Programmation de la 5e Semaine nationale de l’immigration francophone : célébrer les mille accents du français partout au pays

À l’approche de la 5e Semaine nationale de l’immigration francophone, qui débute ce dimanche, la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA) du Canada invite la population canadienne à participer à près de 100 activités prévues aux quatre coins du pays entre le 29 octobre et le 4 novembre. La FCFA lance également Mes amis et moi, unis dans notre diversité, une campagne de témoignages où les francophones racontent comment des liens d’amitié avec des immigrants et immigrantes ont transformé leur vie.

« Nous voulons raconter ces histoires parce que l’immigration francophone, c’est avant tout une affaire de relations humaines, de gens qui créent des liens et s’enrichissent les uns les autres. C’est comment la langue française que nous partageons nous permet de se parler de nos différences, de reconnaître ce qu’on a en commun et de bâtir une francophonie plurielle et ouverte. C’est pour cette raison que la thématique de la Semaine 2017 est Une langue, mille accents », explique le président de la FCFA, Jean Johnson.

Plus de 80 activités sont déjà répertoriées sur le calendrier de la Semaine, et d’autres s’ajoutent quotidiennement. On y compte entre autres des spectacles, des ateliers, des projections de films et d’autres activités plus ciblées pour les enfants ; des activités sont programmées dans toutes les régions du pays, de l’Acadie au Yukon, en passant par l’Ontario et l’Alberta.

La FCFA invite la population à découvrir ces activités en visitant le Portail de l’immigration francophone au Canada. Le Portail inclut également des renseignements sur comment participer à la campagne Mes amis et moi, unis dans notre diversité.

On peut suivre les activités entourant la Semaine nationale de l’immigration francophone sur Facebook, Twitter (@fcfaimmigration) et Instagram.

Depuis 2013, les communautés francophones et acadiennes profitent de la Semaine pour promouvoir, manifester et célébrer la contribution des nouveaux arrivants d’expression française. La Semaine est coordonnée par la FCFA et les Réseaux en immigration francophone (RIF) à la grandeur du pays, avec l’appui de plusieurs partenaires. Elle est coordonnée et promue grâce à l’appui financier d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Recrutement de travailleurs qualifiés francophones à l’international : des sessions d’information pour les employeurs en Ontario et dans l’Ouest

Besoins en matière de main-d’œuvre qualifiée bilingue ? L’immigration francophone est une solution ! À compter d’aujourd’hui, des employeurs de huit villes de l’Ouest et de l’Ontario découvriront les avantages de recruter des travailleurs qualifiés d’expression française à l’international, à l’occasion d’une série de sessions d’information coordonnées par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et les Réseaux en immigration francophone (RIF).

Cette série, qui se poursuit jusqu’au 6 octobre, inclura des sessions à Vancouver, Kelowna et Kamloops (Colombie-Britannique), Edmonton (Alberta), Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest), Winnipeg (Manitoba) ainsi que Brampton, Cornwall et Ottawa (Ontario). À chaque endroit, les employeurs et représentants d’associations professionnelles auront accès à la vaste expertise de représentants des bureaux d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) à Paris, Dakar et Rabat.

« Les employeurs ont un rôle très important à jouer pour la réussite du projet de l’immigration francophone, et une contribution très spécifique que nos communautés peuvent faire pour les aider à jouer ce rôle, c’est de créer un point de rencontre entre eux et les spécialistes qui peuvent les informer sur le recrutement à l’international », explique le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA et les RIF coordonnent la tenue de ces sessions d’information depuis maintenant cinq ans. Elles sont rendues possibles grâce à un partenariat avec l’ambassade du Canada à Paris et à l’appui d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. La FCFA tient également à souligner la collaboration de plusieurs partenaires et membres des RIF.

Pour plus de renseignements sur les sessions d’informations, visitez le Portail de l’immigration francophone.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Les communautés francophones et acadiennes prêtes à accueillir les demandeurs d’asile en provenance des É.-U.

« Le message que nous lançons aujourd’hui est un message d’ouverture à accueillir les demandeurs d’asile francophones qui sont entrés au pays à Lacolle en provenance des États-Unis, une fois que le gouvernement du Canada aura statué sur leurs demandes ». C’est ce qu’ont déclaré, ce matin, les présidents de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO).

