Découvrez notre plan stratégique 2024-2029

La FCFA est fière de vous présenter son plan stratégique pour la période 2024-2029! Vous pouvez le consulter sous deux formats :

Fruit d’un processus de consultation auprès des membres, des partenaires, des administrateurs et administratrices et du personnel de la Fédération, ce plan inclut les grands éléments suivants :

Notre vision : Une francophonie épanouie

Notre mission : Voix nationale des communautés francophones et acadiennes, travaillant avec son réseau pour leurs droits et intérêts.

Notre but social : La francophonie, vecteur de développement pour le Canada et la communauté internationale.

Nos rôles

  • Agir à titre de voix politique des communautés francophones et acadiennes;
  • Favoriser la concertation et la collaboration au sein du réseau de la francophonie canadienne, incluant le rapprochement avec le Québec;
  • Renforcer les capacités d’action du réseau de la francophonie canadienne;
  • Favoriser le rayonnement de la francophonie canadienne au sein de la société canadienne et à l’international;
  • Être cheffe de file de la mise en œuvre de la stratégie communautaire nationale en immigration francophone;
  • Favoriser le vivre-ensemble et le sentiment d’appartenance à la francophonie canadienne.

Nos axes stratégiques

  1. Agir pour une francophonie inclusive et en croissance
  2. Tirer profit des nouveaux leviers offerts par la Loi sur les langues officielles modernisée
  3. Renforcer les synergies au sein du réseau pour augmenter notre impact
  4. Amplifier la présence de la francophonie canadienne dans l’espace public
  5. Accroitre la capacité organisationnelle de la FCFA

Déclaration à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner le début du Mois de l’histoire des Noirs :

« L’histoire des personnes noires au Canada, qu’elles soient francophones ou non, est tissée d’une multitude de récits de résilience et de persistance. Dans le contexte sociétal qu’on vit présentement sur notre continent, ces récits, plus que jamais, on a besoin de les entendre. Ils nous parlent de gens qui, face à l’adversité, ont pris la mesure de leur force et de leur pouvoir de changer les choses.

Ce Mois de l’histoire des Noirs a lieu alors que les principes d’équité, de diversité et d’inclusion font face à une contestation sans précédent. Puisse ce mois nous rappeler ce que ces principes signifient à leur niveau le plus fondamental : créer les conditions du vivre-ensemble. C’est vrai pour la francophonie canadienne, c’est vrai pour la société canadienne tout entière.

Je souhaite que ce Mois de l’histoire des Noirs nous permette de découvrir ces voix de résilience dont regorge la francophonie canadienne. Je souhaite qu’il nous permette de prendre conscience de cette idée que pour faire communauté ensemble, il faut travailler à éliminer les obstacles à la réussite des membres individuels de notre collectivité ».

Déclaration en réaction à la démission de Justin Trudeau

Source : Wikimedia Commons

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante en réaction à l’annonce faite ce matin par le Premier ministre Justin Trudeau concernant son avenir politique :

« Le gouvernement de Justin Trudeau passera à l’histoire comme celui qui a mené la modernisation la plus substantielle de la Loi sur les langues officielles en une génération. Le Premier ministre lui-même déclarait, en 2018, son souhait que « cette fois-ci soit la bonne » – que cette modernisation remplisse véritablement la promesse d’un pays où les deux langues officielles jouissent d’une égalité réelle.

C’est un gouvernement qui a livré, depuis 2018, deux plans d’action quinquennaux pour les langues officielles qui ont permis aux francophones d’aller chercher des gains importants en termes d’investissements.

On doit aussi au gouvernement de Justin Trudeau l’augmentation des cibles en immigration francophone et la première politique fédérale en matière d’immigration francophone, ainsi qu’un engagement ferme du gouvernement fédéral à financer à long terme les garderies francophones.

Le bilan de Justin Trudeau en matière de francophonie et de langues officielles n’est bien sûr pas parfait, comme ceux de ses prédécesseurs n’étaient pas parfaits non plus. Cependant, au cours de sa décennie à la barre du pays, nombreux sont les gestes qu’il a personnellement posés qui montrent son engagement envers la dualité linguistique et le rayonnement de nos communautés. On n’a qu’à penser aux nombreuses nominations francophones et acadiennes au Sénat dont, tout récemment, un deuxième sénateur acadien pour la Nouvelle-Écosse.

Au nom de la FCFA, je tiens à remercier le Premier ministre sortant pour ce qu’il a fait pour la francophonie canadienne ».

Remaniement ministériel : la FCFA félicite les ministres Bendayan et Petitpas-Taylor

À la suite du remaniement ministériel de ce matin, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada tient à féliciter la nouvelle ministre des Langues officielles, l’honorable Rachel Bendayan, et la nouvelle présidente du Conseil du Trésor, l’honorable Ginette Petitpas-Taylor.

