Official Languages Act Modernization – Francophones Disappointed as Year Ends With Missed Opportunity

As it becomes clear that 2020 will end without the federal government taking meaningful action to modernize the Official Languages Act, the Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada – the national voice of Canada’s French-speaking minority communities – is sorely disappointed at this missed opportunity. The government’s failure to introduce a bill comes at the end of a year which has shown, more than ever, how serious the status of French as an official language of Canada is being eroded.

“It’s been over three years since work started on this issue. The timing is ideal, as all five parties in the House have committed to modernizing the Act. The government could have acted swiftly, like it did with Bill C-10 to modernize the Broadcasting Act. And yet, even with all the work that’s been put in this, we’re ending 2020 empty-handed,” says FCFA President Jean Johnson.

Prime Minister Justin Trudeau personally committed to modernizing and strengthening the Act and confirmed as soon as October 2019 that introducing a bill within six months would be possible. The FCFA is calling on the Prime Minister to keep his promise and on Minister Mélanie Joly to provide details on the government’s game plan for the next steps. The Fédération is asking the government to take action so that a bill can be passed in the House by next spring.

“What does the Prime Minister have to say to French-speaking Canadians across the country who participated in good faith in the consultations to modernize the Act and are counting on his government to carry out this modernization? It’s getting harder to be confident that it’ll be done before the next election,” Mr. Johnson points out.

As rumors about a spring election are getting more persistent, the FCFA and the communities it represents are worried that there won’t be enough time to pass a bill and that it will just die on the order paper. Canada’s Francophone and Acadian communities want a sincere commitment of parliamentarians to resolve this issue as soon as possible – not after the next election.

Modernisation de la Loi sur les langues officielles : une occasion ratée, une francophonie déçue

Il est maintenant clair que l’année 2020 se terminera sans que le gouvernement fédéral soit passé à l’action pour moderniser la Loi sur les langues officielles. La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est très déçue que le gouvernement ait raté cette occasion, au terme d’une année qui a révélé plus que jamais l’érosion du statut du français au pays.

« Cela fait trois ans qu’on travaille sur ce dossier. On a un contexte idéal, avec cinq partis qui se sont engagés à moderniser la Loi. Le gouvernement aurait pu passer rapidement à l’action comme il l’a fait avec le projet de loi C-10 pour moderniser la Loi sur la radiodiffusion. Il ne l’a pas fait. Après tout le travail qui a été mis là-dessus, on termine l’année 2020 avec les mains vides », déplore le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA rappelle que le Premier Ministre Justin Trudeau s’est engagé personnellement à une Loi sur les langues officielles modernisée et renforcée en confirmant dès octobre 2019 qu’un projet de loi pourrait être déposé dans les six mois. La Fédération exhorte le Premier Ministre à tenir son engagement et la ministre Mélanie Joly à clarifier le plan de match du gouvernement pour la suite des choses. Il faut que le gouvernement agisse pour qu’un projet de loi soit adopté au printemps 2021.

« Qu’est-ce que le Premier Ministre dit aux francophones de partout au pays qui comptent sur son gouvernement pour moderniser la Loi, qui ont participé de bonne foi aux consultations à cet égard? On veut être confiants que ce sera fait avant les élections, mais c’est de plus en plus difficile de l’être », indique M. Johnson.

Alors que les rumeurs d’élections au printemps se font plus nombreuses, la FCFA et les communautés qu’elle représente s’inquiètent qu’un projet de loi ne puisse être adopté à temps et meure au feuilleton. Les communautés francophones et acadiennes veulent un engagement sincère des parlementaires à régler ce dossier le plus rapidement possible et non pas après la prochaine élection.

Immigration francophone : l’ACUFC, la FCFA et RDÉE Canada s’unissent pour une étude sur les besoins en main-d’oeuvre

Trois organismes nationaux de la francophonie canadienne unissent leur force pour aller chercher des données précises sur les besoins en main-d’œuvre au sein des communautés francophones et acadiennes du pays. L’Association des collèges et universités francophones du Canada (ACUFC), la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) réaliseront ensemble une vaste étude à cet effet au cours des prochains mois.

