Déclaration de la présidente de la FCFA concernant le retrait de la candidature de Madeleine Meilleur au poste de commissaire aux langues officielles

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante concernant l’annonce du retrait de la candidature de Madeleine Meilleur au poste de commissaire aux langues officielles :

« Au cours des dernières semaines, le processus qui a mené au choix de Madeleine Meilleur a généré un important débat au Parlement, dans l’opinion publique et au sein des communautés francophones et acadiennes. Ce débat, par les perceptions qu’il a créées, a mis à risque l’intégrité de la fonction de commissaire aux langues officielle.

Il est tout à l’honneur de Madeleine Meilleur, dans les circonstances, d’avoir choisi de retirer sa candidature. Avec cette décision, elle a fait passer son engagement envers la dualité linguistique et la francophonie avant ce qu’elle aurait personnellement souhaité. Nous l’en remercions.

Maintenant, il reste à nommer un ou une commissaire aux langues officielles qui, dès le début de son mandat, aura la confiance des communautés, des parlementaires et du public.

La FCFA demande au Premier ministre du Canada de prendre les mesures nécessaires pour que le poste soit comblé dans les meilleures conditions possibles.

La FCFA demande au gouvernement du Canada et aux principaux partis politiques de travailler ensemble dans un esprit libre de partisanerie politique, pour clarifier les règles qui doivent prévaloir dans la nomination d’agents du Parlement, afin d’en assurer la transparence et l’intégrité. La controverse des dernières semaines montre notamment qu’il faut clarifier dans quelles conditions des personnes qui auraient occupé des fonctions politiques, peuvent ou non poser leurs candidatures à des postes semblables.

La FCFA réitère qu’elle veut rencontrer le Premier Ministre Justin Trudeau pour discuter avec lui des enjeux reliés aux communautés de langue officielle en situation minoritaire. »

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Déclaration de la FCFA à la suite de sa rencontre avec la ministre du Patrimoine canadien

Cet avant-midi, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a rencontré la ministre du Patrimoine canadien, l’honorable Mélanie Joly, pour discuter de l’enjeu de la nomination de la prochaine commissaire aux langues officielles. La conversation a été franche et honnête et a permis à la FCFA de mettre sur la table toutes les inquiétudes et les positions diverses qui existent au sein des communautés par rapport à ce dossier.

La ministre a quant à elle fourni des explications complémentaires sur le processus. La Fédération a pu constater que le gouvernement reste ferme dans son intention de poursuivre ce processus. La FCFA sait également que les inquiétudes au sein des communautés demeurent bien réelles et elle conclut que ces inquiétudes ne seront pas résolues par la rencontre d’aujourd’hui.

La FCFA continue donc à insister pour rencontrer le Premier Ministre du Canada, qui est l’ultime responsable de la politique des langues officielles au pays. La Fédération a communiqué à la ministre Joly qu’elle s’attend à rencontrer le Premier ministre Trudeau, à son retour d’Europe, pour le saisir de ces questions.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Déclaration de la FCFA concernant le processus de sélection de la prochaine commissaire aux langues officielles

Hier soir, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a tenu une rencontre de son conseil d’administration pour discuter de la controverse entourant le processus de nomination au poste de commissaire aux langues officielles. La discussion a permis de constater que ce processus ne fait toujours pas consensus au sein des communautés francophones et acadiennes, qui s’inquiètent de l’impact de cette situation sur les citoyens de langue française qui vivent en milieu minoritaire.

La FCFA constate que le gouvernement a répondu à son appel et a dévoilé publiquement les détails de son processus de nomination. Cependant, le fait que ce processus soit perçu, par une part importante de l’opinion publique, comme ayant mené à un choix partisan, demeure le nœud du problème. Il est justifié de se questionner en ce qui a trait aux effets à court et long terme sur l’intégrité d’une institution qui revêt une importance primordiale pour les communautés francophones en situation minoritaire. Aux yeux des organismes membres de la Fédération, le ou la commissaire aux langues officielles est plus qu’un simple agent du Parlement et un chien de garde ; il est aussi, souvent, le dernier recours des francophones lorsque leurs droits linguistiques sont lésés.

Dans ce contexte, la FCFA demande de toute urgence une rencontre avec le Premier Ministre. Il est plus important que jamais de clarifier de quelle manière le gouvernement prévoit protéger l’intégrité de la fonction de commissaire aux langues officielles. Il est essentiel que le Premier Ministre entende les communautés sur ces questions.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

La FCFA appelle le gouvernement et les parlementaires à agir pour préserver l’intégrité du poste de commissaire aux langues officielles

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est vivement préoccupée par la controverse entourant, depuis le début de la semaine, la nomination de la prochaine commissaire aux langues officielles. Considérant que c’est la capacité de la commissaire de faire son travail efficacement et avec la confiance de tous qui est en jeu, la FCFA appelle le gouvernement et l’ensemble des parlementaires à préserver l’intégrité de ce poste critique pour les communautés francophones en situation minoritaire et l’ensemble des Canadiens et des Canadiennes.

