à l’occasion de la Journée de la francophonie yukonnaise

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante pour marquer les festivités de la Journée de la francophonie yukonnaise, qui débutent dès aujourd’hui à Whitehorse :

« Les Franco-Yukonnais et les Franco-Yukonnaises ont beaucoup à célébrer cette année. Je tiens tout d’abord à féliciter l’Association franco-yukonnaise, qui fête 35 années d’excellence au service de la francophonie. Je me réjouis également que le gouvernement territorial ait inclus dans son budget, le mois dernier, des fonds pour la construction de la nouvelle école secondaire de langue française à Whitehorse.

Ces avancées, ainsi que le nombre de festivités prévues aujourd’hui, cette fin de semaine et lundi à Whitehorse et à Dawson, montrent à quel point la francophonie yukonnaise fait partie du tissu social yukonnais. Ceux et celles qui doutent de l’avenir du français au Canada devraient se rendre au Yukon; ils trouveront dans cette communauté en pleine croissance une preuve manifeste du dynamisme et de la modernité de la francophonie canadienne.

Au nom de l’ensemble des communautés francophones et acadiennes du pays, je souhaite à toutes les Franco-Yukonnaises et à tous les Franco-Yukonnais des festivités divertissantes et inspirantes au cours des prochains jours ».

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Rapport du Comité des langues officielles sur le dénombrement des ayants droit : un message fort et unanime pour le plein respect du droit à l’éducation en français

« C’est un message unanime et très fort que les membres du Comité permanent des langues officielles des Communes lancent au gouvernement : il faut qu’il se donne les moyens pour que tous ceux et toutes celles qui ont droit à l’éducation dans la langue de la minorité soient comptés lors du prochain recensement ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Sylviane Lanthier, en réaction au dépôt par le comité, aujourd’hui, d’un rapport d’étude sur le dénombrement des ayants droit en vertu de l’article 23 de la Charte.

Dans ce rapport, le comité recommande que le recensement de 2021 comporte obligatoirement des questions pour mieux dénombrer ceux et celles qui répondent aux conditions énumérées à l’article 23 pour avoir droit à l’éducation en français.

« Lors de notre comparution au comité, nous avons mis l’accent sur le fait que le recensement ne permet de mesurer que le nombre d’enfants qui ont le français comme langue maternelle, et en 2017, ce n’est plus tenable. Il faut absolument aller chercher des données sur les autres critères prévus par la Charte. Par exemple, beaucoup de Canadiens et de Canadiennes issus de l’immigration ont une autre langue maternelle mais ont reçu leur éducation en français », explique Mme Lanthier.

La FCFA est encouragée de voir le comité recommander qu’une nouvelle étude postcensitaire sur la vitalité des minorités linguistiques ait lieu après le recensement de 2021. Le comité recommande également que le gouvernement fédéral élabore et finance une campagne nationale de sensibilisation pour informer les Canadiens et les Canadiennes sur leurs droits linguistiques en matière d’éducation.

« Ce sont des gestes de leadership significatifs, et ce sont surtout des gestes que le comité recommande de poser en collaboration avec les communautés elles-mêmes. Deux des recommandations visent la mise en place de comités consultatifs qui incluraient des intervenants communautaires. Si le gouvernement fait équipe avec nous de cette manière, on pourrait faire une différence historique au niveau de l’éducation en français », souligne Mme Lanthier.

La FCFA demande au gouvernement fédéral d’accepter les recommandations du Comité permanent des langues officielles et à y donner suite.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Un vent de renouveau souffle à la FCFA avec l’arrivée d’Alain Dupuis à la direction générale

La FCFA a un nouveau directeur général. Alain Dupuis, bien connu notamment pour son engagement au sein du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) et de l’Association des communautés francophones d’Ottawa (ACFO-Ottawa), entrera en fonction le 23 mai prochain.

