Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes : une programmation participative, du 12 au 17 juin

QUÉBEC, le 11 avril 2021 /CNW Telbec/ – La ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Mme Sonia LeBel, et le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, M. Jean Johnson, annoncent, aujourd’hui, que le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes aura lieu du 12 au 17 juin 2021 et que l’auteur-compositeur-interprète Jean-François Breau agira comme porte-parole de ce grand rendez-vous.

En plus de marquer le début de ce qui est souhaité comme une nouvelle ère de cette relation entre le Québec et la francophonie canadienne, le Sommet sera également le point culminant de la démarche du gouvernement du Québec en vue du renouvellement de la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne, qui se voudra encore plus ancrée dans l’action. Forte du leadership du Québec en soutien à la francophonie canadienne, cette politique reposera sur des valeurs de solidarité, de justice, d’équité, de diversité et de collaboration.

Rappelons que le projet de Sommet est né d’une volonté commune du gouvernement du Québec et de la FCFA de se rapprocher et de créer une nouvelle solidarité francophone, notamment pour mieux protéger et promouvoir la place du français partout au CanadaLe Sommet, qui se tiendra virtuellement, rassemblera des centaines de personnes issues des sociétés civiles du Québec et des autres provinces et des territoires, en vue de créer des occasions de collaboration sur les plans politique, économique, social et communautaire. L’objectif est de se donner, ensemble, des moyens d’action concrets en vue de renouveler la relation entre les Québécois et les francophones et francophiles ailleurs au Canada.

Les possibilités offertes par le virtuel permettront à de nombreuses personnes et organisations intéressées par ce rapprochement de prendre part aux activités. Le Sommet débutera ainsi par des séances d’échanges sur les enjeux historiques et actuels du rapprochement entre le Québec et la francophonie canadienne, qui se dérouleront le samedi 12 juin et qui seront ouvertes au public. Par la suite, du 14 au 16 juin, six ateliers thématiques de coconstruction permettront aux représentants d’organismes sélectionnés du Québec et de la francophonie canadienne de dessiner ensemble ce que devrait être le rapprochement. Le Sommet se terminera le 17 juin, avec plusieurs activités de bilan qui viseront à transformer les conversations en engagements concrets. Ces dernières seront ouvertes au public. Le Sommet se terminera sur une note festive, le soir du 17 juin, au son des accents musicaux de toutes les francophonies canadiennes : une émission spéciale de Belle et Bum sera présentée en primeur à toutes les personnes qui auront participé au Sommet. Cette émission sera ensuite diffusée à l’automne 2021 sur les ondes de Télé-Québec.

Le grand public aura aussi la possibilité de participer à des activités sur le thème du rapprochement qui seront organisées par le Centre de la francophonie des Amériques (CFA), en mai et en juin. Par ailleurs, le Sommet s’associera à plusieurs activités partenaires, la plupart également ouvertes au grand public, qui contribueront à animer la conversation. Ces activités seront annoncées sur le site Internet du Sommet. De plus, Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) offriront aux participantes et participants jeunesse invités au Sommet une activité de formation sur le vivre ensemble.

Citations :

« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je confirme la tenue du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes, de façon virtuelle, du 12 au 17 juin 2021. Avoir Jean-François Breau comme porte-parole est d’ailleurs un honneur et un privilège. Il est primordial de poursuivre le dialogue entre le Québec et les francophonies canadiennes à un moment où la résilience et la solidarité se révèlent d’autant plus essentielles pour nos communautés. Je l’ai toujours dit : la francophonie est un investissement, et non une dépense. Profitons donc de la tenue de ce sommet pour échanger de manière franche et constructive afin de faire naître de nouvelles collaborations, plus nécessaires que jamais, entre les Québécois et les francophones et francophiles de partout au Canada. N’ayons pas peur d’avoir de grandes ambitions de solidarité francophone. Les forces vives du Québec et des communautés francophones canadiennes sont capables de choses merveilleuses si elles travaillent ensemble! »

Sonia LeBel, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne

« Les derniers mois ont montré à quel point le français est vulnérable partout, y compris au Québec. Il n’a jamais été plus pertinent de parler de rapprochement : au-delà de nos réalités spécifiques, nous partageons, tous et toutes, la même détermination d’affirmer la place de notre langue et de la transmettre aux générations futures. Nous avons tout avantage à travailler ensemble vers cet objectif. Malgré la pandémie, les Québécois et les Québécoises, comme les francophones ailleurs au pays, ont trouvé des manières de se rassembler virtuellement pour des occasions comme la Saint-Jean-Baptiste ou la Fête nationale de l’Acadie. De la même manière, nous nous rassemblerons en juin 2021. »

Jean Johnson, président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada

« C’est avec une immense fierté que j’ai accepté le rôle de porte-parole du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes. Étant moi-même acadien d’origine, j’ai la conviction profonde que les communautés francophones canadiennes doivent se retrouver autour de grands projets et avoir une vision commune pour assurer la pérennité de notre riche héritage. En plus des activités de rapprochement, et malgré les contraintes exceptionnelles, le Sommet sera aussi une occasion de fêter et de célébrer la francophonie en musique. Je vous invite donc à participer en grand nombre et à vous joindre à moi virtuellement lors des festivités de juin! »

Jean-François Breau, porte-parole

Pour en savoir plus, consultez le site du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes.

