Déclaration de la présidente de la FCFA sur le choix de Madeleine Meilleur à titre de prochaine commissaire aux langues officielles

La présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante à la suite de l’annonce officielle de Madeleine Meilleur comme choix du Premier ministre Trudeau à titre de prochaine commissaire aux langues officielles :

« La FCFA accueille favorablement le choix de Madeleine Meilleur à titre de prochaine commissaire aux langues officielles. Après un hiatus de près de six mois, à deux ans du 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles, il est grand temps que cette fonction soit enfin comblée, et Mme Meilleur est une personne avec qui la FCFA peut établir dès de départ de bons liens de collaboration pour la pleine application et le plein respect de la Loi.

L’engagement de Madeleine Meilleur en matière de francophonie et de dualité linguistique est bien connu. Elle a vécu de près la lutte pour la sauvegarde de l’hôpital Montfort et, à titre de ministre responsable des Affaires francophones de l’Ontario, elle a notamment mis en place le Commissariat aux services en français de la province. Elle possède les compétences que souhaitait la FCFA pour la personne qui succéderait à Graham Fraser.

Nous sommes conscients que des questionnements existent en lien à la carrière politique de Mme Meilleur. Nous comptons sur la suite du processus de nomination pour clarifier à la satisfaction de tous et de toutes les étapes suivies par le gouvernement pour en arriver à son choix. Étant donné l’importance de son poste pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire, la prochaine commissaire doit pouvoir débuter son mandat dans les meilleures conditions de succès possibles ».

Un vent de renouveau souffle à la FCFA avec l’arrivée d’Alain Dupuis à la direction générale

La FCFA a un nouveau directeur général. Alain Dupuis, bien connu notamment pour son engagement au sein du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) et de l’Association des communautés francophones d’Ottawa (ACFO-Ottawa), entrera en fonction le 23 mai prochain.

« C’est un temps très excitant pour la FCFA. Le leadership de la jeunesse, nous y croyons, et nous avons choisi Alain Dupuis à cause de ses compétences, de son leadership et parce qu’il est bien placé pour initier une nouvelle page de l’histoire de la Fédération, contribuer de nouvelles idées, générer une nouvelle approche », commente la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

Natif de Sudbury, Alain Dupuis détient un baccalauréat en science politique avec mineure en communication de l’Université d’Ottawa, ainsi qu’une maîtrise en science politique de l’Université de Montréal.

« Je remercie le conseil d’administration de la FCFA de sa confiance, et c’est avec humilité et fierté que j’accepte ce mandat, déclare M. Dupuis. Pour moi, ce sera essentiel de travailler avec le réseau pancanadien et bâtir sur ses succès pour développer une plus grande présence de la francophonie, et de miser entre autres sur la jeunesse et la diversité pour préparer l’avenir de nos communautés ».

La FCFA tient à remercier chaleureusement Diane Côté, qui a assumé la direction générale par intérim au cours des six derniers mois en plus de ses fonctions de directrice des relations gouvernementales et communautaires.

Déclaration de la présidente de la FCFA à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée internationale de la Francophonie :

« Marquer la Journée internationale de la francophonie en cette année du 150e anniversaire de la Confédération canadienne est une occasion de célébration, certes, mais une célébration qui doit se faire sur des bases honnêtes et lucides. Reconnaissons que le rapport du Canada à la langue française n’a pas toujours été glorieux, loin de là.

Si les francophones de partout au pays sont en mesure de célébrer ce 150e anniversaire dans leur langue, c’est parce que l’histoire de ce pays, depuis la Confédération, est parsemée de héros qui se sont battus pour le droit à l’instruction en français, pour la survie de leurs villages, villes et collectivités, pour leur culture, leur différence, leur droit d’exister.

