Déclaration de la FCFA concernant la position du Québec sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante concernant la publication, ce matin, de la position du gouvernement du Québec sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles :

« Nous avons reçu avec beaucoup d’intérêt la position du gouvernement du Québec. Ça fait longtemps que la FCFA prône une conversation nationale sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles et nous trouvons positif que le Québec y participe.

Certains éléments de la position du gouvernement du Québec recoupent nos demandes, comme la reconnaissance de la situation spécifique du français comme celle de nos deux langues officielles qui est minoritaire et vulnérable au pays. On s’entend également sur l’idée que des moyens différents peuvent être nécessaires pour atteindre l’égalité réelle entre les deux langues officielles. Nous sommes également heureux que le Québec se reconnaisse un rôle de leadership en appui à l’épanouissement des communautés francophones et acadiennes.

Maintenant, considérant la nature des changements que propose le gouvernement du Québec, il faut absolument que l’ensemble des membres de la FCFA se rassemblent pour en discuter avant de commenter cette position plus en détail. C’est ce que nous ferons dans les prochains jours ».

Déclaration à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour marquer le début de Mois de l’histoire des Noirs :

« Les événements de l’année 2020 nous ont permis de débuter une vaste prise de conscience sociale quant à la discrimination raciale à l’égard des personnes noires. Je dis débuter, parce que nous avons encore beaucoup, beaucoup de chemin à parcourir. Il nous faut saisir toutes les occasions qui s’offrent à nous pour faire avancer cette prise de conscience.

Dans notre francophonie, nous l’avons fait, notamment, avec la thématique de la Semaine nationale de l’immigration francophone en novembre dernier, et en consacrant notre Forum des leaders quelques semaines plus tard à mieux comprendre le racisme systémique.

C’est une chose de dire que nous sommes en train de bâtir une francophonie plurielle, riche de ses diversités. Mais ce ne sont que des mots si nous ne posons pas des gestes tangibles et concrets pour y arriver.

Je nous invite tous et toutes, pendant le Mois de l’histoire des Noirs, à prendre conscience de la contribution incalculable des Noirs et des Noires francophones à la vitalité de nos communautés ».

La FCFA au Comité des langues officielles des communes sur la question de la COVID-19

La FCFA a comparu cet après-midi au Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes pour parler de l’impact de la crise de la COVID-19 sur les communautés francophones et acadiennes.

La Fédération a notamment dévoilé les premiers constats d’une étude qu’elle a réalisé, l’automne dernier, auprès de plus de 200 organismes et institutions francophones partout au pays. « Les pertes financières de nos organismes entraînent avec elles des dommages alarmants : l’effondrement du bassin de bénévoles qui forme le moteur de l’épanouissement de nos communautés et la rupture de liens directs avec la communauté qui avaient été cultivés avec patience et détermination », a déclaré le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA a aussi sonné l’alarme par rapport à la perte de vitalité du français et de la francophonie qui se vit à cause de l’indisponibilité actuelle des centres culturels et communautaires, ainsi que des activités et événements de rassemblement francophones.

Cliquez ici pour lire les remarques de la FCFA

CBC/Radio-Canada : la FCFA insiste sur la création d’un deuxième centre de production national

« Tant que les décisions sur ce qui est d’importance nationale se prendront uniquement à Montréal, le changement de culture dont nous avons besoin n’aura pas lieu ». C’est ce qu’a déclaré le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, cet après-midi, aux audiences publiques sur le renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada. Comparaissant devant le CRTC, la FCFA a insisté sur l’importance, pour Radio-Canada, de créer un deuxième centre de production national ailleurs qu’au Québec.

« Les communautés francophones et acadiennes ne sont pas visibles dans les émissions et nouvelles nationales de Radio-Canada. Les sujets, l’angle de traitement, les intervenants et les intervenantes sont choisis en fonction du milieu que connaissent les équipes de production nationales, et en ce moment c’est largement Montréal. Ça fait des décennies qu’on en parle », a déploré M. Johnson.

