Une percée majeure : le Premier ministre s’engage à moderniser la Loi sur les langues officielles

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada était absolument ravie d’entendre le Premier ministre Justin Trudeau s’engager, aujourd’hui à la Chambre des communes, à une modernisation de la Loi sur les langues officielles. Déclarant que la protection des minorités linguistiques fait partie de qui nous sommes comme pays, le Premier ministre a confirmé que le gouvernement s’apprête à moderniser la Loi et travaillera avec les Canadiens et les Canadiennes « pour que ce soit la bonne ».

« Je trouve la déclaration de M. Trudeau vraiment motivante. Encore une fois, il montre qu’il est à l’écoute de nos communautés qui, depuis près d’un an, demandent que la Loi soit revue de fond en comble. Cet engagement du Premier ministre, à peine deux mois après le lancement du Plan d’action pour les langues officielles, ouvre  vraiment la porte à un monde de possibilités pour l’avenir de la dualité linguistique au pays », déclare le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA a dévoilé le 26 mars dernier un mémoire exhaustif présentant sa position sur la modernisation de la Loi. Depuis, un jugement rendu par la Cour fédérale, remettant entre autres en question le rôle du commissaire aux langues officielles et les obligations des institutions fédérales de prendre des mesures positives pour appuyer le développement des minorités de langue officielle, a étayé l’argument pour une refonte complète de la Loi.

« Le jugement de la Cour fédérale a clairement indiqué que c’est au gouvernement d’agir pour renforcer et préciser ce qui se trouve dans la Loi. Le Premier ministre le sait et lance un signal qu’il a l’intention d’agir. C’est une percée majeure et nous serons heureux de travailler avec le gouvernement vers une nouvelle Loi adaptée aux réalités de la francophonie du XXIe siècle », souligne M. Johnson.

La déclaration du Premier ministre survient alors que la FCFA s’apprête à remettre demain son prix Boréal aux sénatrices à la retraite Maria Chaput et Claudette Tardif, qui ont pavé la voie pour ce grand projet de modernisation de la Loi sur les langues officielles.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

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Renseignements :          Serge Quinty, directeur des communications

Tél. : (613) 241-7600, poste 1

Maria Chaput et Claudette Tardif recevront le prix Boréal 2018 de la FCFA

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est heureuse d’annoncer qu’elle honorera la semaine prochaine deux sénatrices à la retraite qui ont consacré leur carrière à l’avancement de la francophonie et des langues officielles. Maria Chaput (Manitoba) et Claudette Tardif (Alberta) recevront toutes deux le prix Boréal de la FCFA à l’occasion d’une réception à Ottawa le 7 juin prochain, au cours des Rencontres nationales de la francophonie 2018.

« Les Rencontres la semaine prochaine ont lieu à un moment où la modernisation de la Loi sur les langues officielles comme priorité prend de plus en plus l’avant-plan. Dans ce contexte, nous voulons reconnaître la ténacité et la vision de deux femmes qui ont, avant nous, poussé très fort pour une refonte de la partie de la Loi qui traite des communications et des services dans les deux langues officielles », explique le président de la FCFA, Jean Johnson.

La sénatrice Tardif a joué un rôle de leadership-clé pour que le Comité sénatorial des langues officielles entreprenne l’étude qu’il mène présentement sur la modernisation complète de la Loi. La sénatrice Chaput avait quant à elle déposé, entre 2010 et 2015, quatre projets de loi successifs pour moderniser les règles sur les communications et les services au public dans la Loi sur les langues officielles.

Natives respectivement de Sainte-Anne-des-Chênes (Manitoba) et de Westlock (Alberta), Maria Chaput et Claudette Tardif ont été toutes deux fortement engagées dans la communauté francophone de leur province avant leur nomination au Sénat.

Le prix Boréal est remis à chaque année par la FCFA à un ou des individus ou à un groupe en reconnaissance d’une contribution marquée au développement et à l’épanouissement des communautés francophones et acadiennes.

 

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Déclaration à l’occasion de la Journée de la francophonie provinciale à Terre-Neuve-et-Labrador

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée de la francophonie provinciale, célébrée aujourd’hui à Terre-Neuve-et-Labrador :

« Les francophones de Terre-Neuve-et-Labrador ont connu au cours de la dernière année des avancées qui ont eu un retentissement dans toute la francophonie canadienne. En novembre dernier, j’ai eu le grand privilège d’être présent à l’inauguration de la deuxième école de langue française à Saint-Jean de Terre-Neuve. Et en mars, l’ouverture de Compas, le tout nouveau service d’accueil et de soutien aux immigrants francophones, a été soulignée lors du grand rassemblement national qu’est la Journée de réflexion sur l’immigration francophone.

Ces avancées sont possibles parce que la communauté franco-terre-neuvienne-et-labradorienne est engagée et déterminée à s’affirmer. Je tiens à saluer aujourd’hui les francophones de la province pour leur ténacité, qui est un exemple inspirant pour tous et toutes les francophones du Canada ».

Réaction de la FCFA au jugement de la Cour fédérale dans la cause de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique

Jugement de la Cour fédérale dans la cause de la FFCB : la preuve que la Loi sur les langues officielles ne fonctionne plus pour les francophones

« Choqué et abasourdi ». Voilà la réaction du président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, à un jugement rendu hier par la Cour fédérale qui remet en cause des éléments majeurs de la Loi sur les langues officielles et le rôle même du Commissaire aux langues officielles.