Pour participer à la première phase des consultations, en vue de l’élaboration de la prochaine Politique du Québec en matière de francophonie canadienne, rendez-vous sur la plateforme en ligne d’ici le 20 avril 2021. Certaines de vos idées pourraient être abordées lors du Sommet.

La FCFA lance un appel de candidatures pour trois prix de reconnaissance

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada annonce aujourd’hui une refonte majeure du Prix Boréal, remis annuellement depuis 1995 pour reconnaître une contribution exceptionnelle à la francophonie. La FCFA remettra désormais trois Prix Boréal, dans les catégories leadership, inclusion et rapprochement.

« C’est la première fois en 26 ans qu’on revoit en profondeur ce qu’est le Prix Boréal, et on le fait parce que la francophonie a progressé et s’est transformée. Il faut reconnaître la place, notamment, qu’occupe la diversité au sein de notre francophonie, et notre souci d’inclure pleinement cette diversité », souligne le président de la FCFA, Jean Johnson.

Le Boréal leadership sera remis, comme par le passé, à une personne ou une organisation qui s’est distinguée par sa contribution à l’épanouissement des communautés francophones et acadiennes. Un second Boréal reconnaîtra, pour sa part, une personne ou une organisation qui a contribué à la promotion de l’inclusion au sein de la francophonie. Le Boréal rapprochement, enfin, honorera une contribution à la création de liens entre les communautés francophones et acadiennes et le Québec ou d’autres composantes de la société canadienne.

Autre nouveauté, les organismes non-membres de la FCFA pourront désormais soumettre des candidatures aux Prix Boréal. La Fédération lance d’ailleurs aujourd’hui son appel pour l’édition 2021 : les intéressés et intéressées peuvent soumettre une candidature d’ici le 5 mai en visitant la page www.fcfa.ca/prix-boreal.

Priorités pour la francophonie : atténuer l’impact de la pandémie, miser sur l’inclusion, contrer le racisme

Ottawa (Ontario) 19 mars 2021 – « Les discussions cette semaine ont montré à quel point la pandémie a eu un impact sur l’immigration francophone et sur les gens les plus vulnérables dans nos communautés, en particulier les minorités visibles. Nous avons du travail à faire, au niveau du recrutement mais aussi de l’inclusion et de la lutte contre le racisme contre les personnes noires”. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, au terme du 14e Symposium annuel sur l’immigration francophone. Cet événement, anciennement appelé la Journée de réflexion sur l’immigration francophone, avait lieu pour la première fois en mode virtuel. Près de 300 représentantes et représentants des communautés, du milieu de la recherche et des gouvernements y participaient à chaque jour depuis lundi.

La thématique du Symposium portait principalement sur comment la pandémie a révélé au grand jour la fragilité des minorités, mais il a aussi été question d’inclusion et de lutte contre le racisme individuel et systémique.  Les participants et participantes ont ainsi réfléchi aux manières de  favoriser la cohésion communautaire dans un contexte de diversité en relevant les défis dévoilés par la pandémie.

« Ces enjeux d’inclusion et de lutte au racisme, il faut les ramener encore et encore au cœur des discussions dans nos communautés. On a d’ailleurs entendu très clairement, au cours du Symposium, que les francophones sont prêts à passer à l’action en ce sens, que ce soit au niveau des définitions qu’on utilise pour parler de qui fait partie de notre francophonie, des mots qu’on choisit, et surtout des comportements qu’on adopte envers l’autre”, explique M. Johnson.

À la veille de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, ce 21 mars, la FCFA lance un appel aux communautés francophones et acadiennes à renforcer leur engagement et leurs actions pour contrer la discrimination raciale systémique.

 

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

 

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Renseignements :         Serge Quinty, directeur des communications

Tél. : (613) 241-7600, poste 1

communications@fcfa.ca

FCFA Welcomes Minister Joly’s Blueprint for Official Languages Overhaul

The Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, the national voice of Canada’s French-speaking minority communities, is very satisfied with the blueprint made public today by Economic Development and Official Languages Minister Mélanie Joly for an overhaul of Canada’s official languages policies. The FCFA hopes that the government will move swiftly to convert the proposals in this white paper into a bill to modernize the Official Languages Act.

The document, entitled English and French: Towards a Substantive Equality of Official Languages in Canada, features several proposals, including enshrining the Court Challenges Program into the Act, as well as the right to be heard in the official language of one’s choice without an interpreter before the Supreme Court. The document also includes key priorities for the FCFA, such as making the Treasury Board responsible for global oversight of the implementation of the Act, as well as a government obligation to adopt a policy to foster immigration to Francophone minority communities.