En ce 20 mars, célébrons les héros et les bâtisseurs, de Louis Riel à Louis J. Robichaud. Célébrons Diane et Béatrice Desloges, ces deux soeurs qui ont persisté à enseigner en français à l’École Guigues à l’époque du Règlement XVII en Ontario. Célébrons les Georges Forest, Jean-Claude Mahé et Noëlla Arsenault-Cameron qui se sont battus devant les tribunaux pour les droits linguistiques de leur communauté. Enfin, puisqu’après-demain ce sera le 20e anniversaire du Grand Rassemblement pour l’hôpital Montfort, célébrons Gisèle Lalonde et tous ceux et celles qui ont lancé le grand cri de ralliement « Montfort, fermé, jamais! »

Pendant 150 ans, de l’Acadie à la Colombie-Britannique, les francophones ont refusé de lâcher prise. Cet entêtement à exister, cette résilience se sont transmis jusqu’à nous, leurs héritiers. Debout sur leurs épaules, nous clamons bien fort que 2017 doit être la porte qu’on ouvre sur un avenir où enfin, l’immense contribution de la francophonie à l’identité de ce pays encore jeune sera reconnue pour ce qu’elle est : indispensable. »

La FCFA dévoile le programme préliminaire de la 11e Journée de réflexion sur l’immigration francophone

Les 30 et 31 mars prochains, la ville de Moncton sera le point de convergence de l’année, voire même de la décennie, en matière d’immigration francophone. C’est là qu’auront lieu, coup sur coup, la 11e Journée de réflexion sur l’immigration francophone, suivie du tout premier forum des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux sur la même thématique. Le programme préliminaire de la Journée, rendu public ce matin par la FCFA du Canada, reflète à quel point il s’agit d’un moment-charnière pour cet enjeu prioritaire de la francophonie.

« Il y a quelques semaines, Statistique Canada nous apprenait qu’en 2036, les immigrants formeront une part plus importante que jamais de la population canadienne. Pour réussir l’immigration francophone, il faut travailler ensemble, il faut se donner les moyens pour enfin atteindre nos cibles, a déclaré la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier. Les questions suivantes seront au cœur des discussions : sur quel capital pouvons-nous miser, et qu’est-ce qu’il nous manque pour réussir ? »

Organisée par la FCFA, la Journée est le rendez-vous annuel des principaux acteurs en matière d’immigration francophone, soit les intervenants communautaires, les chercheurs et les représentants gouvernementaux. Cette année, la Fédération s’attend à ce qu’environ 150 personnes participent à la Journée.

Le programme de la Journée inclut quatre thématiques, soit les stratégies de promotion et de recrutement, l’accueil des réfugiés syriens au sein des communautés francophones en situation minoritaire, la collaboration des fournisseurs de services dans les petites collectivités, et le cheminement des immigrants francophones de la résidence temporaire à la résidence permanente.

« Nous nous réunissons pour discuter d’un projet d’avenir pour la francophonie, mais aussi comme communautés accueillantes, soucieuses de bien accueillir les immigrants et les immigrantes qui choisissent de s’installer chez nous, et surtout fermement convaincues de la valeur de la diversité dans notre société. C’est la prémisse de base sur laquelle nos discussions doivent avoir lieu », souligne Mme Lanthier.

On peut consulter le programme de la Journée en visitant le Portail de l’immigration francophone. Il est par ailleurs toujours possible de s’inscrire pour participer à la Journée, d’ici le 20 mars, toujours par le biais du Portail.

 

Programme préliminaire de la Journée de réflexion sur l’immigration francophone

La FCFA appuie la demande d’exonération de Louis Riel

Vendredi dernier, la FCFA a envoyé une lettre au Premier ministre Trudeau en appui à la demande d’exonération du chef Métis et fondateur du Manitoba, Louis Riel. Cette demande a été faite par la Société franco-manitobaine (SFM) et l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba (UNMSJM).

« Louis Riel est un père fondateur du Manitoba, mais dans un sens plus large il appartient à toute la francophonie canadienne, pour qui il est un héros et un bâtisseur, a déclaré la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier. Exonérer Riel, en cette année du 150e anniversaire de la Confédération, serait un geste symbolique puissant pour célébrer la place des Métis et de la francophonie dans le tissu social canadien ».

Communiqué de la Société franco-manitobaine (31 janvier)

Lettre de la FCFA au Premier ministre Trudeau (27 janvier)

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