En conférence de presse ce matin, les deux organismes ont signalé l’intérêt des communautés francophones en situation minoritaire au pays à accueillir des demandeurs d’asile, et annoncé des mesures concrètes pour appuyer ceux-ci. Ils réclament également une rencontre le plus rapidement possible avec le ministre Ahmed Hussen pour s’assurer qu’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) mette dès maintenant les communautés francophones et acadiennes sur son radar pour tout ce qui touche à l’accueil des demandeurs d’asile. La FCFA et ses organismes membres s’attendent à ce que le ministère et la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR) traitent les dossiers des demandeurs d’asile en tenant compte des besoins de ces communautés.

« L’immigration et la diversité, c’est prioritaire pour nos communautés. Les demandeurs d’asile sont des gens qui peuvent apporter une contribution importante à la vitalité de la francophonie. De son côté, IRCC a des obligations linguistiques qui l’engagent à appuyer cette vitalité. Lors de la crise des réfugiés syriens, ces obligations n’étaient pas sur le radar des fonctionnaires et il faut éviter de répéter cette erreur », souligne le président de la FCFA, Jean Johnson.

Les deux organismes estiment que le gouvernement peut mettre en place des mesures ciblées pour faciliter l’établissement de ces demandeurs d’asile, par exemple par le biais du programme Mobilité francophone.

« Nous savons que le développement de la communauté francophone en contexte minoritaire dépend grandement de l’immigration. De nombreux secteur cherchent vainement des francophones qualifiés pour combler des postes. C’est le cas dans l’enseignement, et d’autres besoins se font sentir dans les secteurs de la santé, des service sociaux et du développement communautaire. Nous voulons jouer un rôle de facilitateur et mettre en contact les employeurs avec ces personnes qui arrivent au pays. C’est pourquoi nous avons lancé un appel au réseau de la francophonie pour créer un répertoire des emplois disponibles au pays », explique le président de l’AFO, Carol Jolin.

Le Comité d’accueil haïtien de la capitale nationale participait à la conférence de presse de ce matin, à laquelle assistaient également d’autres organismes incluant le Conseil économique et social d’Ottawa-Carleton (CESOC), le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) et l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO).

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) est l’organisme rassembleur et la voix politique de la francophonie de l’Ontario. Elle a pour mandat de concerter la collectivité francophone de la province et agit comme porte-parole, entre autres, pour revendiquer les droits des 611 500 Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes.

Déclaration du président de la FCFA à l’occasion de la Fête nationale de l’Acadie

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Fête nationale de l’Acadie :

« En cette année du 150e anniversaire de la Confédération, on ferait une énorme omission si on ne célébrait pas la résilience, la ténacité et le dynamisme du peuple acadien. L’histoire canadienne du dernier siècle et demi, c’est aussi l’histoire d’une Acadie qui s’est bâtie à coups de luttes et de défis, grâce à des générations de militants, de créateurs et d’entrepreneurs.

Avec leur ténacité et leur identité enracinée dans le cœur, les Acadiens et les Acadiennes ont occupé l’espace et se retrouvent maintenant dans toutes les régions du pays. Il existe maintenant des associations acadiennes – et des célébrations du 15 août – au Québec, en Ontario et jusque chez moi en Alberta. Cette présence, en soi, est déjà tout un tintamarre.

Aux Acadiens et aux Acadiennes, je souhaite que cette année la Fête nationale de l’Acadie soit nationale de deux manières : d’abord, bien sûr, parce qu’on célèbre la nation acadienne, mais aussi parce qu’on la célèbre dans toutes les régions du pays. En cette année du 150e anniversaire de la Confédération, je souhaite qu’on inscrive l’Acadie, et le rôle qu’elle a joué et continue de jouer dans la construction de notre pays, là où elle doit être : fermement dans la conscience collective des Canadiens et des Canadiennes.

C’est pourquoi je suis particulièrement content de voir que les célébrations du 15 août incluent, cette année, des événements comme Les Canadiens saluent l’Acadie! dans la région d’Ottawa-Gatineau. Je tiens aussi à féliciter les organisateurs de Grand-Pré 2017, une célébration historique des liens entre le peuple acadien et le peuple Mik’maq, qui a eu lieu cette fin de semaine en Nouvelle-Écosse.

