La FCFA devient un organisme accrédité auprès de l’OIF

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est fière d’annoncer qu’elle a obtenu une accréditation à titre d’organisme au statut consultatif auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie. À ce titre, la FCFA devient membre de la Conférence des organisations internationales non-gouvernementales (COING) de la Francophonie et participe à l’Assemblée plénière de ce regroupement qui a lieu aujourd’hui.

« Nos communautés ont beaucoup à contribuer à la Francophonie internationale, que ce soit en termes de savoir-faire, d’expériences et de surtout de principes sur comment nous pouvons faire du français une langue de diversité, d’inclusion, de solidarité et de justice sociale », commente la présidente de la FCFA, Liane Roy.

Dans un monde qui comptera 750 millions de francophones à l’horizon de 2050, la FCFA estime essentiel que la francophonie canadienne s’investisse pleinement à l’international pour renforcer l’avantage canadien en matière de dualité linguistique, tant en termes de collaborations économiques et d’échanges culturels que de mobilité étudiante et de la main-d’œuvre.

« L’ouverture de la francophonie à l’international, c’est gagnant-gagnant. C’est une belle occasion de mettre en valeur nos communautés comme espaces de vie en français et de partager tout ce qu’on a appris en matière de vivre-ensemble, de développement et de gouvernance dans un contexte minoritaire et de mise en réseau d’organismes et d’institutions », explique Mme Roy.

La COING regroupe 130 organisations francophones des quatre coins de la planète.

La FCFA félicite le nouveau chef du Parti conservateur du Canada

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante à la suite de l’élection du nouveau chef du Parti conservateur et chef de l’Opposition officielle :

« Je tiens à féliciter Pierre Poilievre pour sa victoire dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada. M. Poilievre devient par le fait même chef de l’Opposition officielle et à ce titre la FCFA tient à lui offrir toute sa collaboration pour l’avancement du français et de la dualité linguistique au pays.

Je suis encouragée par les propos tenus samedi soir par M. Poilievre sur son attachement personnel à la langue française. Nous espérons que l’excellente collaboration établie avec le Parti conservateur sur la question de la modernisation de la Loi sur les langues officielles se poursuivra. Je suis certaine de trouver en M. Poilievre un allié pour une Loi efficace, efficiente, qui met réellement le gouvernement au service de la population.

C’est avec plaisir que nous rencontrerons M. Poilievre pour discuter de ces questions avec lui dès que possible ».

Déclin du français : « Ce que le gouvernement promet de faire depuis des années, il doit le faire immédiatement

L’érosion du français au pays se poursuit. C’est ce qui se dégage, pour la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, des données linguistiques du recensement de 2021, publiées aujourd’hui par Statistique Canada. Pour la Fédération, ces données montrent l’urgence pour le gouvernement fédéral de tenir sa promesse d’agir pour protéger et promouvoir le français partout au pays.

« Nous sommes 2 790 300 à parler le français dans neuf provinces et trois territoires. C’est une légère augmentation de 49 000 comparativement à 2016. Mais si le gouvernement fédéral avait atteint ses cibles en immigration francophone depuis 2008, nous serions au moins 2 860 000. C’est ce qui est frustrant : rien de ce qu’on voit aujourd’hui n’était inévitable », déplore la présidente de la FCFA, Liane Roy.

Les données linguistiques recèlent quelques éléments positifs, comme une croissance du taux de bilinguisme et du français comme langue parlée à la maison en Colombie-Britannique et au Yukon. Elles montrent également une évolution importante au niveau de la langue maternelle : si moins de personnes déclarent avoir le français comme langue maternelle unique, elles sont 76 000 à déclarer le français et l’anglais ou encore le français et une autre langue comme langues maternelles.

Toutefois, comme il était prévisible, le poids démographique de la francophonie est en baisse et l’apprentissage et l’utilisation du français piétinent dans plusieurs régions du pays. La croissance du nombre absolu de francophones a considérablement ralenti par rapport aux recensements précédents.

« En 2019, le gouvernement s’est engagé formellement à protéger le français partout au pays. Le temps d’agir, c’est maintenant. Il faut que le prochain Plan d’action pour les langues officielles soit véritablement un plan de relance pour la francophonie. Il faut une cible de rattrapage et de réparation en matière d’immigration francophone. Il faut une Loi sur les langues officielles modernisée qui vise la promotion et l’égalité du français avec l’anglais partout au pays », martèle Mme Roy.

