Déclaration concernant l’adoption du projet de loi C-11

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante concernant l’adoption du projet de loi C-11 :

« L’adoption de C-11 est l’aboutissement de plusieurs années visant à moderniser la Loi sur la radiodiffusion. Les communautés francophones et acadiennes en sortent gagnantes avec, notamment, des énoncés sur la prise en compte de leurs intérêts, l’appui à la production et la diffusion d’émissions originales reflétant leurs réalités et, surtout, les obligations de consultation du CRTC à leur endroit.

À cet égard, la nouvelle loi inclut une approche de consultation très exhaustive dont on espère qu’elle transformera la relation des communautés avec le CRTC et qu’elle fera école en ce qui a trait à la manière dont d’autres institutions fédérales s’acquittent de leurs obligations linguistiques.

La FCFA tient à saluer le rôle de leadership de la Fédération culturelle canadienne-française, qui a porté avec ténacité le drapeau des communautés francophones et acadiennes dans le processus législatif entourant le projet de loi C-11 ».

Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028: un investissement majeur pour s’adresser au déclin du français

Le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028, dévoilé ce matin, se démarque par le caractère historique des sommes investies par le gouvernement fédéral pour remettre la francophonie sur le chemin de la croissance. La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada salue cet engagement substantiel et note avec satisfaction l’arrimage entre les axes du Plan et les priorités des francophones.

« C’est une grande fierté de lire le Plan et d’y voir le résultat de la mobilisation et des messages portés par nos communautés. Le gouvernement consacre un effort majeur pour s’adresser aux défis reliés au déclin du français, avec un Plan comportant 1,4 milliard $ en nouveaux investissements globaux en langues officielles », commente la présidente de la FCFA, Liane Roy.

Le réseau de la FCFA s’est consacré, au cours de la dernière année, à faire valoir l’importance de faire du prochain plan d’action pour les langues officielles un véritable plan de relance pour la francophonie, articulé sur quatre priorités : le soutien aux organismes, l’immigration francophone, l’éducation et l’accès aux services en français. La Fédération a par ailleurs publié, à l’automne 2022, un mémoire décrivant l’état de santé très précaire du réseau associatif de la francophonie.

Sur cette question, la FCFA reconnait que le gouvernement a fait un bout de chemin, avec des fonds additionnels de l’ordre de 62,5M $ pour le financement de base des organismes francophones. Ces montants restent cependant bien en-deçà de ce qui est nécessaire pour consolider les capacités de ces organismes à long terme, considérant les défis structurels majeurs auxquels ils font face. « Le Plan offre un début de solution, mais on reste inquiets pour les capacités de nos organismes et on va continuer à collaborer vers des solutions durables », déclare Mme Roy.

Dans la perspective de cibles plus élevées en immigration francophones, les investissements majeurs du Plan à ce niveau devraient aussi donner aux communautés davantage de moyens pour le recrutement, l’accueil, l’établissement, l’intégration et l’inclusion d’un nombre plus grand d’immigrants et d’immigrantes d’expression française.

La FCFA note que les provinces et les territoires recevront des sommes importantes, en vertu du Plan d’action, pour l’éducation et la prestation de services en français. La Fédération et ses membres tiennent à faire partie de la conversation, à être consultées et à collaborer avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour l’investissement de ces fonds.

La FCFA au Parlement : plaidoyer pour les services à la petite enfance en français

« Nous sommes ici pour donner une voix aux parents de ces enfants qui, souvent, doivent faire des choix déchirants à cause du manque criant de places en garderie en français ». C’est ce qu’a déclaré le directeur général de la FCFA du Canada, Alain Dupuis, devant des parlementaires chargés d’étudier le projet de loi C-35, qui porte sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants.

C’est en compagnie de la Commission nationale des parents francophones (CNPF) que la FCFA comparaissait, cet après-midi, au Comité permanent des Ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées. Les deux organismes ont décrit les impacts du manque de services à la petite enfance en français sur la vitalité des communautés francophones et acadiennes.

« Pour trop de parents, il vient un moment où ils ne peuvent plus attendre. Le plus souvent, ils doivent se résoudre à inscrire leur enfant à une garderie de langue anglaise.

Le manque de services à la petite enfance en français est donc un facteur d’assimilation », a déclaré le directeur général de la FCFA.

Le Canada compte 141 635 enfants ayants droit à l’éducation en français en milieu minoritaire. Or, le nombre de places autorisées en garderie en français ne permet de servir que 20 % de ces enfants. Le directeur général de la CNPF, Jean-Luc Racine, a indiqué que le problème se situe au niveau des accords avec les provinces et territoires sous le Programme national de garderies :

« Les plans provinciaux et territoriaux encadrent peu l’accès aux garderies en français. On se retrouve ainsi avec des situations comme celle de l’Alberta, où seulement 19 des 1 500 nouvelles places en garderie iront à la communauté francophone. Tandis qu’au Nouveau-Brunswick, seule province officiellement bilingue au pays, seulement 300 places sur les 1 900 créées seront en français ».

La FCFA et la CNPF ont demandé que le projet de loi soit modifié pour :

  • Reconnaitre spécifiquement les réalités des communautés de langue officielle en situation minoritaire;
  • Inclure des dispositions spécifiques de financement ayant trait aux services de garde de langue française en milieu minoritaire;
  • Inclure une représentation des communautés francophones en situation minoritaire au sein du conseil consultatif prévu par le projet de loi.

Lire les remarques de la FCFA

Appel de candidatures – présidence et conseil d’administration

Vous avez de l’énergie, de la motivation et du savoir-faire à contribuer au développement de la francophonie? Soumettez votre candidature au conseil d’administration de la FCFA! Les élections auront lieu lors de la 48e Assemblée générale annuelle de la Fédération le 10 juin prochain.

Postes à combler

  • Présidence (un poste, deux ans)
  • Administratrice ou administrateur (trois postes, un ou deux ans)

Ça vous intéresse?

Vous avez jusqu’au 16 mai à midi pour soumettre votre candidature en suivant les deux étapes suivantes :

1 – En ligne:

2 – Par courriel à operations@fcfa.ca :

  • Une courte biographie en format PDF
  • Votre curriculum vitae en format PDF
  • Un texte de motivation d’un maximum de 500 mots présentant les raisons pour lesquelles vous souhaitez occuper le poste (format PDF)
  • Une vidéo d’un maximum de 3 minutes relatant votre parcours et la contribution que vous prévoyez apporter à la FCFA
  • Le formulaire d’appui signé par vous et par l’organisme membre de la FCFA qui soutient votre candidature
  • Une photo (format jpeg)

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