Dans une décision rédigée par le juge Gascon, la Cour rejette la position de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB) et du Commissaire, qui soutenaient tous deux qu’Emploi et Développement social Canada (EDSC) et la Commission de l’assurance-emploi du Canada avaient manqué à leurs obligations linguistiques en signant une entente de transfert de fonds avec le gouvernement de la Colombie-Britannique en 2008. À la suite de cette entente, la province avait éliminé le financement des centres d’aide à l’emploi francophones.

« Cela fait une décennie qu’on se débat pour faire comprendre aux institutions fédérales ce que ça signifie d’adopter des mesures positives pour appuyer le développement de nos communautés comme le requiert la Loi. Et maintenant, voilà un juge qui nous dit que l’article 41 de la Loi, où figure cette question de mesures positives, n’impose pas d’obligations précises et particulières aux institutions fédérales. C’est absolument renversant », déclare M. Johnson.

Le juge Gascon écrit que l’engagement de prendre « des mesures positives », dont le libellé a été renforcé grâce au sénateur Jean-Robert Gauthier en 2005, devait s’accompagner de règlements qui, dans les faits, n’ont jamais été adoptés par le gouvernement.

« Le juge nous dit que puisque le gouvernement n’a jamais adopté de règlement pour préciser cette obligation de mesures positives, elle demeure générale et imprécise à ce jour. Si c’est le cas, le sénateur Gauthier, qui souhaitait faire de la Loi sur les langues officielles un chien de garde et non un chien de poche, trouverait scandaleuse l’inaction à cet égard », déplore M. Johnson.

Les propos du juge Gascon sur le rôle du Commissaire aux langues officielles qui, selon lui, se limite à être un ombudsman chargé de « résoudre les tensions de manière informelle », on également fait sourciller la FCFA.

Pour la Fédération, ce jugement ne fait que confirmer que la Loi sur les langues officielles dans sa forme actuelle ne fonctionne plus pour les communautés francophones et acadiennes, ni même pour les Canadiens et les Canadiennes dans leur ensemble.

« Ce que nous lisons dans la décision de la Cour fédérale est frustrant, mais en même temps ça nous dit que nous avions raison d’exiger une modernisation pour corriger les faiblesses de la Loi sur les langues officielles. Ce jugement ouvre la porte toute grande au gouvernement pour agir de façon décisive à ce niveau », souligne M. Johnson.

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Déclaration à l’occasion de la Journée de la francophonie yukonnaise

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée de la francophonie yukonnaise.

« Avec près de 14 % de la population qui parle le français, le Yukon est maintenant au troisième rang après le Québec et le Nouveau-Brunswick en termes de taux de bilinguisme. C’est un endroit où la francophonie est en pleine croissance et surtout, où la francophonie est en mouvement. Quand j’ai eu le privilège de visiter le Yukon l’automne dernier, j’ai eu le plaisir de rencontrer une communauté active, engagée, déterminée à inscrire sa place en français.

Et à voir la reconnaissance de plus en plus marquée du français et de la francophonie dans le territoire, les Franco-Yukonnais et les Franco-Yukonnaises réussissent. Je tiens à noter particulièrement la nomination en mars dernier d’Angélique Bernard, ancienne présidente de l’Association franco-yukonnaise, à titre de commissaire du Yukon.

Une francophonie yukonnaise dynamique, c’est un gage d’avenir pour toute la francophonie canadienne. Nous sommes fiers de vous et aujourd’hui, nous vous saluons. »

Messages unilingues anglais du Système national d’alertes au public : la FCFA s’attend à des correctifs immédiats

Des francophones dans plusieurs régions du pays ont reçu des messages unilingues anglais sur leur cellulaire lors des tests du Système national d’alertes au public (SNAP) effectués cette semaine. La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada juge cette situation inacceptable et exige des correctifs immédiats pour garantir que tous les citoyens et toutes les citoyennes, peu importe où ils se trouvent au pays, reçoivent des alertes dans les deux langues officielles en cas de danger imminent.

« On parle d’un système national d’alertes au public, dans lequel le gouvernement fédéral joue un rôle de partenaire. Pour moi, il est inconcevable que des francophones reçoivent des alertes uniquement en anglais. Envoyer des alertes dans les deux langues officielles devrait être un réflexe, et dans des situations où il y a un danger, il ne doit pas y avoir de citoyens ou de citoyennes de seconde classe », commente le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA entend intervenir d’ici la fin de la semaine auprès de deux institutions fédérales qui jouent un rôle dans la mise en œuvre du SNAP, soit Sécurité publique Canada et le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). La Fédération estime que ces institutions doivent assurer le respect, par les provinces, les territoires et les opérateurs du secteur privé engagés dans le projet, des obligations linguistiques du gouvernement fédéral.

« On comprend bien que cette période de tests doit permettre de corriger les failles du Système. Nous nous attendons à ce que Sécurité publique Canada et le Conseil fassent un suivi serré pour assurer que ces correctifs aient lieu maintenant, et non pas après une urgence réelle où l’on se sera rendu compte trop tard qu’on aurait dû avertir la population dans les deux langues officielles », déclare M. Johnson.

La FCFA encourage par ailleurs les citoyens et les citoyennes qui ont reçu des messages-tests unilingues à déposer une plainte au Commissariat aux langues officielles.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

 

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