L’ACUFC, la FCFA et RDÉE Canada ont conclu ce partenariat dans la foulée de l’annonce, le mois dernier, des niveaux d’immigration au Canada pour les années 2021 à 2023. Comme le gouvernement fédéral, les communautés francophones et acadiennes ont un œil sur la relance économique post-COVID-19.

Par ailleurs, tant la stratégie fédérale que le plan des communautés en matière d’immigration francophone mettent l’accent sur l’importance d’identifier les besoins en main-d’œuvre à combler.

L’étude est rendue possible grâce à l’appui financier d’Emploi et Développement social Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, ainsi qu’Innovation, Science et Développement économique Canada.  Les résultats seront disponibles en 2022.

Citations

« Les données probantes émanant de cette étude pancanadienne permettront aux communautés francophones en situation minoritaire d’identifier les besoins en main-d’œuvre qualifiée et de mieux se positionner dans les secteurs économiques à forte croissance. Une relance économique post COVID-19 qui n’aurait lieu qu’en anglais et qui ne tiendrait pas compte des besoins et des spécificités des CFSM pourrait constituer un facteur d’assimilation. Cette étude servira au développement et à la mise en œuvre de stratégies et d’initiatives qui prendront en compte l’offre de formation au niveau postsecondaire en français en situation minoritaire afin de répondre aux besoins du marché du travail, au Canada. »

  • Lynn Brouillette, présidente-directrice générale, ACUFC

« C’est un partenariat important parce qu’on sait qu’il y a des pénuries de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs dans nos communautés et la pandémie n’a fait qu’accentuer ces pénuries. On a besoin d’avoir un bon relevé du terrain et surtout, un relevé qui soit mis à jour régulièrement. Notre souhait, c’est que cette étude puisse devenir un exercice continu ».

  • Alain Dupuis, directeur général, FCFA

« Regrouper nos forces pour réaliser un tel exercice de recherche est essentiel. Pour outiller les travailleurs, les employeurs, les chercheurs d’emploi, il est important de disposer de données constamment actualisées. Le RDÉE Canada et son réseau pancanadien de 12 membres pourra ainsi offrir des services les plus adéquats en vue de favoriser le développement économique et l’employabilité dans les communautés francophones et acadienne en situation minoritaire ».

  • Jean-Guy Bigeau, Président-directeur général, RDÉE Canada

L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) regroupe 22 établissements d’enseignement postsecondaire francophones ou bilingues situés dans huit provinces. Notre vision : accroître l’accès à l’enseignement postsecondaire en français pour établir un réel continuum de l’éducation en français, de la petite enfance au postsecondaire, dans les communautés francophones en situation minoritaire. Sur les scènes nationale et internationale, l’ACUFC appuie ses membres, qui ont une triple vocation : un mandat éducationnel et de recherche, un engagement ferme en faveur de la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire et un rôle de vecteur économique et d’immigration, d’un bout à l’autre du pays. L’ACUFC soutient également les initiatives du Consortium national de formation en santé (CNFS) et celles du Réseau national de formation en justice (RNFJ).

La FCFA du Canada est la voix nationale de 2,7 millions de Canadiens et de Canadiennes d’expression française vivant en situation minoritaire dans neuf provinces et trois territoires. Elle regroupe 20 membres, soit 12 organismes porte-parole provinciaux et territoriaux et huit organismes nationaux actifs dans divers secteurs de développement et auprès de clientèles spécifiques.

Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) œuvre depuis plus de 20 ans pour favoriser le développement économique des communautés francophones et acadienne en appuyant les actions collectives de ses membres et en assurant un leadership national basé sur la collaboration et les partenariats.