« La nomination de Ginette Petitpas-Taylor au Conseil du Trésor arrive vraiment à point nommé. C’est elle qui a mené à terme la modernisation de la Loi sur les langues officielles l’an dernier et maintenant, dans ses nouvelles fonctions, elle pourra mener à terme l’adoption des règlements pour la mise en application de cette Loi », souligne la présidente de la FCFA, Liane Roy.

La FCFA tient à rappeler qu’il s’est écoulé 18 mois depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle Loi sur les langues officielles

et qu’en l’absence de règlements pour la mettre en œuvre, peu d’institutions fédérales ont modifié leurs façons de faire pour s’y conformer. Le commissaire aux langues officielles attend aussi ces règlements pour commencer à utiliser ses nouveaux pouvoirs. Alors que le temps file, la FCFA s’inquiète que ces règlements pourraient ne pas être adoptés avant les prochaines élections.

Quoique la Fédération n’ait pas encore eu l’occasion d’avoir de contacts avec la nouvelle ministre des Langues officielles, elle a hâte de pouvoir faire connaissance avec Mme Bendayan.

« L’idéal serait que nous puissions avoir une rencontre avec la nouvelle ministre dès le mois de janvier pour échanger sur les réalités et les enjeux de nos communautés, particulièrement en ce qui a trait au financement provenant du Plan d’action pour les langues officielles, et sur comment elle entrevoit ses responsabilités et ce que seront ses priorités », souligne Mme Roy.

Enquête postcensitaire : Des francophones engagés pour leurs droits, un espace de vie en français qui s’érode

Les francophones vivant en milieu minoritaire connaissent très bien leurs droits linguistiques, surtout au niveau scolaire, mais l’accès à des services en français et des occasions d’utiliser le français dans l’espace public s’est érodé depuis 2006. C’est, pour la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, ce qui se dégage de l’Enquête postcensitaire sur la population de langue officielle en situation minoritaire, publiée ce matin. Réalisée par Statistique Canada à la suite du recensement de 2021, cette enquête est la première du genre depuis 2006.

« La bonne nouvelle, c’est que des décennies de luttes pour les droits scolaires ont donné des résultats : 75 % des parents francophones ayant des enfants d’âge préscolaire ont l’intention de les inscrire dans une école primaire de langue française, et 62 % de ces parents sont motivés à le faire parce qu’ils savent que leurs enfants ont le droit d’aller à l’école en français », souligne la présidente de la FCFA, Liane Roy.

L’Enquête dénote cependant un rétrécissement inquiétant de l’espace de vie en français. La FCFA trouve aberrant le constat d’un recul sur toute la ligne en matière d’accès aux services en français, tous paliers de gouvernement confondus. Ainsi, le nombre de personnes qui ont pu toujours ou souvent avoir accès à des services fédéraux en français est passé de 60 % en 2006 à 42 % en 2022. La proportion de francophones qui disent n’avoir jamais pu obtenir un service en français d’une institution fédérale est passé de 14 à 24 %.

« Pour un pays avec deux langues officielles depuis plus de 50 ans, c’est tout simplement répréhensible. Ça justifie tout le travail qu’on a fait pour moderniser la Loi sur les langues officielles. Or, ça fait 18 mois que la Loi est adoptée et on attend toujours que le gouvernement publie les règlements pour la mise en œuvre de cette nouvelle Loi. En attendant, on a l’impression que rien ne change parce que les institutions fédérales n’ont pas de règles à suivre », déplore Mme Roy.

Autrement, l’Enquête postcensitaire dénote des défis importants à relever en matière de vie quotidienne en français. Sans surprise, l’anglais est la langue de prédilection des jeunes pour la consommation des médias sociaux, la lecture, ainsi que les activités de loisirs et de sport.

Si la moitié des adultes francophones disent utiliser le français – seul ou avec l’anglais – dans l’espace public au moins quelques fois par semaine, la répartition géographique de ces données (87 % au Nouveau-Brunswick, 48 % en Ontario, 21 % dans l’Ouest) montre l’ampleur du travail à faire pour créer des occasions de vivre la langue au quotidien.

« La clé, c’est d’appuyer les réseaux jeunesse, les organismes francophones, les festivals, les centres communautaires, les créateurs et créatrices de contenus culturels en français pour qu’ils puissent continuer à développer et offrir des événements et des activités pertinentes pour les jeunes et les moins jeunes. Il faut aussi absolument mettre plus d’efforts sur la sensibilisation de la majorité à l’importance de la langue française pour le Canada », souligne Mme Roy.

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