Déclaration du président de la FCFA concernant le départ à la retraite de la sénatrice Claudette Tardif

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante suite à l’annonce du départ prochain de la sénatrice franco-albertaine Claudette Tardif, qui quittera le Sénat le 2 février prochain :

« Comme président de la FCFA et comme Franco-Albertain, c’est avec grand regret que j’apprends le départ prochain de la sénatrice Tardif.

Pendant douze ans, Claudette Tardif a représenté à la fois la francophonie et l’Alberta avec distinction à la Chambre haute. S’il a été question de dualité linguistique dans les débats du Sénat, c’est en bonne partie grâce à la détermination de cette grande dame qui n’a jamais cessé de tout mettre en œuvre pour que le gouvernement respecte ses obligations en matière de langues officielles. Comme membre, puis présidente du Comité des langues officielles du Sénat, elle a passé au crible tous les éléments de la politique gouvernementale, des obligations linguistiques d’Air Canada à celles de Radio-Canada, pour enfin aboutir à un grand projet : la modernisation de la Loi sur les langues officielles.

La sénatrice Tardif a illustré comment le Sénat peut jouer son rôle de représentation des minorités au Canada. En tant que président de la FCFA, je la remercie pour tout ce qu’elle a fait pour la francophonie et pour le Canada, et je lui souhaite bon succès dans ses projets futurs. En tant que Franco-Albertain, je lui dis que je suis fier d’elle, de tout ce qu’elle a fait, et de tout ce qu’elle continuera à faire pour sa communauté ».

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Visite du ministre Fournier aux bureaux de la FCFA

Lundi 15 janvier, la FCFA a eu le plaisir d’accueillir le ministre québécois des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-Marc Fournier, à ses bureaux d’Ottawa. Le ministre était de passage pour échanger, avec quelques-uns des organismes membres de la FCFA, sur les enjeux de la francophonie. Sur la photo, de gauche à droite : Jean-Luc Racine (Commission nationale des parents francophones, Fédération des aînées et aînés francophones du Canada), Martin Théberge (Fédération culturelle canadienne-française), Évelyne Mudahemuka (Alliance des femmes de la francophonie canadienne), le ministre Fournier, Carol Jolin (Assemblée de la francophonie de l’Ontario), Alain Dupuis (FCFA).

Déclaration de la FCFA sur la nomination du nouveau juge en chef à la Cour suprême

Le président de la FCFA, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante concernant la nomination du juge Richard Wagner à titre de nouveau juge en chef de la Cour suprême :

« Je tiens à féliciter le juge Wagner pour les nouvelles fonctions qu’il assume au plus haut tribunal de notre pays. Je souhaite que le nouveau juge en chef préside un tribunal où les droits linguistiques sont interprétés de manière large et libérale, en conformité avec l’approche adoptée par la Cour suprême dans l’arrêt Beaulac il y a deux décennies.

À cet égard, les communautés francophones et acadiennes n’ont pas oublié que le juge Wagner a appuyé leurs arguments, entre autres, dans les causes Rose-des-Vents et Caron-Boutet.

La FCFA reconnaît par ailleurs que la nomination du juge Wagner s’inscrit dans la tradition d’alternance entre des juges en chef représentant la tradition de common law et des juges en chef représentant la tradition de droit civil ».

Déclaration du président de la FCFA en réaction aux propos de Raymond Théberge sur le bilinguisme des juges à la Cour suprême

Le président de la FCFA, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante en réaction aux propos tenus par le candidat au poste de commissaire aux langues officielles, Raymond Théberge, devant le Comité permanent des langues officielles des communes hier soir :

« Les communautés francophones et acadiennes ont des attentes très élevées envers le prochain commissaire aux langues officielles. Elles veulent un chien de garde qui n’acceptera aucune dilution des principes de la dualité linguistique au pays.

Elles attendent d’un commissaire aux langues officielles une position claire, ferme et sans ambiguïté sur l’obligation pour les juges de la Cour suprême de connaître le français et l’anglais. Les francophones ont le droit d’être entendus et compris dans la langue officielle de leur choix sans l’aide d’un interprète devant la plus haute cour du pays, point à la ligne. C’est cela qu’il faut mettre en œuvre, dans le principe comme dans la pratique.

  1. Théberge aura une autre heure de témoignage devant le Comité permanent des langues officielles demain. Nous espérons bien qu’il saura utiliser cette occasion pour clarifier ce qu’il voulait dire et établir fermement que le bilinguisme des juges à la Cour suprême n’est pas un principe négociable ».

Investissements dans le prochain plan d’action pour les langues officielles : la FCFA à la recherche d’un plan Trudeau pour les communautés

« Pour plusieurs organismes et institutions de nos communautés, il est minuit moins une. Si on veut donner un nouvel élan à la francophonie en milieu minoritaire, freiner le déclin démographique et ralentir l’assimilation, il faut 575 millions de dollars en investissements additionnels pour nos communautés dans le prochain plan d’action pour les langues officielles ». C’est ce qu’a déclaré ce matin le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson.

La FCFA publie aujourd’hui les faits saillants d’une analyse des comptes publics qui montre que les organismes et institutions francophones n’ont reçu qu’une maigre part des fonds de la Feuille de route pour les langues officielles 2013-2018. Cette analyse, réalisée par un comité de travail formé de partenaires de la FCFA, a été présentée au Forum des leaders la semaine dernière.

« Les organismes et les institutions francophones n’ont reçu que 0,25 $ de chaque dollar investi dans la Feuille de route, et 0,07 $ des paiements de transfert de Patrimoine canadien en langues officielles. On sort réellement d’une décennie de plans quinquennaux par le gouvernement, pour les gouvernements. Comment s’étonner qu’on commence à voir des organismes francophones fermer leurs portes? » déclare M. Johnson.

Nous sommes au terme d’un processus de consultation exhaustif, mené dans l’ouverture et la collaboration par la ministre du Patrimoine canadien Mélanie Joly. Le plan qui émergera de ce processus en dira long sur la vision du Premier ministre Trudeau pour un Canada bilingue. Pour la FCFA, cette vision doit absolument reposer sur des communautés francophones et acadiennes fortes et en croissance.

La FCFA appelle le gouvernement à créer un plan qui produise une véritable transformation pour les communautés, dans cinq grands domaines :

  • Le maintien et l’augmentation du poids démographique de la francophonie
  • La création d’espaces de vie en français
  • Le renforcement des capacités des organismes et des institutions des communautés
  • L’accès à l’éducation en français de la prématernelle au postsecondaire, dans toutes les provinces et tous les territoires
  • La revitalisation des communautés francophones en milieu rural et éloigné.

« C’est maintenant qu’il faut agir. Il y a une occasion à saisir, maintenant, pour donner un nouveau souffle aux communautés francophones. Le Premier Ministre Trudeau nous a dit durant la campagne électorale de 2015 que nous comptions, c’est le temps de le démontrer », souligne M. Johnson. 

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

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