La FCFA plaide pour une cible plus élevée et des mesures spécifiques en immigration francophone

« Soyons clairs : si nous voulons atteindre nos objectifs en immigration francophone, la stratégie à adopter ne peut ressembler à celle que nous avons utilisée par le passé. Il nous faut un nouveau point de départ ». C’est ce qu’a déclaré le vice-président de la FCFA, Yves-Gérard Méhou-Loko, devant des parlementaires ce matin. La FCFA comparaissait au Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes dans le cadre de son étude sur l’accroissement de l’immigration francophone au Canada.

La FCFA a réitéré l’importance d’adopter une cible de rattrapage en matière d’immigration francophone, soit 12 % dès 2024, croissant à 20 % en 2036. Cela permettrait de rétablir le poids démographique des communautés francophones et acadiennes à ce qu’il était en 2001. Pour atteindre une telle cible, la FCFA propose une transformation de la manière de faire de l’immigration francophone, incluant :

  • La création d’un programme francophone spécifique en matière d’immigration économique, et de volets francophones dans les catégories du regroupement familial, des réfugiés et du Programme des candidats des provinces et territoires.
  • Un effort de promotion et de recrutement accru dans les pays-sources francophones, particulièrement en Afrique subsaharienne.
  • La levée des obstacles à l’obtention de visas par les étudiants internationaux et étudiantes internationales francophones.
  • Une passerelle permanente permettant aux travailleurs et travailleuses temporaires de passer à la résidence permanente.

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Déclaration à l’occasion du Mois de la fierté

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner le Mois de la fierté :

« En ce début du Mois de la fierté, je tiens à affirmer la solidarité de la FCFA avec les communautés 2ELGBTQI+. Ce mois nous rappelle que nous devons travailler vers une francophonie où les individus peuvent vivre toutes leurs identités. Après tout, les défis 2ELGBTQI+ ne sont pas extérieurs à la francophonie : quand une personne de la diversité sexuelle et/ou de genre n’a pas accès aux ressources, au soutien et à des espaces positifs et inclusifs qu’elle recherche en français, cela devient un enjeu francophone.

Être solidaire des communautés 2ELGBTQI+ est aussi une question de justice et d’équité pour tous et toutes. C’est d’autant plus important que leurs droits sont des droits humains qui, à plusieurs endroits dans le monde, sont sous attaque.

Pendant ce mois et à tous les jours, j’invite les francophones, les Acadiens et les Acadiennes à prendre le temps d’écouter, de comprendre, de célébrer et d’élever les voix des communautés 2ELGBTQI+ ».

Déclaration à l’occasion de la Journée de la francophonie yukonnaise

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée de la francophonie yukonnaise, célébrée aujourd’hui :

« Les données du recensement de 2021 ont confirmé le statut de la francophonie yukonnaise comme l’une des col

lectivités de langue française qui croissent le plus vite au pays. Moderne, diversifiée, soutenue par un réseau associatif engagé, la communauté franco-yukonnaise est une illustration de tout le potentiel qui existe en francophonie canadienne en matière de prise en charge, de vivre-ensemble et de faire communauté ensemble.

Je suis heureuse de souhaiter une excellente Journée de la francophonie yukonnaise à tous ceux et toutes celles qui partagent un attachement à la langue française au Yukon. Je tiens, enfin, à saluer le leadership communautaire fort de l’Association franco-yukonnaise ».

Déclaration à l’occasion du Mois de la francophonie à Terre-Neuve-et-Labrador

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante en réaction à la proclamation, par le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du mois de mai comme Mois de la francophonie provinciale :

« C’est avec beaucoup de fierté que nous avons appris que le mois de mai 2023 a été proclamé Mois de la francophonie provinciale à Terre-Neuve-et-Labrador. Alors que le mouvement communautaire francophone de la province fête ses 50 ans, c’est une très belle marque de reconnaissance à une francophonie vieille de 500 ans. Et quand un gouvernement provincial reconnait ainsi sa communauté francophone, c’est toute la francophonie canadienne qui en bénéficie. De tels gestes font avancer le statut du français partout au pays.

Je salue la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador ainsi que l’ensemble des francophones de la province et je leur souhaite, à tous et à toutes, un excellent mois de célébrations ».

Déclaration concernant l’adoption du projet de loi C-11

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante concernant l’adoption du projet de loi C-11 :

« L’adoption de C-11 est l’aboutissement de plusieurs années visant à moderniser la Loi sur la radiodiffusion. Les communautés francophones et acadiennes en sortent gagnantes avec, notamment, des énoncés sur la prise en compte de leurs intérêts, l’appui à la production et la diffusion d’émissions originales reflétant leurs réalités et, surtout, les obligations de consultation du CRTC à leur endroit.

À cet égard, la nouvelle loi inclut une approche de consultation très exhaustive dont on espère qu’elle transformera la relation des communautés avec le CRTC et qu’elle fera école en ce qui a trait à la manière dont d’autres institutions fédérales s’acquittent de leurs obligations linguistiques.

La FCFA tient à saluer le rôle de leadership de la Fédération culturelle canadienne-française, qui a porté avec ténacité le drapeau des communautés francophones et acadiennes dans le processus législatif entourant le projet de loi C-11 ».

La FCFA au Parlement : plaidoyer pour les services à la petite enfance en français

« Nous sommes ici pour donner une voix aux parents de ces enfants qui, souvent, doivent faire des choix déchirants à cause du manque criant de places en garderie en français ». C’est ce qu’a déclaré le directeur général de la FCFA du Canada, Alain Dupuis, devant des parlementaires chargés d’étudier le projet de loi C-35, qui porte sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants.

C’est en compagnie de la Commission nationale des parents francophones (CNPF) que la FCFA comparaissait, cet après-midi, au Comité permanent des Ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées. Les deux organismes ont décrit les impacts du manque de services à la petite enfance en français sur la vitalité des communautés francophones et acadiennes.

« Pour trop de parents, il vient un moment où ils ne peuvent plus attendre. Le plus souvent, ils doivent se résoudre à inscrire leur enfant à une garderie de langue anglaise.

Le manque de services à la petite enfance en français est donc un facteur d’assimilation », a déclaré le directeur général de la FCFA.

Le Canada compte 141 635 enfants ayants droit à l’éducation en français en milieu minoritaire. Or, le nombre de places autorisées en garderie en français ne permet de servir que 20 % de ces enfants. Le directeur général de la CNPF, Jean-Luc Racine, a indiqué que le problème se situe au niveau des accords avec les provinces et territoires sous le Programme national de garderies :

« Les plans provinciaux et territoriaux encadrent peu l’accès aux garderies en français. On se retrouve ainsi avec des situations comme celle de l’Alberta, où seulement 19 des 1 500 nouvelles places en garderie iront à la communauté francophone. Tandis qu’au Nouveau-Brunswick, seule province officiellement bilingue au pays, seulement 300 places sur les 1 900 créées seront en français ».

La FCFA et la CNPF ont demandé que le projet de loi soit modifié pour :

  • Reconnaitre spécifiquement les réalités des communautés de langue officielle en situation minoritaire;
  • Inclure des dispositions spécifiques de financement ayant trait aux services de garde de langue française en milieu minoritaire;
  • Inclure une représentation des communautés francophones en situation minoritaire au sein du conseil consultatif prévu par le projet de loi.

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