Longue vie à l’Acadie, partout où elle se trouve, et bon 15 août à tous et à toutes. Faites du bruit! »

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Chiffres du recensement sur le français au pays : « Nous ne sommes pas où nous devrions être en 2017 »

Nous n’avons jamais été aussi nombreux à parler français au Canada, mais le poids de la francophonie continue de reculer dans plusieurs régions du pays. Ce que ça nous dit, c’est qu’il faut de l’action immédiatement pour préserver, maintenir et augmenter la présence du français dans toutes les régions du Canada ». C’est ce qu’a déclaré le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, concernant les chiffres du recensement de 2016 sur les langues.

Ces chiffres, publiés ce matin par Statistique Canada, montrent que plus de 2,7 millions Canadiens et Canadiennes vivant à l’extérieur du Québec parlent le français, et un peu plus d’un million l’ont comme première langue officielle. On voit aussi une croissance de la francophonie, notamment, en Alberta et dans les territoires, mais un recul dans toutes les provinces de l’Atlantique sauf Terre-Neuve-et-Labrador, ainsi qu’au Manitoba et en Saskatchewan. Enfin, l’usage du français comme langue prédominante à la maison continue de décliner partout au pays.

« Voir des régions francophones comme la Péninsule acadienne ou l’Est ontarien en difficulté, oui, c’est inquiétant. Voir que le français continue de régresser à la maison, c’est inquiétant. Et même s’il est encourageant de voir la population francophone augmenter dans les grandes villes, encore faut-il que ces gens-là aient accès à des services, des activités, une vie socio-culturelle en français. Ces défis-là, c’est aujourd’hui qu’il faut s’y adresser, et vigoureusement », indique M. Johnson.

La FCFA insiste sur l’importance de mesures d’appui à trois niveaux : maintenir le poids démographique de la francophonie, par un soutien à l’immigration et à la petite enfance ; faire en sorte que les régions où le nombre de francophones décroît deviennent ou redeviennent des endroits où les gens peuvent s’établir et prospérer ; et assurer que les francophones qui s’installent dans les régions métropolitaines y trouvent des services, des activités et une vie socio-culturelle en français.

« Par exemple, il ne faut plus accepter que moins de 2 % des immigrants qui s’installent à l’extérieur du Québec s’intègrent à la communauté francophone. Il ne faut plus accepter que des parents francophones, ne pouvant attendre plus longtemps pour une place, soient forcés d’inscrire leur enfant à la garderie en anglais. Il ne faut plus accepter que des jeunes francophones ou ceux issus de l’immersion s’inscrivent à l’université en anglais parce qu’ils n’ont pas d’autres options », explique M. Johnson.

Pour la FCFA, il n’a jamais été plus important que le prochain plan d’action sur les langues officielles soit une réelle politique de développement global plutôt qu’une liste d’initiatives. « Notre objectif doit être d’assurer que tous ceux et toutes celles qui veulent vivre en français puissent le faire, peu importe leur origine ou leur langue maternelle, peu importe le contexte dans lequel ils vivent. C’est pour ce projet-là qu’on interpelle le Premier ministre Trudeau et la ministre Joly. Il faut un engagement renouvelé envers nos communautés pour qu’on puisse encore parler de dualité linguistique dans 20 ou 30 ans », déclare M. Johnson.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Déclaration du président de la FCFA à la suite du décès de Marie Bourgeois

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante à la suite du décès de Marie Bourgeois, figure emblématique de la francophonie de la Colombie-Britannique.

« J’apprends avec beaucoup de tristesse la disparition d’une militante qui a été un pilier non seulement de la francophonie dans sa province, mais aussi de la francophonie canadienne dans son ensemble.

Outre son engagement comme présidente de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique, directrice générale de la Maison de la francophonie, puis présidente du Conseil scolaire francophone, Marie Bourgeois a longtemps siégé au conseil d’administration de la FCFA. À ce titre, elle a joué un rôle actif, au cours des années 1990, dans la refonte de la gouvernance de la Fédération. Pour sa contribution, tant en Colombie-Britannique qu’au niveau national, elle a reçu notamment l’Ordre du Canada et l’Ordre des francophones d’Amérique.

Nous perdons une grande dame, qui a fait une différence pour l’avancement des droits des francophones. J’offre mes sympathies à sa famille et à ses proches, ainsi qu’à toute la communauté francophone de Colombie-Britannique ».

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

Je m’abonne
aux actualités

de la francophonie canadienne

© 2025 Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada — Tous droits réservés

Politique de confidentialité