« Le ou la commissaire aux langues officielles est un chien de garde et enquête sur des plaintes, mais il ou elle contribue aussi à la recherche de solutions proactives et à la promotion du bilinguisme et des droits linguistiques auprès des citoyens, rappelle la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier. L’intégrité du Commissariat et de tous ces processus d’enquêtes sont un facteur clé dans la réussite de ses fonctions. »

Tout en saluant les qualités personnelles de Madeleine Meilleur, ses compétences et sa feuille de route en matière de défense du fait français, la FCFA a affirmé plusieurs fois en entrevue au cours des dix derniers jours que le gouvernement devait répondre aux questions légitimes qui se posent sur la transparence du processus de nomination et sur la carrière politique récente de Mme Meilleur. Les renseignements fournis cette semaine par le gouvernement et la candidate elle-même n’ont pas mis ces inquiétudes au repos.

La FCFA appelle le gouvernement à agir dans ce dossier d’abord et avant tout dans l’optique de préserver l’intégrité de la fonction de commissaire aux langues officielles. « Il faut que le Premier ministre Trudeau explique comment le processus a été mené en toute impartialité et en plein respect des dispositions de la Loi sur les langues officielles en ce qui a trait à la nomination d’un nouveau ou d’une nouvelle commissaire. Nous demandons au gouvernement de rendre public le processus suivi pour en arriver à la nomination de Mme Meilleur. Toutes les actions du gouvernement, à partir de ce moment, devraient avoir pour but de préserver la crédibilité de ce poste de chien de garde.»

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Déclaration de la présidente de la FCFA à l’occasion de la Journée de la francophonie yukonnaise

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Sylviane Lanthier, a émis la déclaration suivante pour marquer les festivités de la Journée de la francophonie yukonnaise, qui débutent dès aujourd’hui à Whitehorse :

« Les Franco-Yukonnais et les Franco-Yukonnaises ont beaucoup à célébrer cette année. Je tiens tout d’abord à féliciter l’Association franco-yukonnaise, qui fête 35 années d’excellence au service de la francophonie. Je me réjouis également que le gouvernement territorial ait inclus dans son budget, le mois dernier, des fonds pour la construction de la nouvelle école secondaire de langue française à Whitehorse.

Ces avancées, ainsi que le nombre de festivités prévues aujourd’hui, cette fin de semaine et lundi à Whitehorse et à Dawson, montrent à quel point la francophonie yukonnaise fait partie du tissu social yukonnais. Ceux et celles qui doutent de l’avenir du français au Canada devraient se rendre au Yukon; ils trouveront dans cette communauté en pleine croissance une preuve manifeste du dynamisme et de la modernité de la francophonie canadienne.

Au nom de l’ensemble des communautés francophones et acadiennes du pays, je souhaite à toutes les Franco-Yukonnaises et à tous les Franco-Yukonnais des festivités divertissantes et inspirantes au cours des prochains jours ».

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Rapport du Comité des langues officielles sur le dénombrement des ayants droit : un message fort et unanime pour le plein respect du droit à l’éducation en français

« C’est un message unanime et très fort que les membres du Comité permanent des langues officielles des Communes lancent au gouvernement : il faut qu’il se donne les moyens pour que tous ceux et toutes celles qui ont droit à l’éducation dans la langue de la minorité soient comptés lors du prochain recensement ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Sylviane Lanthier, en réaction au dépôt par le comité, aujourd’hui, d’un rapport d’étude sur le dénombrement des ayants droit en vertu de l’article 23 de la Charte.

Dans ce rapport, le comité recommande que le recensement de 2021 comporte obligatoirement des questions pour mieux dénombrer ceux et celles qui répondent aux conditions énumérées à l’article 23 pour avoir droit à l’éducation en français.

« Lors de notre comparution au comité, nous avons mis l’accent sur le fait que le recensement ne permet de mesurer que le nombre d’enfants qui ont le français comme langue maternelle, et en 2017, ce n’est plus tenable. Il faut absolument aller chercher des données sur les autres critères prévus par la Charte. Par exemple, beaucoup de Canadiens et de Canadiennes issus de l’immigration ont une autre langue maternelle mais ont reçu leur éducation en français », explique Mme Lanthier.

La FCFA est encouragée de voir le comité recommander qu’une nouvelle étude postcensitaire sur la vitalité des minorités linguistiques ait lieu après le recensement de 2021. Le comité recommande également que le gouvernement fédéral élabore et finance une campagne nationale de sensibilisation pour informer les Canadiens et les Canadiennes sur leurs droits linguistiques en matière d’éducation.

« Ce sont des gestes de leadership significatifs, et ce sont surtout des gestes que le comité recommande de poser en collaboration avec les communautés elles-mêmes. Deux des recommandations visent la mise en place de comités consultatifs qui incluraient des intervenants communautaires. Si le gouvernement fait équipe avec nous de cette manière, on pourrait faire une différence historique au niveau de l’éducation en français », souligne Mme Lanthier.

La FCFA demande au gouvernement fédéral d’accepter les recommandations du Comité permanent des langues officielles et à y donner suite.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que sept organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Je m’abonne
aux actualités

de la francophonie canadienne

© 2025 Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada — Tous droits réservés

Politique de confidentialité