 

Déclaration à la suite du décès de Gisèle Lalonde

Gisèle Lalonde recevant le prix Boréal de la FCFA en 2000

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante en réaction au décès de la légendaire militante franco-ontarienne Gisèle Lalonde :

« L’Histoire produit, quelques fois par génération, de ces personnes qui répondent à l’appel d’une lutte ou d’une cause avec un feu, une passion, une détermination hors du commun, un leadership qui mobilise toute une population. Gisèle Lalonde était déjà une militante franco-ontarienne engagée lorsque qu’elle est devenue la voix de SOS Monfort. Le grand rassemblement du 22 mars 1997, et les années de lutte qui ont suivi pour sauver l’hôpital Montfort, l’ont rendue légendaire, plus grande que nature.

Gisèle Lalonde n’est plus avec nous, mais le grand cri de ralliement qu’elle a lancé, Montfort, fermé, jamais! demeure et résonne toujours comme un appel à l’action pour tous et toutes les francophones déterminés à vivre et à s’affirmer en français, à demander le respect de leurs droits.

Au nom de la FCFA, j’offre mes condoléances aux proches de Gisèle Lalonde. L’ensemble de la francophonie canadienne partage leur deuil ».

Un nouveau conseil d’administration à l’image d’une francophonie ouverte et diversifiée

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a fait aujourd’hui un grand pas vers un meilleur reflet de la francophonie de 2022 dans ses structures de décision. Les 21 membres se sont donné un nouveau conseil d’administration formé de neuf individus engagés à l’image de la diversité culturelle et géographique de la francophonie. Ce conseil d’administration est également paritaire.

Le Franco-Ontarien Yves-Gérard Méhou-Loko a été élu à la vice-présidence. Présentement commissaire en équité et droits de la personne au Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CÉPÉO), M. Méhou-Loko a aussi été chef des enquêtes au Commissariat aux services en français de l’Ontario.

Mylène Lapierre, actuellement présidente et directrice-générale pour les Comptables professionnels agréés du Nouveau-Brunswick (CPA NB) a été élue par acclamation au poste de trésorière.

Les six autres nouvelles élues et nouveaux élus au conseil d’administration sont :

  • Martine Béland (Nouvelle-Écosse)
  • Ibrahima Diallo (Manitoba)
  • Nour Enayeh (Colombie-Britannique)
  • Justin Johnson (Manitoba)
  • Marie-Pierre Lavoie (Colombie-Britannique)
  • Marguerite Tölgyesi (Yukon)

Ces administratrices et administrateurs se joignent à la présidente de la FCFA, Liane Roy, qui poursuit son mandat entamé en 2021.

La FCFA tient à remercier chaleureusement les membres sortants du bureau de direction, soit le vice-président Patrick Naud, la trésorière Colleen Soltermann, Lily Crist (représentante des organismes nationaux) et Denis Simard (représentant des organismes porte-parole).

La FCFA réagit au rapport annuel du commissaire aux langues officielles

« Encore une fois, comme à chaque année depuis des décennies, le rapport annuel du commissaire fait état de multiples entorses au français. Sauf que le raz-de-marée de plus de 5 000 plaintes montre clairement, cette fois, que les francophones s’impatientent ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, en réaction au rapport annuel déposé par le commissaire aux langues officielles Raymond Théberge ce matin.

Pour la FCFA, le rapport illustre à quel point l’adoption du projet de loi C-13, pour moderniser la Loi sur les langues officielles, est un enjeu pressant. Entre autres, le commissaire y consacre plusieurs paragraphes sur les impacts de l’unilinguisme de hauts dirigeants d’institutions et d’entreprises fédérales comme Air Canada, avant de rappeler que les pouvoirs dont il dispose présentement pour intervenir sont nettement insuffisants.

« Le commissaire reconnait lui-même que rien n’a changé à Air Canada depuis le rapport spécial de Graham Fraser sur Air Canada il y a quelques années. Et le fait que ses pouvoirs se limitent essentiellement à formuler des recommandations que les institutions fédérales sont libres de suivre ou d’ignorer en tout impunité est certainement problématique », commente Mme Roy.

Le commissaire se félicite également du jugement de la Cour d’appel fédérale qui, plus tôt cette année, a rétabli une interprétation forte des obligations des institutions fédérales d’adopter des mesures positives en appui au développement des minorités de langue officielle, invalidant ainsi un jugement précédent qui avait vidé ces obligations de tout leur sens. Pour la FCFA, ce jugement montre toutefois qu’il appartient au Parlement de clarifier ces obligations au niveau politique, avec la modernisation de la Loi, pour que les tribunaux n’aient plus à le faire.

« Tant que la Loi ne sera pas modernisée, les entorses au français et le manque de respect envers ceux et celles qui le parlent continueront. À chaque jour qui passe sans que l’on adopte le projet de loi C-13, le coût social augmente », déplore Mme Roy.

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