La FCFA a également appelé le CRTC à réglementer les activités de Radio-Canada sur les plateformes numériques, ce que le Conseil ne fait pas à l’heure actuelle. Elle a aussi souligné l’importance pour Radio-Canada de ne pas sous-estimer le défi auquel elle fait face pour attirer les jeunes des communautés francophones et acadiennes.

« Comme la Fédération de la jeunesse canadienne-française l’a très bien dit devant le CRTC la semaine dernière, les jeunes perçoivent Radio-Canada comme le média de leurs parents. À notre avis, ça doit être un drapeau rouge pour la société d’État. Nos jeunes ont besoin d’avoir accès à du contenu qui leur ressemble, dans un français qui leur ressemble », explique M. Johnson.

La FCFA était la dernière intervenante à comparaître devant le CRTC lors de ces audiences publiques. Elle en a profité pour livrer un message fort sur les attentes, non pas uniquement des francophones, mais de l’ensemble des Canadiens et des Canadiennes par rapport au diffuseur public.

« Les attentes envers CBC/Radio-Canada sont élevées parce que son rôle est si crucial. Dans un contexte social marqué par la fragmentation, elle est un point de rencontre national qui peut permettre aux Canadiens et aux Canadiennes de se voir, de se connaître, de se comprendre. Jamais ce rôle n’a-t-il été aussi important », a déclaré M. Johnson.

Lire la présentation de la FCFA au CRTC

Appel de propositions : recherche sur les besoins en main-d’oeuvre

La FCFA, l’Association des collèges et universités francophones du Canada (ACUFC) et le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) cherchent une firme possédant l’expertise requise pour mener une recherche portant sur les besoins en main-d’œuvre dans les communautés francophones et acadiennes. 

Cette recherche devra remplir les trois objectifs suivants :

  • Déterminer les besoins de main-d’œuvre des communautés francophones et acadiennes du pays, et ce, dans les différentes provinces et les territoires à l’exception du Québec, y compris dans les régions éloignées ;
  • Permettre aux communautés francophones en situation minoritaire de mieux se positionner dans les secteurs économiques et de mieux s’insérer dans les stratégies fédérales de relance économique ;
  • Fournir à tous les intervenants concernés des communautés, ainsi qu’aux gouvernements, des données probantes pouvant appuyer les stratégies et les initiatives à mettre en œuvre pour favoriser et soutenir la relance économique, ainsi que l’immigration francophone.

L’appel de propositions est ouvert jusqu’au lundi 8 février à 17 h (heure de l’Est).

Consulter l’appel de propositions

Un vingtième organisme membre à la FCFA

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada compte désormais 20 organismes membres. Le 28 novembre dernier, le conseil d’administration a ratifié l’adhésion du Réseau de développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC) à la Fédération.

« C’est deux bonnes nouvelles plutôt qu’une, parce qu’après quelques années difficiles, la position du RESDAC se stabilise, ce lui permet de se joindre à nouveau à la table de la FCFA. Il s’agit d’un organisme tellement important pour nos communautés et je me réjouis qu’il soit avec nous, dans l’action, pour faire valoir les enjeux entourant le dossier crucial de la formation aux adultes », souligne le président de la FCFA, Jean Johnson.

Pour la FCFA, le RESDAC donne une voix à ceux et celles qui travaillent pour relever les défis considérables en termes d’alphabétisme et d’acquisition des compétences essentielles sein de nos communautés. Le contexte de la COVID-19 rend le retour du RESDAC à la table de la FCFA encore plus fondamental, puisque les personnes faiblement éduquées ont été parmi les premières affectées économiquement par la crise.

« Le RESDAC ne pouvait choisir un meilleur moment pour réintégrer la FCFA. La formation aux adultes est un secteur incontournable pour rebâtir une économie forte et résiliente, tant dans nos communautés qu’à l’échelle du pays. En s’alliant à la FCFA, le RESDAC s’assurera que les adultes faiblement scolarisés de nos communautés disposent des outils nécessaires pour faire partie prenante de cette relance », a déclaré la présidente du conseil d’administration du RESDAC, Mona Audet.

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