« C’est un temps très excitant pour la FCFA. Le leadership de la jeunesse, nous y croyons, et nous avons choisi Alain Dupuis à cause de ses compétences, de son leadership et parce qu’il est bien placé pour initier une nouvelle page de l’histoire de la Fédération, contribuer de nouvelles idées, générer une nouvelle approche », commente la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

Natif de Sudbury, Alain Dupuis détient un baccalauréat en science politique avec mineure en communication de l’Université d’Ottawa, ainsi qu’une maîtrise en science politique de l’Université de Montréal.

« Je remercie le conseil d’administration de la FCFA de sa confiance, et c’est avec humilité et fierté que j’accepte ce mandat, déclare M. Dupuis. Pour moi, ce sera essentiel de travailler avec le réseau pancanadien et bâtir sur ses succès pour développer une plus grande présence de la francophonie, et de miser entre autres sur la jeunesse et la diversité pour préparer l’avenir de nos communautés ».

La FCFA tient à remercier chaleureusement Diane Côté, qui a assumé la direction générale par intérim au cours des six derniers mois en plus de ses fonctions de directrice des relations gouvernementales et communautaires.

Déclaration de la présidente de la FCFA à l’occasion de la Semaine nationale de l’action bénévole

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante à l’occasion de la Semaine nationale de l’action bénévole, qui se déroule jusqu’au 29 avril :

« La Semaine nationale de l’action bénévole est un bon moment pour se rappeler que ce qui fait battre le cœur de la francophonie, partout au pays, c’est l’engagement de milliers d’individus qui donnent leur temps, souvent sans compter. Ce sont les administrateurs et les administratrices de nos organismes et institutions, les membres des comités de parents et les parents accompagnateurs dans nos écoles, les voix qui font résonner le français à l’antenne de nos radios communautaires, et tous ceux et celles qui sont derrière la réussite de nos festivals et de nombreuses activités spéciales en français.

Les bénévoles sont le capital le plus important de nos communautés non seulement à cause de ce qu’ils nous permettent d’accomplir, mais aussi parce qu’ils montrent à quel point les francophones partout au pays demeurent engagés envers la langue française.

Aujourd’hui, je tiens à leur dire merci. Je suis particulièrement reconnaissante aux nombreux bénévoles qui donnent leur temps et leur expertise au bureau de direction, au conseil d’administration et aux nombreux comités de la FCFA ».

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Déclaration de la présidente de la FCFA à l’occasion du 35e anniversaire de la Charte canadienne des droits et libertés

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante à l’occasion du 35e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte canadienne des droits et libertés :

« Il y a 35 ans, Jeannine Séguin, présidente de la FCFA – qui s’appelait alors la Fédération des francophones hors-Québec – déclarait que ce n’était pas le rapatriement de la Constitution ni sa promulgation qui amélioreraient le sort des minorités francophones, mais bien l’application qui en serait faite par les gouvernements. Pour la Fédération, le moment de vérité débutait le 17 avril 1982.

Les trois décennies et demi qui se sont écoulées depuis ont été fort instructives à cet égard. Dans une large mesure, ce sont les communautés francophones et acadiennes qui ont créé ce moment de vérité, au fil des ans, en prenant elles-mêmes les choses en main. Les Franco-Albertains et les Franco-Albertaines l’ont fait dans les années 1980 avec la cause qui a mené au jugement Mahé sur la gestion scolaire en 1990; les Acadiens et les Acadiennes de l’Île-du-Prince-Édouard l’ont fait au tournant de l’an 2000 avec la cause pour l’obtention d’une école dans la région de Summerside.

Se tourner vers les tribunaux à plusieurs reprises pour faire valoir les droits qui leur étaient garantis par la Charte, ce n’était certes pas le premier choix des francophones. Mais l’enseignante de formation qu’était Jeannine Séguin serait fière d’apprendre que grâce à des causes portées à bout de bras par des citoyens engagés qui y croyaient, on compte désormais près de 650 écoles de langue française dans neuf provinces et trois territoires. Elle serait fière de savoir que les communautés ont été à la hauteur et ont su utiliser la Charte avec audace et persistance pour assurer leur vitalité et leur développement ».  

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

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