Impasse au comité des langues officielles : la FCFA appelle à l’unité des parlementaires

« Ça fait cinq rencontres que le comité des langues officielles des Communes semble tourner en rond. Pendant ce temps, le recul du français au pays commence à prendre des allures de crise linguistique. J’appelle les parlementaires à travailler ensemble, de façon non-partisane, pour éviter une crise et faire avancer le dossier de la modernisation de la Loi sur les langues officielles ». C’est ce qu’a déclaré le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, à la veille d’une autre rencontre du comité cet après-midi.

La FCFA trouve très décevante l’incapacité du comité des langues officielles de prendre une décision sur quels enjeux étudier. Pourtant, ce ne sont pas les sujets qui manquent : le dépôt d’un projet de loi pour moderniser la Loi sur les langues officielles se fait attendre, la situation du campus Saint-Jean en Alberta demeure précaire, l’égalité des deux langues officielles au Nouveau-Brunswick est malmenée et, de toute évidence, le français recule même au Québec.

« Le français est dans une situation de vulnérabilité qui appelle un engagement de tous et toutes nos parlementaires, au-delà des lignes partisanes, des tactiques d’obstruction et des jeux politiques. J’appelle les membres du comité à faire preuve d’unité, cet après-midi, par rapport à cette situation. Nos communautés comptent sur vous », souligne M. Johnson.

Déclaration de la FCFA à l’occasion du 135e anniversaire de la mort de Louis Riel

Le président de la FCFA, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante à l’occasion du Jour de Louis Riel, qui marque cette année le 135e anniversaire de la mort du leader métis :

« L’exécution de Louis Riel a été condamnée par les Métis et les francophones, avec raison, comme une grande injustice. Cette année, alors qu’on souligne le 150e anniversaire de l’entrée du Manitoba dans la Confédération canadienne, la tache indélébile qu’a laissé cette injustice est encore plus évidente.

Il est temps que le Canada célèbre Louis Riel comme le grand leader francophone et Métis qu’il a été. Qu’on cesse de le considérer comme un criminel. En 2017, la FCFA a demandé au gouvernement fédéral d’exonérer Louis Riel. La Fédération réitère aujourd’hui cette demande.

Louis Riel est un héros canadien dont la vision, celle d’un pays plus juste et plus respectueux de tous ses citoyens et citoyennes, résonne jusqu’à ce jour ».

Semaine nationale de l’immigration francophone : un nouveau sommet avec plus de 230 activités

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada dresse un bilan très positif de la 8e édition de la Semaine nationale de l’immigration francophone 2020, qui s’est déroulée du 1er au 7 novembre dernier. La thématique, Ma couleur francophone, proposait aux francophones de réfléchir à la lutte contre la discrimination raciale.

Contre toute attente, la Semaine a établi un nouveau record avec 231 activités recensées au calendrier national. La FCFA estime que près de 50 activités de plus ont eu lieu sans être enregistrées, et ont ainsi contribué à la promotion de la diversité d’un océan à l’autre.

Tenues virtuellement sous forme de forums d’échange, de cafés virtuels, de projections de films suivies d’un débat ou de tables rondes, un grand nombre de ces activités proposaient d’échanger sur les questions liées à la discrimination raciale. Ces activités ont fracassé les attentes en termes de succès, voyant leur auditoire augmenter et parfois même s’élargir à l’ensemble du pays.

« Je reconnais ma francophonie dans ces résultats, une francophonie militante et engagée pour le changement, la justice et l’équité. La Semaine 2020 montre que les communautés se sentent interpellées par cet enjeu majeur.  Nous sommes prêts pour passer à une prochaine étape dans la lutte contre le racisme », a déclaré le président de la FCFA, Jean Johnson.

Coordonnée par la FCFA au national et les Réseaux en immigration francophone (RIF) dans les provinces et territoires, la Semaine nationale de l’immigration francophone vise à réaffirmer la diversité et l’inclusion au sein des communautés francophones et acadiennes.

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