“These, and other measures in the proposed reforms would have a transformative impact on the country and on our official languages. It’s a moment of pride for the FCFA, because a lot of our proposals were included in the document and we’re happy with the work we did to get to that point. We also want to acknowledge the work by Minister Joly and her team – we feel like our voices were heard and our message understood,” says FCFA President Jean Johnson.

The FCFA is also pleased to see the government acknowledge the specific status and vulnerability of French, which requires protection and promotion to achieve substantive equality of our two official languages.

The FCFA is committed to working with the government to clarify key elements in the document, such as how the specificities of the country’s various language regimes will be recognized, and move toward a bill to modernize the Official Languages Act.

La FCFA accueille positivement le document de réforme des langues officielles de la ministre Joly

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est très satisfaite des orientations présentées dans le document de réforme publié aujourd’hui par la ministre du Développement économique et des Langues officielles, l’honorable Mélanie Joly. La FCFA souhaite maintenant que le gouvernement puisse avancer rapidement, avec ce document, vers un projet de loi pour moderniser la Loi sur les langues officielles.

Le document, intitulé Français et anglais : vers une égalité réelle des langues officielles au Canada, propose notamment d’enchâsser dans la Loi le Programme de contestation judiciaire, ainsi que le droit d’être entendu en français devant la Cour suprême sans l’aide d’un interprète. Le document inclut d’autres demandes mises de l’avant par la FCFA, comme la désignation du Conseil du Trésor comme agence centrale chargée de la mise en œuvre de la Loi, ainsi que l’obligation pour le gouvernement d’adopter une politique en matière d’immigration au bénéfice des communautés francophones et acadiennes.

« On trouve dans ce document des mesures qui auront un effet transformateur sur le pays et sur la dualité linguistique. Et pour nous à la FCFA, c’est un moment de grande fierté, parce qu’on reconnaît dans le document plusieurs de nos propositions et nous sommes fiers du travail acharné que nous avons fait pour en arriver à ce résultat. On salue également la ministre Joly et son équipe, parce qu’on a le sentiment d’avoir été entendus et compris », souligne le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA se réjouit également de voir le gouvernement reconnaître le statut particulier du français comme langue vulnérable ayant besoin de mesures spécifiques de protection et de promotion, afin d’atteindre l’égalité réelle des deux langues officielles.

La Fédération est engagée à travailler avec le gouvernement afin de préciser certains éléments du document de réforme, notamment sur la reconnaissance des spécificités des différents régimes linguistiques au pays, en vue de passer à la prochaine étape, soit un projet de loi pour moderniser la Loi sur les langues officielles.

CBC/Radio-Canada : la FCFA insiste sur la création d’un deuxième centre de production national

« Tant que les décisions sur ce qui est d’importance nationale se prendront uniquement à Montréal, le changement de culture dont nous avons besoin n’aura pas lieu ». C’est ce qu’a déclaré le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, cet après-midi, aux audiences publiques sur le renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada. Comparaissant devant le CRTC, la FCFA a insisté sur l’importance, pour Radio-Canada, de créer un deuxième centre de production national ailleurs qu’au Québec.

« Les communautés francophones et acadiennes ne sont pas visibles dans les émissions et nouvelles nationales de Radio-Canada. Les sujets, l’angle de traitement, les intervenants et les intervenantes sont choisis en fonction du milieu que connaissent les équipes de production nationales, et en ce moment c’est largement Montréal. Ça fait des décennies qu’on en parle », a déploré M. Johnson.

La FCFA a également appelé le CRTC à réglementer les activités de Radio-Canada sur les plateformes numériques, ce que le Conseil ne fait pas à l’heure actuelle. Elle a aussi souligné l’importance pour Radio-Canada de ne pas sous-estimer le défi auquel elle fait face pour attirer les jeunes des communautés francophones et acadiennes.

« Comme la Fédération de la jeunesse canadienne-française l’a très bien dit devant le CRTC la semaine dernière, les jeunes perçoivent Radio-Canada comme le média de leurs parents. À notre avis, ça doit être un drapeau rouge pour la société d’État. Nos jeunes ont besoin d’avoir accès à du contenu qui leur ressemble, dans un français qui leur ressemble », explique M. Johnson.

La FCFA était la dernière intervenante à comparaître devant le CRTC lors de ces audiences publiques. Elle en a profité pour livrer un message fort sur les attentes, non pas uniquement des francophones, mais de l’ensemble des Canadiens et des Canadiennes par rapport au diffuseur public.

« Les attentes envers CBC/Radio-Canada sont élevées parce que son rôle est si crucial. Dans un contexte social marqué par la fragmentation, elle est un point de rencontre national qui peut permettre aux Canadiens et aux Canadiennes de se voir, de se connaître, de se comprendre. Jamais ce rôle n’a-t-il été aussi important », a déclaré M. Johnson.

Lire la présentation de la FCFA au CRTC

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