Coup d’envoi au Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes

Le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes débute aujourd’hui et se déroulera jusqu’au 17 juin. La ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Mme Sonia LeBel, le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, M. Jean Johnson, ainsi que le porte-parole du Sommet, M. Jean-François Breau, prendront la parole à 13 h, pour donner le coup d’envoi de l’événement lors d’une activité d’ouverture accessible à toutes et à tous.

Le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes est né d’une volonté commune du gouvernement du Québec et de la FCFA de rapprocher les Québécois et les francophones du Canada, pour créer une nouvelle solidarité et mieux protéger et promouvoir la vitalité du français d’un océan à l’autre.

Ce grand rendez-vous, dont le porte-parole est l’auteur-compositeur-interprète Jean-François Breau, est adapté au contexte actuel et se tient en format virtuel. Il rassemble des centaines de personnes issues des sociétés civiles du Québec et des provinces et territoires. Son objectif principal est de trouver des actions concrètes à mettre en place pour solidifier la relation entre les francophones de partout au Canada. Il s’agit aussi d’une étape majeure dans la démarche du gouvernement du Québec en vue du renouvellement de la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne.

Le Sommet comprend des activités ouvertes à toutes et tous, notamment des panels interactifs sur l’histoire des relations entre le Québec et la francophonie canadienne et sur la nouvelle solidarité à bâtir. Du 14 au 16 juin, six ateliers thématiques de coconstruction permettront aux représentantes et représentants d’organismes de la société civile du Québec et de la francophonie canadienne de dessiner ensemble ce que devrait être le rapprochement. Plus de 400 personnes y sont inscrites.

La cérémonie de clôture comprendra, quant à elle, une activité d’engagement envers le rapprochement, avant que le Sommet se termine sur une note festive, le soir du 17 juin, au son des accents musicaux de toutes les francophonies canadiennes. Une émission spéciale de Belle et Bum sera présentée en primeur à toutes les personnes qui auront participé au Sommet, avant d’être diffusée à l’automne 2021 sur les ondes de Télé-Québec.

Des activités pré-Sommet ouvertes au public ont aussi connu un grand succès et une forte participation. Parmi ces activités, notons les deux panels interactifs organisés par le Centre de la francophonie des Amériques et une formation de LOJIQ destinée à certains participants et participantes au Sommet de 35 ans et moins. Plus de 15 activités partenaires, la plupart ouvertes au grand public, ont également stimulé et préparé les conversations du Sommet et les actions qui suivront.

Citations

« Je me réjouis du fort intérêt exprimé par le public et les organismes de la société civile du Québec et de partout au Canada envers le Sommet. Il s’agit d’un rendez-vous interactif majeur, au cours duquel nous aurons l’occasion de faire émerger de nouvelles collaborations entre les Québécoises et Québécois et les francophones et francophiles de de partout au Canada. Le Sommet est une première étape emballante, qui aura des retombées concrètes, notamment sur la prochaine politique du Québec en matière de francophonie canadienne. Je souhaite de belles rencontres et des dialogues stimulants aux plus de 700 personnes qui participeront aux nombreuses activités. »

Sonia LeBel, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne

« Nous savons tous et toutes que le français est vulnérable partout sur le territoire canadien. Aujourd’hui, nous nous donnons la main pour créer ensemble une nouvelle façon d’affirmer ensemble la place de notre langue dans ce pays. Nous arrivons chacun avec nos bagages et nos expériences. La nation québécoise, le peuple acadien et les francophonies de l’Ontario, de l’Ouest et du Nord ont toutes leurs identités et leurs réalités propres ; dans le respect de ces spécificités, ayons une conversation pour voir quel genre d’espace commun on peut se donner. J’ai hâte d’entendre ce que nous avons à partager, et comment nous pourrons passer à l’action pour que le Sommet soit réellement un point tournant »

Jean Johnson, président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada

« C’est un honneur et un privilège d’avoir été choisi pour être le porte-parole du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes. Étant moi-même d’origine acadienne, j’accorde une importance toute particulière à la préservation de la langue française et de la culture en français au Canada. Cet événement est une occasion sans pareil de créer des liens entre les pôles francophones canadiens, tout en profitant d’une programmation musicale exceptionnelle. J’invite tous les francophones et francophiles intéressés à participer aux activités interactives prévues tout au long du Sommet, et à se joindre aux festivités qui seront sans aucun doute mémorables. »

Jean-François Breau, porte-parole

Pour en savoir plus sur le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes : https://sommetfranco2020.gouv.qc.ca

Trois candidatures à la présidence de la FCFA

Les 20 organismes membres de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada choisiront entre trois candidatures à la présidence lors de la 46e Assemblée générale annuelle de l’organisme, le 26 juin prochain.

Les trois personnes qui se sont portées candidates sont :

  • Mme Padminee Chundunsing (Colombie-Britannique)
  • Jean Johnson (Alberta)
  • Mme Liane Roy (Nouveau-Brunswick)

Lors de l’Assemblée générale annuelle, un représentant des organismes porte-parole au Bureau de direction sera également élu. Les deux candidats à ce poste sont Carol Jolin (Ontario) et Denis Simard (Saskatchewan).

La FCFA a mis en ligne une page web présentant les profils des cinq personnes candidates, incluant leurs notes biographiques et lettres de motivation.

Prix Boréal 2021 : Louis Tétrault, le Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick et l’ACFAS honorés par la FCFA

Pour la première fois en 26 ans, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a remis aujourd’hui trois nouveaux prix de reconnaissance pour souligner des contributions exceptionnelles en matière d’engagement francophone. Le Franco-Manitobain Louis Tétrault a reçu le Prix Boréal leadership, tandis que le Prix Boréal inclusion a été remis au Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick. Finalement, le Prix Boréal rapprochement a été décerné à l’ACFAS.

« Le Prix Boréal a été créé en 1995 pour reconnaître que notre francophonie repose sur l’engagement individuel et collectif. Au fil du temps, notre francophonie a évolué et cet engagement aussi a évolué. Nous voulons être une francophonie diversifiée, plurielle, plus forte grâce à ses liens avec les autres composantes de la société canadienne. L’engagement francophone vers ces objectifs doit aussi être reconnu », a déclaré le président de la FCFA, Jean Johnson.

Louis Tétrault reçoit le Prix Boréal leadership en reconnaissance de plus de 50 ans de travail au service de la francophonie, tant au niveau associatif qu’auprès du secteur privé. Il a notamment contribué à la fondation de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) et de l’Association des municipalités bilingues du Manitoba (AMBM).

Le Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick (CMNB) reçoit le Prix Boréal, catégorie inclusion, en reconnaissance de ses actions en matière de promotion de la diversité, notamment la mise en place d’une formation sur les compétences culturelles destinée aux agents et agentes d’établissement des centres d’accueil de la province.

L’ACFAS a pour mission de promouvoir la recherche et l’innovation ainsi que la culture scientifique dans l’espace francophone. Elle reçoit le Prix Boréal, catégorie rapprochement, pour ses nombreuses actions visant à tisser des liens entre les chercheurs et chercheuses du Québec et des communautés francophones et acadiennes.

La FCFA appuie l’appel du commissaire Théberge à une adoption rapide d’un projet de loi pour moderniser la Loi

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada joint sa voix à celle du commissaire aux langues officielles, Raymond Théberge, et appelle à la collaboration de l’ensemble des parlementaires pour adopter rapidement un projet de loi pour moderniser la Loi sur les langues officielles.

« Il y a des consensus importants au Parlement sur des principes fondamentaux par rapport à la modernisation de la Loi sur les langues officielles, notamment l’importance d’offrir un appui particulier à la langue française qui est vulnérable partout au pays, de manière à assurer l’égalité réelle de nos deux langues officielles. On peut miser sur ces consensus pour aller de l’avant et faire une différence fondamentale pour la dualité linguistique canadienne », souligne le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA apprécie également que le commissaire Théberge attire l’attention sur la perte de vitalité des communautés francophones en situation minoritaire à cause de la pandémie.

« La relance de nos communautés, ce sera un grand chantier à court et moyen terme. La fermeture des centres culturels et communautaires et celle des écoles signifie qu’à plusieurs endroits, les francophones n’ont plus d’endroits pour se rassembler et faire vivre leur langue au quotidien ; d’autre part, plusieurs organismes locaux devront refaire leur réseau de bénévoles et leur clientèle. Et tout cela survient dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre », explique M. Johnson.

Statement by FCFA President on Discovery of Mass Grave at a Former Residential School

The president of the Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, issues the following statement regarding the discovery last week of a mass grave containing the remains of 215 indigenous children on the grounds of a former residential school in Kamloops, British Columbia.

“All Canadians need to feel concerned by the tragedy of residential schools. After the unspeakable discovery last week, no one can or should look away.

We must remember these children who were torn from their parents’ arms, were mistreated, and died far away from their home and family. Let us never forget what was done to them.

We must see and hear what indigenous peoples have been trying to tell us for way too long: residential schools were the scene of criminal acts and remain a dark and shameful episode of recent Canadian history.”

Déclaration sur la découverte des dépouilles de 215 enfants autochtones

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante concernant la découverte, la semaine dernière, des dépouilles de 215 enfants autochtones sur les terrains de l’ancienne école résidentielle de Kamloops, en Colombie-Britannique.

« Le drame des écoles résidentielles doit interpeller chaque Canadien et chaque Canadienne. À la suite de l’innommable découverte de la semaine dernière, personne ne peut plus ni ne doit détourner les yeux.

Souvenons-nous de ces enfants, arrachés des bras de leurs parents, maltraités, morts loin de leur famille et de leur communauté. N’oublions jamais ce qui leur a été fait.

Nous devons voir et entendre ce que les peuples autochtones tentent de nous dire depuis trop longtemps : les écoles résidentielles, c’est une histoire d’actes criminels, c’est un épisode sombre et honteux de l’histoire canadienne ».

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